BRAS DE FER

Le ministère du Commerce a annoncé un déficit record de la balance du commerce extérieur de biens eu égard notamment à l’envolée des prix de l’énergie. Les services s’en sortent mieux, mais sans sauver l’équilibre de la balance des paiements.
Le coût d’importation des sources d’énergie en très forte hausse pèse lourdement sur les échanges de marchandises de la France. Le déficit s’est alourdi de 14,5 milliards d’euros en juillet et pourrait dépasser 130 milliards sur l’année.
Avec l’envolée des cours des hydrocarbures, le solde commercial français s'effondre et devrait dépasser un déficit de 100 milliards d’euros en 2022. Les services – transports et flux financiers – se portent mieux, sans remettre en cause le déficit.
Face à la forte baisse des approvisionnements agricoles mondiaux liée aux sanctions occidentales contre la Russie, l'administration américaine encouragerait des acteurs économiques du secteur à reprendre leurs achats d'engrais russes.
La hausse des prix de l’énergie, provoquée par la reprise de l’activité économique au sortir des mesures de confinement, puis par les sanctions occidentales contre la Russie, a provoqué un effondrement de la balance commerciale française.
Le président russe et le chancelier autrichien ont échangé au sujet de la crise alimentaire mondiale qui se développe du fait du conflit ukrainien. Vladimir Poutine estime que les tentatives visant à rendre la Russie responsable sont «infondées».
Le déficit s'est creusé à à 84,7 milliards d'euros, selon les douanes, représentant le pire déficit commercial de l'histoire de France. Les causes sont liées en partie à la hausse des importations bien que Bruno Le Maire relève des éléments positifs.
En novembre, l’écart entre les exportations et les importations françaises a abouti à un déficit de 9 milliards d’euros, largement dû au renchérissement des matières premières. Plus inquiétant, le pays a dû importer de l’électricité.