Tags anti-police à la Sorbonne : l'université porte plainte, la classe politique apporte son soutien

Tags anti-police à la Sorbonne : l'université porte plainte, la classe politique apporte son soutien© Capture d'écran Twitter, @Actu17
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Au lendemain de la découverte de tags anti-police dans l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la direction de l'établissement ainsi que le ministre de l'Intérieur ont décidé de porter plainte. D'autres hommes politiques ont exprimé leur colère.

«Les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés [et] devront en répondre devant la justice», fait savoir le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans un communiqué du matin du mercredi 12 octobre, après la révélation, la veille, de la présence d'inscriptions dans l'enceinte de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne «constitutives d'apologie de crimes contre des policiers».

De son côté, l'université victime de cet acte de vandalisme a qualifié dans un communiqué les tags de «messages intolérables à l'encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs [...] aux antipodes des valeurs qu'elle défend», mercredi.

Plus tard dans la matinée, la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon ont pris la parole sur cet incident, demandant au recteur de l'Académie de Paris de prendre des «sanctions contre les auteurs de ces faits dès que ceux-ci seraient appréhendés».

«S'attaquer à la police c'est s'attaquer à la République»

Les 11 et 12 octobre, alors que les réactions de personnalités de gauche se faisaient attendre, un certain nombre d'hommes politiques de droite et du Front national ont exprimé leur indignation au sujet de ces tags appelant à agresser les membres des forces de l'ordre. Ainsi, le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (Les Républicains) a dénoncé «un ignoble appel au meurtre et une attaque envers notre République»...

... et a tenu à rappeler qu'à l'instar de Bernard Cazeneuve portant plainte contre ces inscriptions, il avait poursuivi en justice la CGT en juillet dernier, en raison d'affiches qui lui avaient semblé haineuses à l'égard de la police.

Du côté des Républicains toujours, les présidents des régions Paca et Ile-de-France, Christian Estrosi et Valérie Pécresse, ont jugé les tags anti-flics «scandaleux».

Similairement, l'ex-porte-parole des Républicains Lydia Guirous a condamné des tags «odieux» et une attaque contre la République...

... tandis que le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a exigé une «réponse ferme» contre cet «appel au meurtre».

Enfin, le directeur du mouvement de la jeunesse du Front national, Gaëtan Dussausaye, a réagi en affirmant que ces inscriptions ne reflétaient pas l'état d'esprit de la jeunesse française, «patriote et [soutenant] les forces de l'ordre».

Des inscriptions anti-flics quelques jours après une violente agression d'agents

Les tags en question, révélés mardi 11 octobre par le syndicat de police Alliance, indiquaient notamment : «Un bon flic est un flic mort» ou «J'ouvre une bouteille à chaque fois qu'ils ferment le cercueil d'un flic #Viry-Châtillon».

Quelques jours plus tôt, à Viry-Châtillon, quatre policiers avaient été blessés par une violente attaque aux cocktails Molotov. Deux des fonctionnaires avaient été grièvement blessés, et l'un d'entre eux a dû être placé dans un coma artificiel.

Lire aussi : La violence contre les policiers en hausse en France

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