France

EN CONTINU : trois kamikazes de Paris ont été contrôlés en octobre en Grèce, mêlés aux migrants

Les perquisitions et la recherche des complices des terroristes continuent en France et partout en Europe, une semaine après les attentats les plus meurtriers qu’ait jamais connu Paris.

Mardi 24 novembre

Selon l'Observatoire national contre l'islamophobie du Conseil français du culte musulman (CFCM), 34 menaces et actions antimusulmanes ont été rapportées depuis les attentats du 13 novembre. Les chiffres sont basées sur des plaintes reçues par la police.

Si on est, selon le président de l’Observatoire, «loin de l’explosion des actes antimusulmans consécutive à l’attentat contre Charlie Hebdo [147 actes en moins d’un moins]», certains actes ont cependant été «d’une gravité parfois extrême», a déclaré Anouar Kbibech, le président du CFCM, à l’agence de presse française AFP. Il a donné l’exemple de «passages à tabac, des femmes voilées qui ont été attaquées au cutter», ou encore «une profanation de mosquée».

En raison d’une hausse des «menaces terroristes», les Etat-Unis ont lancé une alerte mondiale sur les risques de voyager pour leurs ressortissants partout dans le monde. «Des informations récentes laissent à penser que les organisations Etat islamique, Al-Qaida, Boko Haram et d’autres groupes terroristes continuent de planifier des attaques terroristes dans de multiples régions», a déclaré le département d’Etat américain dans un communiqué.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a évoqué, devant l'Assemblée nationale, le bilan depuis la proclamation de l'Etat d’urgence en France : 1 233 perquisitions, 165 interpellations et 230 armes saisies.

Samedi 21 novembre

Dans un communiqué de presse, la préfecture de police de Paris a indiqué qu'elle prolongeait jusqu'au 30 novembre l'interdiction de manifester dans toute l'Ile-de-France.

Sur les huit personnes interpellées mercredi 18 novembre dans l'assaut des forces de l'ordre à Saint-Denis, sept ont été relâchées. L'homme qui a fourni l'appartement à Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats, reste lui en garde à vue, a indiqué le parquet.

La prolongation pour trois mois de l'état d'urgence est applicable «dès samedi» (21 novembre), a annoncé le Premier ministre Manuel Valls vendredi soir dans un tweet.

Cette annonce a été faite quelques heures après le vote définitif du Parlement à l'issue d'un vote conforme de la loi jeudi par l'Assemblée et vendredi par le Sénat. Une loi est promulguée par le président de la République et la publication au Journal officiel est l'acte matériel d'exécution de la promulgation. 

Vendredi 20 novembre

Le troisième kamikaze du Stade de France a été formellement identifié par les enquêteurs, a annoncé le parquet de Paris. Cet individu a été contrôlé en octobre en Grèce, ce qui a permis son identification à travers ses empreintes papillaires, a fait savoir le parquet, sans pour autant préciser l’identité du terroriste.

La Parlement a donné son feu vert pour la prolongation de l'Etat d'urgence à trois mois.

La police a publié la photo d'un homme qui pourrait être Salah Abdeslam, un des auteurs de la tuerie de Paris le 13 novembre dernier. Sur la photo, l'homme semble porter une perruque et des lunettes.


Une source policière a indiqué au média britannique The Independent que l'homme pourrait tenter d'échapper à l'Etat islamique après avoir failli à sa mission de suicide.
Il reste activement recherché par la police sur tout le territoire européen.

Mercredi, la police avait laissé entendre que Salah Abdeslam pourrait circuler à bord d'une voiture Citroën Xsara immatriculée AE-113-SY.

Hasna Aitboulahcen ne serait pas morte en kamikaze lors de l'assaut à Saint-Denis, selon une source policière. 

Alors qu'il le rencontrait ce vendredi 20 novembre, François Hollande a remercié le roi du Maroc Mohammed VI pour son «assistance efficace». Un renseignement marocain avait contribué à mettre les enquêteurs français sur la piste d'Abdelhamid Abaaoud, djihadiste belgo-marocain et organisateur présumé des attentats de Paris.

Le journal britannique Daily Mail a publié une photo de Salah Abdeslam, dernier auteur des attentats de Paris toujours en fuite, affublé d'une perruque et de lunettes.

«Le gel total des avoirs des individus pouvant être liés à des entreprises terroristes sera assuré», a indiqué Bernard Cazeneuve. 

En savoir plus : Un homme a présenté un passeport au nom de Salah Abdeslam dans un bureau de poste du 93

Un «plan national de lutte contre les armes illégales» va être mis en place «avant la fin de l'année», a indiqué Bernard Cazeneuve.

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«Tout sera notamment mis en oeuvre pour endiguer le traffic d'armes qui transite par les balkans». 

«Les flux de réfugiés entrant dans l'UE doivent également être régularisés, ce qui nécessite un dialogue sérieux avec la Turquie».

«Le retour des migrants n'ayant pas obtenu le droit d'asile devra être systématique». 

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«L'agence européenne pour la gestion des frontières (Frontex) effectuera plus de missions de missions de controle.

«A terme, un corps spécialisé de gardes frontières européen sera mis en place et effectif». 

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«Le renforcement des controles aux frontières est indispensable à la protection des citoyens européens», a indiqué Bernard Cazeneuve.

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«Des réforme du code-frontières  de Schengen sont nécessaires pour que les controles soient systématiques et obligatoires y compris pour les bénéficiaires de l'autorisation de circulation».

«Le SIS (systeme d'information des déplacements dans l'espace Schengen) et la base de données d'Interpol sur les mandats d'arrêts internationaux seront renforcés». 

Le PNR (Passenger Name Record, en vigueur dans les aéroports) européen est indispensable pour suivre le retour des combattants à l'étranger.

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«La durée de conservation du PNR, qui est actuellement de 1 mois passera à 1 ans, voire à plusieurs années», a ajouté Bernard Cazeneuve.

Les vols intra communautares devront être pris en charge par le PNR ainsi que les vols intra-européens».

«Le Système d'informations Schengen doit être renforcé et multiplié», a insisté Bernard Cazeneuve.

«Le traçage des deplacements des personnes qui cherchent a nous attaquer est indispensable», a-t-il ajouté.

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Une réunion extraordinaire des ministres européens de la Justice et de l'intérieur se tient à Bruxelles.

Le corps de la femme retrouvé dans les décombres de l’appartement visé par un assaut policier ce mercredi à Saint-Denis a été formellement identifié comme celui de Hasna Aït Boulahcen, cousine d’Abdelhamid Abaaoud, a annoncé le parquet de Paris. Un sac à main contenant un passeport à ce nom a également été retrouvé dans l’appartement.

Le nouveau bilan des attentats meurtriers du vendredi 13 novembre serait désormais de 130 morts.

Selon une information relayée par BFMTV, une personne faisant partie des blessés-graves de l'attentat de vendredi serait décédée. 

La préfecture de l'Yonne a annoncé vendredi la mise en place d’un couvre-feu général dans le quartier sensible des Champs-Plaisants à Sens, du vendredi 20 novembre 22h au lundi 23 novembre 6h, après une saisie d'armes. 

Cette décision, qui entre dans la cadre de l'état d'urgence, fait suite à des perquisitions administratives menées dans la nuit de jeudi à vendredi et qui ont donné lieu à la découverte d’armes non autorisées et de faux papiers». 

La préfecture a ajouté que des personnes avaient été placées en garde à vue, sans en préciser le nombre.

Une porte-parole a précisé que la mesure interdisait «la circulation piétonne et routière, sauf les véhicules d'urgence».

C'est la première fois depuis les émeutes de 2005 qu'un couvre-feu général s'appliquant à la population entière d'une zone résidentielle est appliqué.

Un troisième corps, celui d'une femme, a été retrouvé par la police sur les lieux du raid à Saint-Denis, qui a eu lieu ce mercredi, a annoncé le parquet de Paris. Le nombre de morts dans cet assaut se porte ainsi à trois personnes.

