Climat de panique en France après les attentats : les fausses alertes se multiplient
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Alors qu'il se réveille d'une nuit sanglante d'attentats sans précédent, le pays semble touché par un vent de panique et les fausses alertes se multiplient, compliquant ainsi le travail des forces de l'ordre, qui traquent toujours les terroristes.
Au lendemain des attaques, Paris est méconnaissable. L'état d'urgence décrété par le président François Hollande se traduit par des rues désertes et des militaires paradant dans la ville. De nombreux lieux d'habitude très fréquentés (grand magasins, écoles, parcs d'attractions ou centres culturels) ont été contraints de fermer par mesure de sécurité. C'est dans cette atmosphère que les fausses alertes se multiplient.
En début d'après midi, le 14 novembre, des renforts ont d'abord été envoyés vers Bagnolet, dans la banlieue sud-est de Paris, après que des bruits de tirs et d'explosions aient été rapportés par la mairie.
Des coups de feu et détonations auraient été entendues dans le bas de #Bagnolet / Porte de Bagnolet (source mairie)
— Aurélie Lebelle (@AurelieLebelle) 14 Novembre 2015
Mais il s'est ensuite avéré que les bruits avaient été causés par des pétards, utilisés lors d'une cérémonie de mariage.
Pas de coups de feu à Bagnolet, il s'agit de pétards tirés dans un mariage, selon la préfecture #AttaquesParishttps://t.co/UIzj1J1U3j
— 20 Minutes (@20Minutes) 14 Novembre 2015
Ensuite, c'est une autre piste que les forces de l'ordre ont exploitée. Une voiture, de type Citroën Berlingo, avait forcé un péage dans les Yvelines. Le journal Le Parisien révélait même que quatre personnes «lourdement armées» étaient à son bord.
Attention tout le monde! https://t.co/kwiPLtUspn
— kevin ambu (@AmbuKevin) 14 Novembre 2015
Mais là aussi, la piste s'est avérée erronée puisque le quotidien a ensuite expliqué qu'il s'agissait uniquement de la voiture «d'un homme qui a changé de trajectoire au dernier moment pour prendre un autre itinéraire».
Face à cette multiplication de fausses alertes, la préfecture de police a demandé, sur Twitter, de «ne pas relayer de fausses informations».
Ne diffusez et ne relayez pas de fausses informations ou de fausses rumeurs.
— Préfecture de police (@prefpolice) 14 Novembre 2015