«Logique oligarchique» : soutenue par Macron et Scholz, la réélection d’Ursula von der Leyen contestée

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«Logique oligarchique» : soutenue par Macron et Scholz, la réélection d’Ursula von der Leyen contestée© NICK GAMMON Source: AFP
Ursula von der Leyen le 17 juin à Bruxelles. La présidente de la Commission européenne pourrait bien repartir pour un deuxième mandat de cinq ans.
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La présidente de la Commission européenne a trouvé un accord avec six dirigeants européens pour lui assurer leur soutien pour un nouveau mandat. Sa candidature est néanmoins contestée. Elle pourrait être amenée à négocier avec l’Italienne Giorgia Meloni, alors que celle-ci et Viktor Orban ont été exclus des négociations.

Ursula von der Leyen bientôt reconduite à la tête de la Commission européenne ? Après avoir trouvé un accord le 26 juin avec six dirigeants européens, elle doit désormais composer avec les autres États membres pour obtenir une majorité qualifiée de 15 pays représentant 65% de la population européenne. Sa candidature doit être officialisée d'ici le 28 juin. 

La présidente entend s’appuyer sur une vaste alliance allant de la droite aux socialistes en passant par le centre. Au cœur des négociations se trouve la question de postes-clés dit «top jobs» qui font l’objet d’âpres échanges.

Des noms ont déjà fuité mais la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni a été évincée des discussions et tente de s’unir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Meloni et Orban écartés des négociations

Giorgia Meloni, à la tête du groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), et Viktor Orban n’ont pas été conviés à ces négociations. ECR est pourtant devenu la troisième force politique du Parlement devant les centristes de Renew à la faveur du scrutin du 9 juin.

La présidente du Conseil italien a exprimé son mécontentement le 26 juin devant la Chambre des députés : «La logique du consensus est supplantée par la logique oligarchique de certains partis qui prétendent pouvoir prendre des décisions aussi bien pour les forces politiques adversaires que pour les nations considérées trop petites pour mériter de s’asseoir aux tables qui comptent.» «L’erreur qui est en train de se produire, avec l’imposition d’une majorité fragile, est une grave erreur. Je souhaite que notre pays soit représenté au mieux dans les hauts postes de l’Union européenne», a-t-elle ajouté.

Arrivée largement en tête dans son pays aux élections européennes, Giorgia Meloni revendique au moins une vice-présidence de la Commission européenne, avec un «portefeuille important».

Le chef de gouvernement hongrois Viktor Orban s’est aussi insurgé contre ces négociations sur le réseau social X (ex-Twitter) : «L’accord que le PPE a conclu avec les gauchistes et les libéraux va à l'encontre de tout ce sur quoi l'UE était fondée. Au lieu d'inclusion, il sème les graines de la division. Les hauts fonctionnaires de l’UE devraient représenter tous les États membres, pas seulement les gauchistes et les libéraux !»

Une coalition de dirigeants en appui à Ursula von der Leyen

Avec les soutiens des deux premières puissances de l’Union européenne, Ursula von der Leyen semble bien se diriger vers un deuxième mandat. L’AFP rappelait le 25 juin que le président centriste français Emmanuel Macron et le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz avaient ainsi trouvé un accord avec quatre autres dirigeants du continent pour maintenir la sortante en place.

Ce groupe compte des personnalités connues : le nouveau secrétaire général de l’OTAN, le Néerlandais Mark Rutte, le Grec Kyriakos Mitsotakis, le Polonais Donald Tusk, ancien président du Conseil européen et membre de la droite européenne (PPE) et enfin le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez.
Parmi les soutiens à la présidente allemande de la Commission se trouvent des dirigeants de droite et du centre ainsi que des sociaux-démocrates.

Les postes-clés de l’UE ont ainsi été répartis entre ces différentes tendances politiques  avec l’ancien chef du gouvernement socialiste portugais Antonio Costa qui deviendrait président du Conseil européen. Pour le centre, c’est l’Estonienne Kaja Kallas qui dirigerait la diplomatie de l’UE. Comme pour la présidente de la Commission, les autres postes-clés doivent obtenir la majorité qualifiée pour être validés par le Parlement européen.

L’opposition portée par le groupe ECR pourrait contrarier les plans de la présidente sortante. En 2019, elle n’était parvenue à être élue qu’avec neuf voix d’avance sur les 361 nécessaires au Parlement. Le vote devrait avoir lieu le 18 juillet lors de la première session plénière du nouveau Parlement.

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