Abdelhamid Abaaoud, l’organisateur présumé des attentats à Paris, aurait été filmé vendredi 13 novembre par une caméra de surveillance du métro parisien, d’après les informations de BFMTV. Le suspect aurait été identifié à la station Croix de Chavaux, à Montreuil, à quelque 250 mètres du lieu où a été découverte la Seat noire, utilisée par les terroristes lors des attaques dans les cafés parisiens.

En savoir plus : Qui est Abdelhamid Abaaoud, le prétendu cerveau des attentats de Paris ?

Jeudi 19 novembre

Selon le Premier ministre Manuel Valls, 600 perquisitions ont été effectuées dans les milieux islamistes depuis les attentats qui ont ensanglanté la France vendredi. «157 personnes ont été assignées à résidence depuis vendredi, 600 perquisitions avec des résultats, vous les avez les uns et les autres commentées», a-t-il annoncé à France 2.

Cependant, l’individu ayant participé aux attentats meurtriers n’a pas encore été localisé, a ajouté le ministre, reconnaissant que d'autres groupes peuvent être actifs.

«Nous ne savons pas au moment où se mène encore l'enquête s'il y a des groupes, des individus, qui sont directement liés à l'attaque de vendredi soir sur Paris, sur Saint Denis», a-t-il annoncé à France 2.

D’après Manuel Valls, certains des auteurs des attaques se sont mélangés à des réfugiés fuyant la crise au Moyen-Orient pour se glisser en France. «Ces individus ont profité de la crise des réfugiés, notamment au moment de ce chaos», a indiqué le représentant français, ajoutant que d'autres individus étaient déjà en Belgique, et certains en en France.

Une source proche de l'enquête a confirmé qu'une perquisition était en cours rue Edgar-Degas au domicile de la mère de la jeune femme, qui était revenue vivre sous son toit il y a six mois.

Une source proche de l'enquête a confirmé qu'une perquisition était en cours rue Edgar-Degas au domicile de la mère de la jeune femme, qui était revenue vivre sous son toit il y a six mois.

Suite aux nombreuses perquisitions entreprises ce jeudi par la police belge, neuf personnes ont été interpellées, a annoncé le parquet de Belgique.

A l’issue de plus de trois heures de débats, l’Assemblée générale a approuvé l’article premier du projet de loi sur l’état d’urgence, en le prolongeant officiellement de trois mois sur tout le territoire français, a annoncé l’AFP.

La traditionnelle Fête des lumières de Lyon, qui a lieu chaque année au début du mois de décembre a été annulée, a annoncé le maire de la ville Gérard Collomb.

«La menace persiste au niveau élevé,» a expliqué le responsable, ajoutant que la Fête sera remplacée par un hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

La police belge est en train d’effectuer six raids en relation avec les attentats de Paris, a annoncé l’agence Reuters en citant une source gouvernementale. Une des opérations spéciales a lieu dans la commune de Molenbeek, a ajouté la source.

Manuel Valls à l'Assemblée: «Une première structure pour jeunes radicalisés va être créée. Le site sera choisi dans les prochaines semaines. Mais un centre de déradicalisation ne peut pas être une alternative à l'incarcération».

Manuel Valls: «Il est impératif d'inscrire l'état d'urgence dans la Constitution et de lui donner ainsi une assise. Nous allons poursuivre le renforcement massif des effectifs qui luttent contre le terrorisme. L'état d'urgence est une réponse à court terme, de court terme».  

Manuel Valls devant l'Assemblée nationale: «Nous sommes en guerre. Une guerre nouvelle extérieure et intérieure, où la terreur est le premier but et la première arme. Il peut y avoir le risque d'armes chimiques ou bactériologique».

Le Premier ministre a ajouté: «Le terrorisme a frappé la France, pas pour ce qu'elle fait en Irak, en Syrie ou au Sahel, mais pour ce qu'elle est».

Au cours de l’assaut à Saint-Denis, une partie du troisième étage du bâtiment ciblé s’est effondrée, a indiqué le procureur de Paris François Molins,  ajoutant qu'un troisième corps pourrait toujours s’y trouver.

Abdelhamid Abaaoud aurait pu être abattu dans l’opération policière qui a eu lieu mercredi matin, suggèrent de nombreux médias internationaux. L'assaut a fait deux morts, dont une femme kamikaze et un terroriste tué par les policiers, a confirmé le procureur de Paris François Molins. L’identité des deux morts n’a pas été dévoilée par les autorités.

Alors que le corps du deuxième suspect a été «criblé d’impacts» et est difficilement identifiable, les analyses médico-légales, dont des tests ADN, se poursuivent et pourront même prendre plus longtemps que prévu, selon le parquet, pour définir s’il pourrait s’agir d’Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques à Paris.

Ce qui est certain, c’est que des renseignements ont été recueillis lundi par les enquêteurs «faisant état de la présence d’Abaaoud sur le territoire français», a confirmé le magistrat, en ajoutant que ce sont ces informations qui ont abouti à l’assaut à Saint-Denis.

Le site d’actualité belge DH.be a publié la photo de la kamikaze qui s’est fait exploser mercredi à Saint-Denis. L’image a été publiée par la femme, le 11 juin dernier sur les réseaux sociaux, avec le commentaire suivant (orthographe de l’auteur) : «Jver biento aller en syrie inchallah biento depart pour la turkie !»

Hasna Aitboulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques à Paris, était une «obsédée du djihad», révèle le site. Même si elle n’a jamais réalisé ce voyage en Syrie, elle était connu des services de sécurité pour trafic de stupéfiants et se trouvait sur écoute car elle était soupçonnée de pouvoir héberger Abdelhamid Abaaoud. C’est notamment sa surveillance qui a permis de localiser l’appartement, pris d'assaut par la police mercredi matin à Saint-Denis, qui a été utilisé comme base par les terroristes.

Mercredi 18 novembre

Ce mercredi, les Belges se sont rassemblés sur la place de Molenbeek pour exprimer leur solidarité et leur soutien aux victimes des attentats de Paris.

Les 129 personnes tuées dans les attentats du 13 novembre ont été identifiées, a annoncé le gouvernement à l'issue du conseil des ministres.

Les policiers ont forcé les portes de l'église Saint-Denys-de-l'Estrée, devant laquelle se sont rassemblés les journalistes qui suivaient l'opération antiterroriste dans la commune. Quelques minutes plus tard, les médias les ont vu ressortir en silence. La raison de cette action demeure inconnue.

François Hollande préside ce matin une réunion d’urgence du Conseil des ministres à l’Elysée.

En savoir plus : Cinq arrestations et une kamikaze tuée lors d'un raid de police en cours à Saint-Denis (EN DIRECT)

Deux vols Air France à destination de Paris ont été déroutés mardi soir après leur décollage des Etats-Unis après des menaces anonymes par téléphone évoquant la présence d'une bombe à bord, a indiqué la compagnie aérienne.

L’un des avions a été dérouté vers Salt Lake City, dans l'Utah (ouest), après avoir décollé de Los Angeles (Californie, ouest), tandis que le second, parti de Washington, s'est posé à Halifax, au Canada (est). 

Les deux avions - le vol 65 au départ de Los Angeles et le vol 55 au départ de l'aéroport de Washington-Dulles - ont atterri sans problème.

Avec AFP

Mardi 17 novembre

Selon la chaîne d'information en continu CNN, un téléphone pouvant appartenir à l'un des terroristes aurait été retrouvé, et contiendrait un SMS «Ok, nous sommes prêts».


 

Le Journal du Centre a indiqué avoir réussi à identifier, Ismaël Mostefaï, l'un des kamikazes du Bataclan. Ce cliché a été authentifié par 5 sources l'ayant côtoyé dans la ville de Chartres, dans laquelle il a habité entre 2009 et 2012.

La police allemande a relâché les sept personnes interpellées ce mardi sur fond d’attentats à Paris, ont annoncé les médias allemands.

Les autorités françaises pourchassent un second terroriste ayant pris part aux attentats de Paris, a-t-on appris de sources gouvernementales anonymes citées par Associated Press. D’après les analyses des attaques du 13 novembre, cette personne semble directement impliquée, mais sa participation aux événements n’a été mise au jour que ces dernières heures, ont déclaré ces sources à l’agence.

