La présidente de la Banque centrale européenne a estimé dans les colonnes du JDD qu'une annulation de la dette Covid-19 était «inenvisageable», car contraire au traité européen. Elle a ainsi battu en brèche la proposition de certains économistes.
Le débat sur la dette publique détenue par la Banque centrale européenne enfle alors qu'une nouvelle tribune d’économistes appelle à l’annuler. Pourtant, pour certains c’est inutile, car cette dette n’existe tout simplement pas.
La Banque centrale européenne sort le grand jeu et élargit son plan de soutien à la zone euro de 500 milliards d’euros pour le porter à 1 850 milliards. Mais quelles sont les limites de cette politique ultra-généreuse ?
Les Italiens en rêvent, les Français commencent à y songer : faudra-t-il un jour effacer la dette liée au Covid ? Alimenté par des plans de relance pharaoniques pour faire face à la pandémie, l’endettement public explose à travers l’Europe.
Les aides pour soutenir l'économie pendant la crise du Covid-19 ont considérablement alourdi la dette publique de la France. Bercy affirme qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts. Quelle stratégie choisir ? Décryptage par Jean-Marc Sylvestre.
Comment l'opinion publique a-t-elle évolué au cours de ces derniers mois de pandémie vis-à-vis de ses dirigeants et de leur gestion de la crise ? En France, en Allemagne et au Royaume-Uni, les sondages révèlent des situations différentes.
La Banque centrale européenne est passée outre les juges allemands qui lui reprochaient de financer directement les Etats. Entre avril et mai, elle a froidement racheté 100% de la nouvelle dette émise par l’Italie.
Dans une interview, Christine Lagarde a salué le projet de relance de 500 milliards d'euros proposé lundi par les dirigeants français et allemand. Elle a aussi appelé à moderniser le Pacte de stabilité et de croissance.
Alors que l'arrêt Karlsruhe vient de mettre un terme à la «la dérive de la Banque Centrale Européenne»,lui reprochant sa politique monétaire, Jacques Sapir revient sur l'origine du conflit et sur des principes de la démocratie. La fin de l'euro?
Afin de «sauvegarder» l’euro et «l’unité du droit européen», la Commission européenne envisage une procédure contre l’Allemagne. Le gouvernement polonais, lui, soutient le jugement rendu par la cour constitutionnelle allemande contre la BCE.
Dans son jugement du 5 mai, la plus haute juridiction allemande conteste la légitimité du programme de rachat d’actifs publics décidé par la Banque centrale européenne. Cette décision menace la zone euro et fait fi de la jurisprudence européenne.
Cette semaine dans C'est Cash, Olivier Delamarche et Thomas Bonnet se penchent sur les mesures des banques centrales face à la crise économique liée au Covid-19.
Cette semaine dans C’est Cash, Olivier Delamarche et Estelle Farge se questionnent sur l'Union européenne, touchée dans son entièreté par le coronavirus.
Avec un ton guerrier, l’exécutif pousse très loin la reprise en main de l’économie. Injonction au BTP de reprendre le travail, projets de nationalisations, interdiction des dividendes… L'Etat veut être partout, même là où on ne l’attendait plus.
L’idée d’un vaste plan de relance financé par des emprunts européens fait son chemin dans certaines capitales. Après avoir parlé de «coronabonds», Madrid et Rome font désormais référence à un «plan Marshall».
Financements quasi illimités des banques centrales, éclatement des critères de dette européens… La crise du Covid-19 fait voler en éclat les règles jusqu’ici sacro-saintes de la discipline budgétaire. Un changement durable ou temporaire ?
L’idée d’une émission de dette au nom de la zone euro fait son chemin. Elle est soutenue par neuf dirigeants européens dont Emmanuel Macron et a été évoquée en visio-conférence par la présidente de la BCE Christine Lagarde.
Les Etats du nord de l’Europe, Allemagne en tête, se sont toujours opposés à l’idée d’obligations émises au nom de la zone euro. Mais le représentant du Portugal au conseil de la BCE estime que le moment est venu de briser ce tabou.
Alors que la crise du coronavirus menace de paralyser l’économie mondiale, gouvernements et banques centrales dégainent des plans d’urgence massifs pour limiter les dégâts… Des mesures pas toujours suffisantes aux yeux des marchés financiers.
Après un faux pas la semaine passée, la Banque centrale européenne a annoncé un plan massif de rachat de dette censé rassurer les marchés financiers. Si la nouvelle a été bien accueillie par le secteur, la méthode semble montrer ses premières limites