Passe d'armes entre Renaissance et LFI à l'Assemblée sur l'affaire Quatennens (VIDEOS)

- Avec AFP

Députés LFI et Renaissance se sont escarmouchés à l'Assemblée nationale sur l'affaire Adrien Quatennens, le 4 octobre 2022.© Christophe ARCHAMBAULT Source: AFP
Députés LFI et Renaissance se sont escarmouchés à l'Assemblée nationale sur l'affaire Adrien Quatennens, le 4 octobre 2022.
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La rentrée parlementaire se poursuit avec son lot de tensions : alors que la députée de la majorité Aurore Bergé faisait allusion aux premières réactions de LFI concernant l'affaire Adrien Quatennens, des élus insoumis ont vertement protesté.

La députée Aurore Bergé (Renaissance) a évoqué ce 4 octobre lors d'une question au gouvernement les «hommes qui frappent leur femme», soit une une allusion claire au député Adrien Quatennens. De quoi mettre le feu aux poudres dans les rangs du groupe de La France insoumise (LFI) qui a vertement répliqué, l'une une de ses membres recevant un rappel à l'ordre.

Citant des exemples de femmes victimes de violences par leur compagnon et pour qui «tout a commencé par une gifle», la présidente du groupe Renaissance a demandé aux victimes : «Dès que vous recevez une gifle, allez porter plainte. Il ne faut pas avoir peur.»

Elle a enchaîné par une allusion explicite aux premières réactions de députés LFI et de Jean-Luc Mélenchon à l'affaire Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé sa femme, et qui fait l'objet d'une plainte déposée par celle-ci.

«Depuis plusieurs semaines on loue la vertu de celui qui reconnaît des faits de violences conjugales, on entend ceux qui parlent de leur affection pour un homme qui frappe sa femme», a-t-elle tancé. «On jette en fait des dizaines d'années de combat de nos associations qui ont permis aux victimes d'être accompagnées par la seule voix qui peut mettre un terme à leur souffrance, la voix judiciaire», a poursuivi la présidente de groupe. 

Sandrine Rousseau répond par un geste 

Si des députés de la majorité ont applaudi, son intervention a fait gronder les députés LFI, certains interpellant bruyamment Aurore Bergé, quand d'autres se contentaient de la regarder. 

L'écologiste Sandrine Rousseau a répondu à Aurore Bergé par un signe féministe, un triangle formé avec ses mains. «C'est le signe des manifestations féministes des années 1970 et c'est repris dans les manifestations féministes actuellement. Ca représente le vagin, le sexe des femmes», a-t-elle expliqué en dehors de l'hémicycle. 

Tentant de contenir cette bronca, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a infligé un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal à l'insoumise Danièle Obono, ce qui prive celle-ci du quart de son indemnité parlementaire pendant un mois.

La députée LFI a expliqué à la sortie de l'Hémicycle qu'elle réclamait «un milliard d'euros» dans le budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes, une revendication de plusieurs associations. Elle a dénoncé dans la foulée une «manipulation extrêmement indécente de Mme [Aurore] Bergé», et «un cirque absolument minable», rappelant les faits reprochés à Damien Abad ou Gérald Darmanin. «Ça montre à quel point ils n'en ont rien à faire de cette question, pour eux, c'est un outil de communication», a-t-elle fustigé au micro de BFMTV.

Le Premier ministre Elisabeth Borne a elle insisté sur l'action du gouvernement, «l'égalité entre les femmes et les hommes» étant la «grande cause des quinquennats d'Emmanuel Macron». «Seule l'institution judiciaire peut déterminer les faits, dire le droit et sanctionner. La lutte contre les violences conjugales est un combat fondamental», a-t-elle martelé, sous les protestations des insoumis.

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