Un mandat d’arrêt a déjà été émis contre un des terroristes présumés, Salah Abdeslam, alors que le second terroriste n’a toujours pas été identifié. D'après les informations du Parisien, il serait soupçonné d’avoir participé avec les frères Abdeslam à la fusillade contre les terrasses du XIème arrondissement.

Le nombre de personnes arrêtées à Aix-en-Chapelle, en Allemagne, a atteint sept personnes, dont au moins trois étrangers, a indiqué l’agence Reuters citant des responsables de la police locale.

Le ministre allemand de l’intérieur Thomas de Maizière a indiqué que ces arrestations ne semblent pas être directement liées aux attentats de Paris.

Le frère de Salah Abdeslam lui a conseillé de se rendre, lors d’un entretien accordé ce mardi à BFMTV. Ce serait «le mieux [...] afin que la justice puisse faire toute la lumière sur cette histoire», a dit Mohamed Abdeslam, s’avouant être «choqué» par cette histoire. A aucun moment, «je ne savais que ma famille étaient impliquée dans cette tragédie», a-t-il souligné.

La tour Eiffel rouvrira aux visiteurs mardi dès 18h, a indiqué la société d'exploitation (SETE). Elle brillera comme lundi, aux couleurs du drapeau français.

A l’UNESCO, François Hollande a proposé un plan d’action en trois volets visant à la sauvegarde des biens culturels mondiaux qui «peuvent être la cible des terroristes».

  • Lutter contre les trafics des biens culturels.

Le président a expliqué que l’Etat islamique délivrait des permis de fouille afin d’exporter des trésors archéologiques. Pour restreindre ces pratiques, il a proposé la mise en place en France d’un contrôle douanier à l’importation, et l’intégration dans le droit des résolutions du conseil de sécurité interdisant le transport, le transit du patrimoine culturel mobilier ayant quitté illégalement certains pays.

  • La mise en place d’un «droit d’asile» des œuvres culturelles menacées

Pour le Président, «l’asile vaut pour les personnes, mais également pour les œuvres du patrimoine mondial». Ainsi, François Hollande souhaite mettre en place avec la ministre de la culture Fleur Pellerin, un «mécanisme permettant la sortie et la garde des œuvres le temps des conflits» qui sera intégré à la prochaine loi pour la création.

  • Conserver la mémoire des sites

La France numérisera en 3d les sites archéologiques menacés, afin d’en garder une trace en cas de destruction, et compte mobiliser la Commission européenne afin d’obtenir l’uniformisation de ces mesures, et ainsi obtenir «l’élimination des paradis du recel dans le monde».

Enfin, François Hollande a soumis à l’UNESCO l’idée de l’instauration d’une structure internationale avec un fonds dédié aux biens culturels en danger.

Le 17 novembre, le parlement européen à Bruxelles accueille la cérémonie en hommage aux victimes des attentats à Paris.

Deux femmes et un homme auraient été arrêtés en Allemagne près de la frontière belge, à Aix-la-Chapelle, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris.

Nous vérifions si ce lien supposé (avec Paris) confirme des indications que nous avons reçues ou s'il s'évapore", a dit à la chaîne allemande d'information en continu NTV un porte-parole de la police régionale après les interpellations à Alsdorf.

La Tour Eiffel est de nouveau portes closes ce mardi suite à des problèmes d'organisation dans le dispositif de sécurité, a indiqué la société d'exploitation (SETE) dans un communiqué consulté par l’AFP.

Les Parisiens continuent à se rassembler devant le Bataclan pour déposer des fleurs en mémoire des victimes de la nuit meurtrière du 13 au 14 novembre.

Dans la chambre d’hôtel de Salah Abdeslam et ses complices, à Alfortville, les enquêteurs ont retrouvé un lot de seringues, un jeu d'aiguilles courtes et du matériel d'intubation. Les terroristes sont arrivés dans l’hôtel deux jours avant l’attentat, a annoncé Le Point, dont les journalistes ont pu visiter les chambres réservées par Abdeslam. L’hôtel n’est pas équipé de système de vidéosurveillance.

Bruxelles, au nom de tous les Etats membres de l’UE a exprimé «unanimement son plus fort soutien et sa disposition à apporter l'assistance requise», a annoncé le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

Une Clio noire qui pourrait avoir servi à la préparation des attentats de vendredi soir, a été retrouvée mardi matin place Albert Kahn dans le 18ème arrondissement de Paris, a annoncé l’AFP en citant des sources policières. Un périmètre de sécurité a été établi aux abords de la place.

Deux appartements qui ont servis de base arrière pour des terroristes en banlieue parisienne ont été identifiés par les enquêteurs, a annoncé Le Monde. Le premier se trouve à Bobigny, et le deuxième dans le Val-de-Marne, à Alfortville, d’après les informations du journal.

Les Etats-Unis et la France élargiront leur coopération concernant la lutte contre l’organisation terroriste Daesh, y compris l’échange des données de renseignement. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire d’Etat américain John Kerry à l’issue d’une rencontre avec François Hollande à l’Elysée.

L'aviation française a effectué un nouveau raid aérien sur le fief du groupe Etat islamique (EI) à Rakka, dans le nord de la Syrie, a annoncé l'état-major des armées françaises dans un communiqué lundi matin. 

Perpetré dans la nuit de lundi à mardi, c'est le deuxième raid à Rakka en 24 heures. Toujours selon l'état-major, il a détruit un centre de commandement et un centre d'entraînement. Dimanche soir, dix chasseurs français avaient largué 20 bombes sur le fief de l'Etat islamique.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a demandé mardi aux pays de l'UE "une participation militaire accrue" sur certains théâtres d'opérations extérieurs et demandé leur "appui" à la France dans la lutte contre le groupe EI en Irak et en Syrie.

M. Le Drian a invoqué un article de solidarité des traités européens, l'article 42-7, en cas d'agression contre un pays de l'UE. "La France ne pourra pas être seule dans ces théâtres", a souligné M. Le Drian, selon son entourage, lors d'une réunion des ministres européens de la Défense à Bruxelles.

Avec AFP

Le secteur hôtelier est l’un des plus touchés économiquement par les attentats. Cette semaine, on a observé des taux d'annulation de 60 voire 80% dans les quartiers les plus touristiques de Paris, a-t-on appris ce matin sur Europe 1. Le secteur des transports est également en baisse : Eurotunnel a perdu 3%, Air France 6% et les Aéroports de Paris 4%.

Lundi 16 novembre

L'allocution du président de la République se termine et François Hollande est salué par les applaudissements de tout le Congrès. Les parlementaires entonnent la Marseillaise dans une rare unanimité et avec une émotion non feinte. 

François Hollande approche de la fin de son allocution et évoque les terroristes qui «n'empêcheront jamais la France de vivre librement». Le président affirme que la France doit «continuer à travailler, à vivre, à sortir, à influencer le monde». 

C'est pour cela que François Hollande insiste pour que la COP 21, qui doit débuter le 30 novembre prochain, ait lieu. «Les rythmes de notre démocratie ne sont pas soumis au chantage des terroristes» et les élections régionales seront donc maintenues, prévient François Hollande. 

Le président demande aussi aux Français «d'éviter les dérives» et de «ne rien perdre de ce que garantit l'Etat de droit». «Nous éradiquerons le terrorisme car nous sommes attachés à la liberté, nous éradiquerons le terrorisme pour que la France continue à montrer le chemin. Le terrorisme ne détruira pas la République, c'est la République qui le détruira».

«5 000 emplois de policiers et de gendarmes seront créés d'ici 2 ans, afin de porter les créations d'emplois à 10 000 sur le quinquennat», annonce François Hollande.

Le ministère de la Justice disposera, lui de 2 500 personnels supplémentaires, annonce le chef de l'Etat. Quant aux armées «de plus en plus sollicitées», elle ne subiront «aucune diminution d'effectifs d'ici 2019». Une planification nouvelle des effectifs de défense sera présentée prochainement par le gouvernement.

Ces créations de poste créeront «un surcroît de dépense, mais dans ces circonstances, le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité».

