«Surprise» par son licenciement qu'elle estime «abusif», Polony demande 500 000 euros à Europe 1
La journaliste Natacha Polony traîne son ex-employeur devant les prud'hommes, après avoir été écartée de son émission pour des raisons obscures. Elle demande la requalification de ses CDD en CDI ainsi que 500 000 euros de dédommagement.
500 000 euros de dédommagement pour licenciement abusif : c'est la somme que Natacha Polony espère obtenir de la part de son ex-employeur Europe 1 après avoir été remerciée de son poste de chroniqueuse par courrier. Après cinq ans de bons et loyaux services, la journaliste demande aussi la requalification de ses CDD en CDI, a révélé La lettre de l’audiovisuel.
Natacha Polony réclame 500 000 euros à Europe 1 - Le Parisien https://t.co/GBt0xpUGfApic.twitter.com/yM9ZJjWm9R
— Christophe Buffet (@CBuffetAvocat) 30 juin 2017
«Je suis surprise d'avoir reçu ce courrier. Je m'explique difficilement cette décision», expliquait la journaliste au site PureMedias le 15 juin dernier.
Non-reconduite par Paris-Première où elle animait l'émission Polonium, Natacha Polony s'est vu offrir une chronique sur LCI qu'elle animera à la rentrée.
Heureux d'accueillir @NPolony.Sa présence quotidienne,dès la rentrée,auprès @Ju_Arnaud@R_Bachelot,renforce #lci sur débat idées&pluralisme pic.twitter.com/fJbjFTevIn
— Thierry Thuillier (@ThThuillier) 29 juin 2017
Courtisée par d'autres médias tels que C8, la journaliste reste à la tête de son web-projet Polony TV, un site internet qui se définit comme «le média de la France souveraine».
La webTV souverainiste de Natacha Polony, à peine lancée, déjà sous le feu des critiques https://t.co/DhOHZTCeudpic.twitter.com/UNEGcypzW0
— RT France (@RTenfrancais) March 21, 2017
«Plus encore que les autres citoyens, nous avons, en tant que journalistes, la responsabilité de défendre la liberté d’expression et le pluralisme des idées»
Ce média qui entend «dénoncer la captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques» ainsi que «défendre la liberté d’expression et le pluralisme des idées», a-t-il coûté à la journaliste sa place dans les médias traditionnels ?
La polémique causée par ses pertes d'emplois semble en tout cas lui avoir ouvert d'autres portes.
Eric Zemmour, polémiste qui animait l'émission Ça se dispute, avait obtenu 50 000 euros de la part d'ITELE en 2016 suite à une «rupture de contrat abusive», consécutive à des propos polémiques sur les jeunes de banlieue.