Nouvelle nuit de violences en Seine-Saint-Denis : 25 interpellations
Si la tension a baissé d'un cran à Aulnay-sous-Bois, des incidents ont néanmoins éclaté dans le département, alors que l’IGPN a estimé que Théo, interpellé en banlieue parisienne le 2 février, avait été victime d’un accident et non d’un viol.
Des incidents «éparpillés» ont éclaté en Seine-Saint-Denis dans la nuit du 9 au 10 février, a indiqué une source policière à l'agence de presse AFP.
Quelques véhicules et poubelles ont été incendiés à Tremblay-en-France, Pierrefitte, Bobigny et Noisy-le-Grand, a précisé la source, rapportant également des jets de projectiles qui n'ont pas fait de blessé.
Les incidents ont conduit à l'arrestation de 25 personnes, dont une à Aulnay-sous-Bois, rapporte le journal Le Parisien.
Le 9 février, la police des polices, l’IGPN, a estimé que l’interpellation du jeune Théo une semaine plus tôt à Aulnay-sous-Bois était une opération policière qui avait «mal tourné», réfutant la thèse du viol.
Une voiture incendiée au #BlancMesnil lors d'une quatrième nuit d'émeute contre les #ViolencesPoliciereshttps://t.co/8ijV73Lp5npic.twitter.com/5eJLyxvXKP
— RT France (@RTenfrancais) 8 février 2017
Le jeune homme, dont l’arrestation a embrasé la ville de Seine-Saint-Denis, souffre d’une grave blessure au niveau du rectum. Depuis son lit d’hôpital, il avait appelé au calme après plusieurs nuits d’émeutes.
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