Le président plaide aussi pour faire évoluer la Constitution pour «lutter contre le terrorisme de guerre». La Constitution doit en effet évoluer, car «cette guerre appelle un régime constitutionnel nouveau». 

La déchéance de la nationalité devrait aussi évoluer car «on doit pouvoir déchoir quelqu'un de sa nationalité dès lors qu'il est né Français et qu'il a une autre nationalité».

Face aux propositions de l'opposition qui demandait plus de contrôle contre les personnes qui font l'objet d'une fiche S, François Hollande promet de «saisir le Conseil d'Etat» pour connaître les options législatives à la disposition de l'Etat. 

François Hollande demande aux parlementaires et au gouvernement de préparer cette révision de la Constitution qui, l'espère-t-il, «sera adopté dans les plus brefs délais». Le président entend ainsi «rester dans l'Etat de droit pour lutter contre le terrorisme».

Les moyens des forces de sécurité vont aussi être renforcés. 

«Les civils sont les victimes de ces terroristes et l'Europe doit accueillir avec dignité les réfugiés qui répondent au droit d'asile», affirme le président de la République. Pour lui «l'Europe doit contrôler ses frontières extérieures» pour éviter le retour «des frontières nationales» et la «déconstruction de l'Union européenne».

La France doit, face à ces actes terroristes, être «impitoyable», insiste le président de la République. «Vendredi, ce sont des Français qui ont tué d'autres Français», explique François Hollande. «Dans la nuit de vendredi, lorsque les fusillades ont fait connaître leur terrible bilan, j'ai ordonné le rétablissement des contrôles aux frontières et proclamé l'état d'urgence qui est effectif sur tout le territoire».

Pour François Hollande, le 13 novembre, «l'ennemi a passé une nouvelle limite». Il entend donc «se donner les moyens de garantir la sécurité de nos concitoyens» et demande au Parlement de faire perdurer l'état d'urgence pendant «trois mois». Le Parlement devra aussi élargir et moderniser les moyens au service de l'Etat lorsque l'état d'urgence est décrété.

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François Hollande confirme sa volonté de frapper Daesh qui «massacre chaque jour et opprime des populations». François Hollande demande au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution pour lutter contre le terrorisme.

La France «intensifiera» aussi ses bombardements sur les positions de Daesh, comme elle l'a fait hier soir à Raqa, en Syrie. «Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir. Il n'y aura aucun répit et aucune trêve. Le terrorisme nous le combattons partout», insiste le président de la République. 

François Hollande plaide pour «la destruction de Daesh qui est notre ennemi» pour «sauver les pays voisins», mais aussi éviter les actes terroristes en France. «La Syrie est devenue la plus grande fabrique de terroristes que le monde ait connu», déplore le président de la République qui en appelle à une unité de la communauté internationale. «Il faut un rassemblement dans le cadre d'une unique coalition. C'est dans cet esprit que je rencontrerai dans les prochains jours les présidents Obama et Poutine», a martelé François Hollande.

Le présiden insiste encore sur cette volonté de rassembler la communauté internationale, affirmant que «la France parle avec tout le monde, l'Iran, les pays du Golfe, la Turquie...» Par ailleurs, le président de la République a demandé à son ministre de la Défense de saisir l'Europe pour lui demander son aide.

Le président rend hommage à toutes les victimes «à ces centaines de jeunes gens, touchés, blessés, traumatisés par cette terrible attaque». 

Il «salue tous les services de secours. Notre système de santé a fait face. Je veux aussi rendre hommage aux forces de l'ordre qui ont fait preuve de tout leur courage, et une fois encore montré de la détermination et du dépassement d'eux-mêmes.»

«C'est la France qui aime la vie qui a été ciblée, sans distinction de couleur, d'origine et de religion», poursuit François Hollande.

Le président cite le prénom des victimes, dans un moment d'émotion et affirme que «leur seul crime, c'était d'être vivants».

«La France est en guerre» contre «une armée djihadiste qui nous combat car la France est un pays de liberté, la patrie des droits de l'homme», affirme François Hollande pour débuter son discours. 

Le président évoque «une attaque ignoble» et affirme que la République est plus forte. «Les terroristes croient que les peuples libres se laisseraient impressioner par l'horreur. Il n'en est rien. Ceux qui ont défié la République ont toujours été les perdants de l'histoire, il en sera ainsi encore une fois».

«Dans cette guerre qui a commencé il y a plusieurs années déjà, il faudra du temps», affirme François Hollande, et le président d'ajouter : «L'ennemi n'est pas hors d'atteinte».

François Hollande vient d'arriver à Versailles, accueilli par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, celui du Sénat, Gérard Larcher, et le chef du gouvernement, Manuel Valls. Le discours du président devrait durer 45 minutes.

Le Congrès vient d'accueillir le président de la République et observe une minute de silence en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

Face aux attentats les plus meurtriers jamais commis en France, François Hollande s'exprime pour la première fois lundi après-midi devant le Congrès à Versailles pour exposer sa riposte, incluant un état d'urgence de trois mois, et tenter de maintenir une «union nationale» fragile.

Alors que les opérations policières se multiplient en France, mais aussi en Belgique, François Hollande s'adressera à 16 heures à tous les parlementaires réunis au château de Versailles.

Ce n'est que la deuxième fois que députés et sénateurs se réunissent à Versailles depuis 1848. En 2009, Nicolas Sarkozy s'était exprimé devant le Congrès dans le cadre d'une révision de la Constitution.

François Hollande avait annoncé dès samedi sa décision de convoquer ce Congrès «pour rassembler la Nation dans cette épreuve». Le président de la République souhaite que l'état d'urgence décrété après les attentats dure trois mois. Au-delà de 12 jours, une telle mesure ne peut être autorisée que par une loi, votée par le Parlement, qui en fixe sa durée définitive. 

La Tour Eiffel, fermée depuis les attentats de vendredi, sera illuminée aux couleurs tricolores bleu-blanc-rouge lundi, mardi et mercredi de 19 heures à 1 heure, a annoncé la société d'exploitation (SETE) du célèbre monument parisien.

Outre cette illumination spéciale, sera projetée sur la Tour la devise en latin de la capitale «Fluctuat nec mergitur» («Il est battu par les flots mais ne sombre pas»), a-t-on précisé. La date de la réouverture de la Tour Eiffel reste en revanche indéterminée.

L'opération menée par la police belge à Molenbeek vient de prendre fin, affirme le maire de la commune. Selon l'AFP, qui cite le parquet de Bruxelles, il n'y a eu aucune arrestation.

Deux suspects ont toutefois été inculpés par la justice belge pour «attentat terroriste» à Paris, a signifié le parquet de Bruxelles à 15h30. Les deux suspects, qui avaient été interpellés samedi, ont été «placés sous mandat d'arrêt du chef d'attentat terroriste et participation aux activités d'un groupe terroriste», a précisé le parquet dans un communiqué.

Il s'agirait, selon les médias belges, du propriétaire et du convoyeur d'une voiture contrôlée samedi à Cambrai (nord de la France) sur l'autoroute entre Paris et Bruxelles. Ils avaient été interceptés dans la commune bruxelloise de Molenbeek quelques heures plus tard samedi.

Le passeport syrien retrouvé sur un kamikaze au Stade de France est-il un faux ? La question reste posée par la police. Et d'autant plus après l'arrestation, par la police serbe, d'un migrant en possession d'un passeport syrien portant le même nom que celui découvert à Paris. «Le document, qui contenait le même nom et les mêmes données mais une photographie différente, a été découvert samedi dans un centre d'accueil à Presevo et la personne qui le détenait a été retenue pour être interrogée», a indiqué le journal Blic, à l'origine de l'information.

Un passeport syrien, au nom d'Ahmad al-Mohammad, 25 ans, a été retrouvé au Stade de France. Les empreintes digitales du kamikaze, près duquel le passeport syrien au nom d'Ahmad al-Mohammad a été retrouvé, concordent avec celle d'un homme contrôlé en octobre en Grèce.

Selon Blic, «il est fort probable que les deux hommes aient acheté, séparément, des faux passeports syriens, chez le même faussaire en Turquie».

