Une centaine de manifestants pour la fermeture du centre de déradicalisation de Pontourny (PHOTOS)
En pleine polémique sur l’utilité d’un centre réservé à des volontaires qui souhaiteraient se déradicaliser, mis en place par le gouvernement, des manifestants se sont mobilisés alors qu'un pensionnaire a été récemment arrêté pour terrorisme.
A Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire, une centaine de manifestants se sont rassemblés pour réclamer la fermeture du centre de déradicalisation de Pontourny, le matin du 11 février.
L'association de riverains Radicalement digne, qui milite contre l’infrastructure mise en place par le gouvernement, était présente, de même que des membres du groupe anti-islam Génération identitaire. L’élue FN d’Indre-et-Loire Véronique Péan était également sur place.
Les militants @G_IDENTITAIRE manifestent pour exiger la fermeture du centre de déradicalisation à #Pontourny#DéradicalisationEscroqueriepic.twitter.com/H0MqINHAfm
— AD 🇫🇷 (@A_Dspls) 11 février 2017
«Radicalement contre le centre de déradicalisation», ou encore «Non au moratoire, oui à la fermeture», pouvait-on lire sur les pancartes des protestataires.
Plus de 100 personnes aujourd'hui devant le centre de déradicalisation de Pontourny pour réclamer sa fermeture.@G_IDENTITAIRE est présent. pic.twitter.com/jRPCjja9Z2
— Claire Brunier (@clairebrunier) 11 février 2017
Selon le site d'information régional La Nouvelle République, les manifestants devaient être reçus par le premier adjoint au maire de Beaumont-en-Véron.
Les militants de @G_IDENTITAIRE présents à #Pontourny pour la fermeture du centre#DéradicalisationEscroqueriepic.twitter.com/W0WNTarqve
— Alexandra Nantes (@AlexandraNantes) 11 février 2017
Officiellement inauguré en septembre, le centre de déradicalisation de Pontourny, réservé à des volontaires, souffre d’un manque cruel de succès. Au plus fort de son activité, il a accueilli simultanément sept jeunes radicalisés et est vide depuis le 8 février.
L’un de ses pensionnaires a été arrêté lors d’un raid antiterroriste pour sa participation à une filiale djihadiste implantée à Strasbourg.