Les tweets encombrants du nouveau porte-parole de l'Elysée, qui voulait «tuer» des anti-mariage gay
Malgré la suppression de son compte Twitter, des messages compromettants de l'éditorialiste Bruno Roger-Petit ont refait surface sur les réseaux sociaux. Parmi eux, des messages anti-flics ou des menaces contre des militants de la Manif pour tous.
Internet n'oublie jamais. Et cela, le nouveau porte-parole de l'Elysée Bruno Roger-Petit, nommé le 29 août, l'apprend à ses dépends. Bien qu'il ait commencé par supprimer de nombreux messages qui auraient pu se révéler compromettants dans le cadre de sa nouvelle mission, il s'est finalement purement et simplement débarrassé de son compte Twitter.
Le compte twitter de Bruno Roger-Petit est supprimé alors qu'il est nommé conseiller et porte-parole de l'@Elysee
— RT France (@RTenfrancais) 29 août 2017
➡️ https://t.co/yZHSNs5uLCpic.twitter.com/ygkMBPCpOB
Las, des internautes ont retrouvé un message datant du 24 mars 2013, posté alors que des manifestants contre la légalisation du mariage homosexuel défilaient sous ses fenêtres. Il interrogeait alors ses abonnés sur la meilleure façon de s'en prendre à eux : avec un revolver, une bombe, un couteau, du poison ou encore un marteau.
Bruno Roger-Petit nommé porte-parole de la Présidence de la République, anti-chrétiens, anti-manif pour tous, il est à la bonne place ! pic.twitter.com/614uXCckHN
— Dominique Bilde (@DominiqueBilde) 29 août 2017
Dans un autre message, datant d'octobre 2016, l'éditorialiste s'en prend cette fois à des policiers manifestant dans les rues de Paris de façon spontanée, les qualifiant de «racailles, ni plus ni moins». Quelques jours plus tôt, plusieurs de leurs collègues avaient été gravement blessés lors d'une attaque au cocktail Molotov à Viry-Chatillon.
Bruno Roger-Petit, porte-parole du GVT Macron et qui twittait ce genre d'horreur, ça promet... Très respectueux pour les forces de police... pic.twitter.com/Q0lfPhPLQo
— brazil (@brazil1383) 29 août 2017
D'autres messages de son compte Twitter, en fait des éditoriaux écrits pour le site de Challenges et quelque peu critiques envers Emmanuel Macron, ont eux aussi disparus.
Et souviens toi, Bruno Roger-Petit : supprimer son compte Twitter ne suffit pas, LES INTERNETS N'OUBLIENT JAMAIS. pic.twitter.com/IdOa0R6pDE
— Tania (@TaniaKessaouti) 29 août 2017
L'ex-journaliste prendra ses fonctions à partir du 1er septembre. Il aura, en sus de sa mission de porte-parole, la responsabilité de poster des messages depuis le compte Twitter de la présidence. S'il dérape, nul doute qu'il saura effacer ses bourdes.