Cinq personnes parmi les sept interpellées en Belgique dans le cadre de l'enquête sur les attentats meurtriers de Paris ont été relâchées, dont Mohamed Abdeslam, frère de l'un des kamikazes et de Salah Abdeslam, recherché par la police, a-t-on appris lundi de sources judiciaires à Bruxelles.

«Au total cinq ont été relâchées» et «deux continuent d'être détenues provisoirement», a indiqué le parquet fédéral belge à l'AFP. Mohamed Abdeslam a été relâché «sans la moindre inculpation», a précisé son avocate à l'AFP.

Le parquet de Bruxelles n'a toujours pas confirmé l'interpellation de Salah Abdeslam. En revanche, les autorités judiciaires belges ont reconnu que cette opération en cours dans la banlieue de Bruxelles avait pour but l'arrestation de ce suspect clé dans l'enquête sur les attentats de Paris.

«C'est correct», a répondu un porte-parole du parquet à la question de savoir si l'opération visait à retrouver Salah Abdeslam. Il n'était toutefois pas en mesure de dire si le suspect, visé par un mandat d'arrêt international et présenté comme «dangereux», se trouvait effectivement dans la résidence encerclée par les forces de l'ordre à Molenbeek.

La France s'est figée lundi à 12h00 pour une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris, les plus sanglants de son histoire, avec au moins 129 morts et 352 blessés.

Les drapeaux, mis en berne depuis dimanche, le seront jusqu'à mardi, après qu'un deuil national de trois jours a été décrété samedi par le président François Hollande, dix mois après les attentats de janvier, après lesquels cette mesure exceptionnelle avait déjà été appliquée.

Selon le site belge RTL.info, Salah Abdeslam avait été arrêté lors d'une intervention de la police belge à Molenbeek. La police aurait, selon le média belge, fait usage de gaz lacrymogènes pour neutraliser l'homme.

L'arrestation de Salah Abdeslam a été démentie par le parquet de Bruxelles.

Né à Bruxelles en 1989, il est soupçonné d'être le cerveau des attentats de Paris. Son frère, Brahim, faisait partie des terroristes-kamikazes et s'est fait exploser à la terrasse d'un café.

Par ailleurs, selon Bernard Squarcini, ancien directeur de la surveillance du territoire, des Renseignements généraux puis de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur, «il y a un artificier dans la nature».

La Turquie affirme avoir été au courant du profil d'un des djihadistes impliqués dans les attentats de Paris, mais que son avertissement à la France est resté sans réponse. Un responsable gouvernemental turc a ainsi affirmé à l'AFP avoir mis en garde à deux reprises en un an la France au sujet d'un des militants djihadistes qui s'est fait exploser vendredi soir lors des attentats de Paris. Les autorités turques n'auraient jamais eu de réponse.

L'homme connu de la police turque était Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants de la salle de concert parisienne du Bataclan, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat. Il avait été signalé à la police française en décembre 2014 et juin 2015.

«Nous menons la guerre contre les terroristes à l'intérieur et à l'extérieur», a expliqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve lors d'un point presse.

La menace existe, «elle n'est pas nouvelle», affirme Bernard Cazeneuve. «Six attentats ont été déjoué ou évité depuis le printemps. 203 interdictions du territoire et 62 interdictions d'entrée sur le territoire ont déjà été prononcées. Six déchéances de la nationalité ont aussi été prononcées».

Depuis plusieurs mois, le ministère de l'Intérieur se prépare et a lancé des procédures pour la dissolution des groupes considérés comme dangereux ou des mosquées jugées extrémistes, explique encore le ministre.

Par ailleurs 104 assignations à résidence ont été prononcées par le ministère de l'Intérieur. Dans la nuit, 168 perquisitions ont eu lieu dans 19 départements. «Aucun territoire de la République n'est négligé», affirme Bernard Cazeneuve qui évoque «23 interpellations, 31 armes saisies, 18 découvertes de stupéfiants». Des disques durs et ordinateurs ont aussi été saisis par la police.

Le ministre de l'Intérieur affirme que «ce n'est qu'un début. La riposte de la République sera d'ampleur et implacable. Les terroristes ne détruiront jamais la République car se sera elle qui les détruira.»

Une opération de police serait actuellement en cours en Belgique, dans la ville de Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles. Plusieurs détonations auraient été entendues selon des journalistes présents sur les lieux.

Les gens continuent de se rassembler sur la place de la République à Paris pour pleurer les victimes des attaques terroristes les plus mortelles de l'histoire de la France.

Le procureur de Paris, François Molins, a annoncé ce matin que deux nouveaux kamikazes avaient été identifiés. Un des deux suspects serait, selon les informations du parquet, né en Syrie en 1990. S'il existe une concordance entre ses empreintes digitales et celles relevées lors d'un contrôle en Grèce en octobre 2015, l'authenticité du passeport retrouvé à ses côtés (au nom de Ahmad Al-Mohammad) n'est pas certaine.

Autre suspect identifié : Samy Amimour, un Français né en 1987 à Paris et originaire de Drancy. Il serait l'un des kamikazes du Bataclan. Connu de la justice, il avait été mis en examen en octobre 2012 pour association de malfaiteurs à but terroriste. Il avait ainsi été placé sous contrôle judiciaire pour avoir tenté de partir pour le Yémen. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Trois de ses proches seraient actuellement en garde à vue. 

Selon sa famille, rencontrée par l'AFP il y a peu de temps, Samy Amimour s'était même rendu en Syrie il y a environ deux ans.

Par ailleurs, il semble que la justice soit sur la piste du commanditaire de ces attentats. Il pourrait s'agit Abdel Abaaoud, 27 ans. Il serait originaire de Molenbeek en Belgique et serait derrière plusieurs projets d'attentats contre la France. Avant les attaques de Paris, cet homme aurait aussi été en contact avec Sid Ahmed Ghlam, qui prévoyait un attentat à Villejuif, et Ayoub El-Khazzani, l'auteur de l'attaque dans le Thalys. 

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a lancé un «nous n'avons pas peur», en ouvrant lundi une séance exceptionnelle à l'Hôtel-de-Ville après les attentats de vendredi.

Après une minute de silence, la maire de Paris a affirmé, au cours d'un Conseil de Paris qui a fait salle comble : «Aujourd'hui, nous n'avons pas peur. Et au fond de notre cœur, nous le savons, nous serons plus fort et nous vaincrons nos ennemis». 

Interrogé ce matin sur les ondes de la radio BBC Radio 4, le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est montré solidaire de la capitale française et a jugé que les attaques perpétrées vendredi à Paris «auraient pu avoir lieu» au Royaume-Uni.

Selon lui, ce ne sont pas moins de «sept attentats» qui ont été évités au cours des six derniers mois en Grande-Bretagne. «Nos services de sécurité et de renseignement ont empêché quelque chose comme sept attaques sur les six derniers mois», a-t-il expliqué.

Alors que l'Etat d'urgence est décrété en France, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé une réduction de toutes les festivités qui devaient avoir lieu autour de la COP 21, qui débutera le 30 novembre prochain. 

Si la conférence internationale sur le climat sera bien maintenue selon le Premier ministre, car «aucun chef d'Etat, aucun chef de gouvernement de la planète n'a demandé de reporter», cette dernière devrait être réduite «à la négociation». Le Premier ministre a ainsi prévenu que les «concerts et manifestations festives» liés à cet événement seront «sans aucun doute annulés». 

En plus des perquisitions de la nuit à Grenoble ou à Lyon, cinq interpellations ont eu lieu à Lyon, affirme l'AFP qui se base sur les affirmations d'une personne proche du dossier. Des armes auraient en outre été saisies, dont un lance-roquettes.

Selon d'autres sources policières, les villes pré-citées ne seraient pas les seules concernées et plusieurs dizaines de perquisitions auraient eu lieu dans la nuit en France dans les milieux islamistes, mais sans lien direct avec l'enquête. Sur RTL, le Premier ministre a évoqué «plus de 150 perquisitions administratives».

Invité de la radio RTL ce matin, Manuel Valls a affirmé que la France allait «vivre longtemps avec cette menace» et qu'il fallait éventuellement se préparer à de «nouvelles répliques». Pour le Premier ministre en effet, des opérations terroristes se préparent «en France et dans d'autres pays européens».

Manuel Valls a aussi affirmé que selon les éléments à sa disposition, «cet attentat a été organisé, pensé, planifié depuis la Syrie». Il a aussi martelé que le gouvernement n'écartait «aucune solution» dans cette «guerre» contre le terrorisme.

Durant son intervention à la radio, le Premier ministre a aussi appelé les Français à une «très grande vigilance», prévenant que «le comportement de chacun va se modifier par rapport à cette menace terroriste» et invitant les Français à «la maîtrise». 

Le Premier ministre a aussi affirmé vouloir «fermer les mosquées et les associations qui s'en prennent aux valeurs de la République».

Plusieurs perquisitions ont eu lieu dans la nuit un peu partout en France. Selon une information de La Dépêche du Midi, le quartier du Mirail, à Toulouse, a été investi par les policiers du Raid et les gendarmes du GIGN durant la nuit. 

Au moins trois personnes ont été placées en garde à vue à l'issue de cette perquisition administrative. La perquisition a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme et du cannabis, conduisant à l'interpellation et au placement en garde à vue «de trois ou quatre personnes», a précisé une source au parquet de Toulouse.

D'autres perquisitions, dont les résultats n'ont pas été communiqués, auraient aussi eu lieu dans la nuit à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et Grenoble et à Jeumont (Nord-Pas-de-Calais).

Dimanche 15 novembre

De nombreux parisiens sont toujours rassemblés sur la parvis de Notre-Dame. Ils étaient venus assister à la messe de l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois.

Le médecin urgentiste Patrick Pelloux a indiqué sur BFMTV que le jour des attentats, le vendredi 13 novembre, l'Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) procédait à un exercice portant justement sur des faits similaires à ceux qui se sont produits quelques heures plus tard, parlant d'un «hasard effroyable».

Un homme français, probablement un des assaillants, serait actuellement en fuite, selon les autorités françaises.

François Hollande a annoncé à l'AFP qu'il souhaitait que l'état d'urgence dure trois mois. 

Le prochain Conseil des ministres examinera un projet de modification de la loi de 1955 sur l'état d'urgence pour en revoir le «périmètre» et la «durée», actuellement limitée à douze jours sans vote du Parlement, a annoncé dimanche François Hollande aux responsables parlementaires reçus à l'Élysée. 

Le corps d'un deuxième kamikaze, français selon une source proche de l'enquête, belge selon une autre, retrouvé dans la salle de spectacles du Bataclan à Paris, a été identifié, a-t-on appris dimanche auprès de ces sources.

Un des trois frères interpellé en Belgique aurait été remis en liberté, affirme l'AFP, citant une source policière.

Le procureur de Paris aurait confirmé qu'une chasse à l'homme se déroulerait en ce moment, alors qu'un huitième terroriste serait en fuite, affirme le journal britannique The Independent.

Trois frères seraient impliqués dans les attaques de Paris. L'un d'eux serait peut-être en fuite, aurait affirmé à l'AFP une source proche de l'enquête. L'un est mort dans les attentats, le deuxième est en garde à vue en Belgique, sans que l'on sache s'il a participé ou non aux attaques, et les services antiterroristes sont sans nouvelles du troisième.

Le journal belge De Standaard indique que deux des auteurs des attentats de Paris seraient des Français ayant respectivement habités à Molenbeek et Bruxelles, en Belgique, citant des informations du parquet fédéral belge. Cela porterait donc à trois (sur sept) le nombre de terroristes identifiés.

La justice belge a refusé de dévoiler plus d'informations pour le moment, afin de ne pas porter atteinte à l'enquête.

Le ministère irakien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué qu'il avait partagé avec la France des informations concernant les risques d'attaques du groupe djihadiste Daesh. «Des sources des services de renseignement irakiens ont recueilli des informations sur de possibles attaques dans certains pays, spécialement en France et [ces pays] en ont été informés», a ainsi indiqué Ibrahim al-Jaafari.

Selon l'agence Associated Press, sept personnes liées aux attaques de Paris seraient détenues en Belgique.

Un suspect monténégrin a été arrêté hier en Allemagne à bord d'une voiture avec des explosifs et huit kalashnikovs. Une adresse française a été retrouvée dans son GPS. L'homme a indiqué aux autorités qu'il voulait juste «visiter la tour Eiffel» et qu'il n'avait «aucune connaissance [de la présence] d'armes et d'explosif» dans sa voiture, a indiqué la police bavaroise dans un communiqué.

Une délégation d'imams, conduite par l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, va se rassembler cet après-midi devant le Bataclan pour se recueillir. L'écrivain juif Marek Halter, auteur du livre Réconciliez-vous !, sera également présent.

Le Premier ministre français, Manuel Valls, a déclaré que 103 corps avaient déjà été identifiés. 20 à 30 dépouilles resteraient encore à identifier.

En direct : une minute de silence en hommage aux victimes des attaques à Paris, Place de la République.

D’après l’agence Reuters, l’Irak possède des informations selon lesquelles des terroristes préparent des attentats en France, aux Etats-Unis et en Iran, a déclaré le chef de la diplomatie irakienne, Ibrahim al-Jaafari.

Un des auteurs soupçonnés des attentats de Paris, détenteur d’un passeport syrien retrouvé près de son corps, est entré en Serbie le 7 octobre et y a demandé l’asile, rapporte le ministère serbe de l’Intérieur.

«L’un des terroristes présumés, A.A., qui intéresse les agences de sécurité françaises, a été enregistré en franchissant la frontière de Presevo le 7 octobre dernier, où il a officiellement demandé l’asile», indique le communiqué du ministère serbe.

Le passage frontalier de Presevo sépare la Serbie de la Macédoine.

«Les contrôles ont confirmé que ses informations personnelles correspondaient à ceux de la personne qui a été identifiée en Grèce. Il n’y a eu aucun mandat d'arrêt de l'Interpol délivré contre cette personne», a indiqué le communiqué.

Des armes auraient été retrouvées dans la voiture des terroristes de la rue Charonne, qui a été abandonnée à Montreuil, selon BFMTV.

Une nouvelle vidéo montre les premiers coups de feu qui ont été tirés au Bataclan, et ce, alors que le groupe Eagles of Death Metal était toujours en train de jouer.

Nicolas Sarkozy est reçu dans le bureau du président François Hollande en ce moment, pour un entretien d'une petite heure.

Une vidéo montre les premiers coups de feu qui ont été échangés au Bataclan entre policiers et terroristes.

A Londres, des centaines de personnes s'étaient donné rendez-vous à Trafalgar Square et ont chanté La Marseillaise, en marque de solidarité avec Paris.

Hier soir, cinq arrestations et des perquisitions ont eu lieu dans la commune de Molenbeek, dans la région de Bruxelles. Parmi les cinq personnes interpellées, l'une était vraisemblablement présente à Paris le soir des attentats, a indiqué le Premier ministre belge Charles Michel.

La voiture des terroristes de la rue de Charonne a été retrouvée à Montreuil, avec à son bord, des centaines de douilles de fusil.

Six membres de l'entourage familial d'Omar Ismaïl Mostefaï, le preneur d'otage français du Bataclan, sont actuellement en garde à vue et entendus par la police. Son frère s'était notamment présenté spontanément à la police de Créteil.

Deux des auteurs des attaques de Paris seraient âgés de 15 et 18 ans, selon une source judiciaire citée par la radio française Europe 1.

Un membre du staff du groupe Eagles of Death Metal, qui se produisait au Bataclan le 13 novembre, est décédé lors du massacre. Il s'agit de Nick Alexender, qui était responsable du merchandising du groupe.

On connait désormais l'identité du preneur d'otage français du Bataclan, dont un doigt a été retrouvé avant d'être analysé. Il s'agit donc d'Omar Ismaïl Mostefaï, un habitant de la ville de Chartres, âgé de 29 ans. L'homme était fiché pour radicalisation. Connu de la justice pour de la petite délinquance, il n'avait jamais fait de prison. Les enquêteurs tentent désormais de trouver des preuves de son séjour présumé en Syrie, en 2014.

Son frère et son père, qui indiquent s'être perdus de vue depuis un certain temps, ont été placés en garde à vue et leur domicile a été perquisitionné.

La police a confirmé que la fusillade annoncée à proximité de l'hôtel Pullman à Paris n'était qu'une fausse alerte.

Allez plus loin : Climat de panique en France après les attentats : les fausses alertes se multiplient

Samedi 14 novembre

La police grecque affirme rechercher deux migrants, enregistrés en Grèce, dans le cadre des attentats de Paris.

«Les terroristes font partie de trois équipes coordonnées», selon le procureur. 

Les trois kamikazes qui se sont fait exploser portaient tous le même dispositif : une ceinture explosive pleine de péroxyde d'azote (TATP), de piles et de boulons, munie d'un détonateur. 

Les attaques perpétrées dans les bars «Le Carillon», «La Bonne bière», «La Belle équipe» et le restaurant «Le Petit Cambodge» ont toutes été le fait d'individus se déplaçant dans un véhicule «Seat» de couleur noire de type «Léon», selon les affirmations du procureur de la République de Paris.

Une voiture a été arrêtée à la frontière Belge. Un des passagers est l'homme qui a loué la voiture noire qui a servi à amener les terroristes au Bataclan. Il s'agit d'un Français qui réside en Belgique.

La cousine du joueur de l'équipe de France de football, Lassana Diarra, figure parmi les victimes des attentats de Paris.

Une vidéo de RT montre les autorités mettant en place un périmètre de sécurité autour du Bataclan.

Plusieurs arrestations ont eu lieu en Belgique dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles.

Le passeport syrien retrouvé à proximité du corps d'un des assaillants appartient bien à un migrant ayant été enregistré en Grèce, d'après les sources officielles et les autorités grecques.

Une vidéo de RT montre les enquêteurs en train d'examiner le corps d’un des terroristes devant le café Comptoir Voltaire (11ème arrondissement).

Le congrès de l'Association des maires de France (AMF), qui devait se tenir de mardi à jeudi à Paris, a été annulé et reporté au 31 mai «à la demande de l’Etat», au lendemain de la série d'attentats qui ont eu lieu dans la capitale, a-t-on appris auprès de l'AMF.

Il est reporté en raison des «impératifs de sécurité», après les attentats meurtriers perpétrés vendredi soir, a-t-on précisé.

Deux Tunisiennes, des sœurs âgées d'une trentaine d'années, ont été tuées dans les attaques du 13 novembre à Paris, a-t-on appris samedi auprès du ministère tunisien des Affaires étrangères.

La police belge mènerait actuellement des opérations dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles en lien avec les attaques de Paris. Plus tôt dans la journée, une voiture noire avec des plaques d'immatriculations belges et des tickets de parkings mentionant Molenbeek avait été retrouvée aux abords du Bataclan. Ce quartier de la capitale belge est notamment connu pour ses nombreux milieux islamistes radicaux.

Une vidéo postée sur Youtube témoigne de la violence des coups de feu rue de Charonne à Paris.

Un survivant aux attaques terroristes de Paris interrogé par RT. 

Anne Hidalgo s'est rendue sur les lieux de la fusillade aux abords du restaurant «Le petit Cambodge».

 Il y aurait plusieurs ressortissants américains parmi les blessés des attentats de Paris.

Dans une intervention télévisée, Marine Le Pen a affirmé que la France devait «rétablir ses moyens militares de police, de gendarmerie et de douane pour protéger les Français».

Selon la présidente du Front national, «l'islamisme doit être anéanti, les prédicateurs haineux doivent être expulsés, déchus de leur nationalité et interdits de territoire».

Des images de RT montrent les survivants des attaques qui arrivent dans un centre de soutien improvisé. 

La police armée patrouille à la frontière allemande après les attaques terroristes de la nuit du 13 au 14 novembre à Paris.

La Tour Eiffel est fermée jusqu'à nouvel ordre, a annoncé la société d'exploitation du plus célèbre monument parisien.

Au moins deux Belges auraient été tués dans les attaques de Paris, rapporte le minstère français des Affaires étrangères.

«Toutes nos forces de sécurité sont mobilisées. 1 000 soldats supplémentaires vont être déployés dans Paris pour patrouiller dans les rues au cours des prochains jours. Les préfets ont la possibilté d'instaurer un couvre-feu», a précisé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Selon Bernard Cazeneuve, «les contrôles routiers vont être renforcés, ainsi que les lignes de chemins de fer. Le métro et le RER parisiens sont surveillés de près».

Deux terroristes auraient été identifiés. L'un d'eux serait français, affirme la radio Europe 1.

Suivez notre direct depuis l'extérieur de la salle du Bataclan :

Une source officielle a déclaré à l'AFP qu'un lien «fondé» aurait été établi entre les attentats et l'arrestation d'un homme en Allemagne la semaine dernière en possession d'armes et d'explosifs.

Une survivante du massacre du Bataclan a expliqué au journal Le Figaro que les otages qui sortaient leur téléphone portable «étaient tués immédiatement».

Un passeport syrien aurait été retrouvé sur l'un des kamikazes du Stade de France, affirme la chaîne télévisée française BFMTV.

Par ailleurs, un témoin affirme avoir vu un terroriste s'enfuir à bord d'une voiture immatriculée en Belgique, rapporte le journal Le Monde.

Alors que des explosions ont rententi, hier soir, à proximité immédiate du Stade de France, l'équipe de France de football aurait été évacuée vers 2h55 du matin, alors que l'équipe allemande y a elle passé toute la nuit, préférant ne pas retourner dans son hôtel situé dans Paris.

Les Parisiens font la queue pour donner leur sang dans un hôpital situé à proximité du restaurant Petit Cambodge, où s'est déroulée l'une des fusillades la nuit dernière. 

Selon le président syrien Bachar el-Assad, la politique française a contribué à «l'expansion du terrorisme».

Le groupe Etat islamique revendique les attentats de Paris dans un communiqué publié sur internet.

Dans un communiqué qu'il vient de publier, Nicolas Sarkozy estime que les terroristes ont déclaré «la guerre à la France». Ajoutant que «rien ne peut être comme avant», le dirigeant des Républicains a prévenu : «La guerre que nous devons livrer doit être totale».

 

La France agira sur tous les terrains, intérieurs et extérieurs, afin de lutter contre le groupe Daesh, a ajouté François Hollande.

Tous les dispositifs de sécurité sont renforcés à leur niveau maximal.

Dans son discours, François Hollande a dénoncé un «acte de guerre» commis par le groupe djihadiste Daesh. Il a déclaré que ces actes avaient été planifiés depuis l'extérieur avec des complicités de l'intérieur. «La France sera impitoyable à l’égard des barbares de Daesh», a ajouté le chef de l'Etat.

Trois jours de deuil national ont été décrétés. 

Le président François Hollande fera officiellement une déclaration d'ici environ 5 minutes.

Selon l'agence de presse Reuters, Daesh a publié une vidéo, non datée, dans laquelle le groupe terroriste annonce que la France ne vivrait «plus dans la paix tant que les bombardements se poursuivraient».

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré qu'il était «nécessaire de coordonner la lutte internationale contre le terrorisme».

Sur l'ensemble des auteurs des attentats, l'un a été tué par les forces de l'ordre et sept kamikazes se sont fait exploser. La police est actuellement à la recherche de deux individus, terroristes ou complices, qui ont pris la fuite.

Le président syrien Bachar el-Assad a déploré que «la France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis 5 ans». Il a présenté ses condoléances, alors qu'il accueillait ce samedi une délégation de quatre députés français.

 

La chancelière allemande Angela Merkel a, elle, convoqué une réunion ministérielle.

Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a déclaré que les attentats de Paris appelaient la communauté internationale à s'unir «dans la lutte contre le terrorisme».

Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il ferait une déclaration solennelle en fin de matinée, à 11 heures.

Le gouvernement français indique que toutes les compétitions sportives prévues ce week-end sont suspendues en Ile-de-France.

Pour l'organisation WikiLeaks, il ne fait pas de doutes que la patte de Daesh est derrière cette série d'attentats.

Un peu partout dans le monde, la solidarité avec la France a été affichée suite aux événements tragiques qui ont frappé Paris.

Ce matin, sur les réseaux sociaux, des proches de personnes qui se trouvaient hier au Bataclan lancent des avis de recherche, se mobilisant notamment autour du hashtag #RechercheParis

Hassan Rohani, le président de l'Iran, qui devait se rendre en Italie puis en France ce samedi, a annulé son voyage suite aux terribles attentats qui ont frappé Paris, a annoncé la télévision officielle iranienne.

Le live de RT devant la mairie du XIe arrondissement.

Les quatre assaillants du Bataclan sont morts, dont trois en actionnant leurs ceintures d'explosifs, indique le préfet de police.

Les auteurs présumés d'une des attaques terroristes de Paris ont invoqué l'intervention française en Syrie pour justifier leur action, a confié un témoin à l'AFP.

«Je les ai clairement entendu dire aux otages : "C'est la faute de Hollande, c'est la faute de votre président, il n'a pas à intervenir en Syrie". Ils ont aussi parlé de l'Irak», a relaté Pierre Janaszak, 35 ans, qui se trouvait dans la salle de spectacle du Bataclan où des dizaines de personnes ont été tuées.

Assaut du Bataclan : aucun policier n'a été blessé selon les autorités. 

Les terroristes avaient des ceintures explosives, selon les dernières informations.

Les évacuations des victimes après les attaques de Paris.

Les assaillants du Bataclan auraient crié «C'est la faute de votre président, il n'a pas à intervenir en Syrie», selon un témoin présent sur les lieux.

Selon BFM TV, au moins cinq terroristes auraient été abattus au Bataclan et aux abords du Stade de France.

François Hollande, Christiane Taubira et Bernard Cazeneuve sont arrivés au Bataclan.

Elan de solidarité à la suite des attentats de Paris : derrière le hashtag #PorteOuverte les victimes des attentats peuvent aller se réfugier chez des Parisiens prêts à les accueillir.

D'après les dernières informations officielles, trois terroristes ont agi au Bataclan, deux au Stade de France.

Francois Hollande est arrivé boulevard Beaumarchais au poste de commandement avancé.

Au moment de l'attaque sur le Bataclan, les terroristes sont entrés dans la salle et se sont mis à tirer sur la foule.

Le bilan provisoire des attentats de Paris est de 118 morts.

Quatre terroristes ont été tués.

1 500 soldats sont actuellement mobilisés à Paris.

Le bilan des attentats de Paris serait actuellement de 112 morts.

Daesh aurait revendiqué les attentats de Paris, selon les médias.

François Hollande a annulé sa participation au G20 qui se déroulera en Turquie ce week end.

Plusieurs ambulances quittent actuellement le Bataclan. Les otages sont évacués.

La gauche et la droite auraient décidé de suspendre la campagne des élections régionales.

Les personnes qui sortent du Bataclan sont prises en charge par les secours dans un café situé à proximité.

L'assaut au Bataclan aurait fait des dizaines de morts. 

L'aéroport d'Orly a été fermé.

Assaut au Bataclan : 2 terroristes tués.

L'armée est déployée dans les rues de Paris.

Près de 10 000 militaires ont été déployés dans Paris.

Les autorités ont demandé aux journalistes de ne plus retransmettre d'images des abords du Bataclan, en raison de l'assaut que la BRI opère dans la salle de concert.

Des témoins rapportent que les assaillants auraient crié «Vous faîtes ça ?! On fait ça !», à propos de la Syrie.

L'assaut est donné au Bataclan

Des tirs entendus au Bataclan, l'assaut serait en cours.

Sept attaques ont eu lieu dans différents endroits de Paris.

Une personne a été interpelée aux alentours du Bataclan. Six à huit terroristes seraient à l'intérieur de la salle de concert.

Trois terroristes seraient toujours à l'intérieur du Bataclan. Un terroriste aurait été abattu.

Tous les établissements scolaires seront fermés jusqu'à nouvel ordre.

200 soldats Sentinelle envoyés en renfort sur les 10ème et 11ème arrondissements de Paris pour sécuriser la zone.

Des voitures de police blindées en plein centre de Paris.

La police recommande aux Parisiens de ne sortir qu'en «cas de nécessité».

Le plan «rouge multi-attentats» décrété pour la première fois.

La prise d'otages est toujours en cours au Bataclan.

Des attaques auraient lieu dans le quartier des Halles, au Centre Pompidou et au musée du Louvre à Paris.

François Hollande a annoncé la «fermeture des frontières».

«Les terroristes sont sur le territoire de l'Ile de France. Nous ferons tout pour les neutraliser». (François Hollande)

«Des perquisitions sont possibles dans toute l'Ile de France». (François Hollande)

Toutes les forces possibles sont mobilisées pour neutraliser les terroristes. (François Hollande).

Sur les réseaux sociaux des images montrent la situation rue de Charonne.

Une personnes raconte le «carnage» du Bataclan sur les réseaux sociaux, sans que cette affirmation puisse être vérifiée pour le moment.

Un conseil des ministres exceptionnel aura lieu dans 1 heure.

Les explosions du Stade de France mises à part, les fusillades ont eu lieu dans l'est de Paris. 

Anne Hidalgo, la maire de Paris arrive au Bataclan.

Le Bataclan est en train d'être évacué.

Le nouveau bilan serait de 60 morts.

Un des assaillants aurait crié «Allahu Akbar, c'est pour la Syrie», selon des témoins.

François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve tiennent une réunion d'urgence au ministère de l'Intérieur, place Beauvau.

Les journalistes présents sur place sont équipés de gilets par-balles.

Scènes de panique au stade de France. Les spectateurs ont envahi la pelouse.

Les explosions ont retenti jusque dans le Stade de France lors du match qui opposait la France à l'Allemagne comme on peut le voir sur les images de la retransmission du match.

David Cameron a réagit aux attentats sur son compte Twitter, assurant que le Royaume-Uni ferait «tout ce qu'il peut» pour aider les victimes.

Les lieux des fusillades dans Paris.

Le bilan s'alourdit à chaque minute. Il y aurait 13 morts rue Bichat (10ème arrondissement) et 15 à l'intérieur du Bataclan.

Il y aurait 60 personnes prises en otage au Bataclan.

François Hollande est arrivé Place Beauveau, il fera une déclaration très prochainement.

Le nombre d'explosions aux abords du Stade de France est porté à trois.

L'attaque à proximité du Stade de France aurait été menée avec une bombonne de gaz remplie de clous. Un procédé identique avait été utilisé lors des attentats de 1995 à Paris.

15 morts au bataclan. 3 autres morts s'ajoutent au lourd bilan.

Il se pourrait que l'explosion du Stade de France soit le fait d'un kamikaze.

Le métro parisien commence à être évacué et les trains ne marquent plus l'arrêt dans les stations situées à proximité des lieux où les fusillades se sont produites.

Place de la République, les policiers sont sur place. Le nombre des victimes reste à déterminer.

Des personnes sont encore présentes à l'intérieur de la salle du Bataclan. Certaines sources parlent d'une prise d'otages.

Une vidéo d'une des fusillades a fait son apparition sur les réseaux sociaux.

Les voitures de police et les cars de CRS continuent d'affluer sur les lieux des fusillades.

Plusieurs blessés au Stade de France.

François Hollande se rend actuellement au ministère de l'Intérieur pour faire le point.

Des blessés sont au sol rue Bichat (Xème arrondissement) où une fusillade se déroule en ce moment même.

Plusieurs fusillades sont toujours en cours en plein centre de Paris. Sept morts sont pour l'instant signalés. François Hollande a été évacué du stade de France où a lieu le match de football entre la France et l'Allemagne et où des explosions auraient retenti.

Il s'agit de l'attaque la plus grave depuis l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015.

130 victimes sont à déplorer.

Une autre fusillade a lieu dans la salle de concert du Bataclan à Paris.

François Hollande a été évacué du Stade de France où avait lieu le match France-Allemagne et à proximité duquel trois explosions ont également retenti.