BRAS DE FER

Le marché de l’immobilier connaît un recul inédit depuis sept ans en France. Accompagnant une baisse relative des prix, les conditions d’emprunt se durcissent. Les Français sont de moins en moins nombreux à concrétiser leurs projets d’achat.
Selon l’observatoire Crédit Logement CSA, le nombre de prêts immobiliers accordés a été divisé par deux entre juillet 2022 et 2023. L’inflation et la hausse des taux d’intérêt participent de ce recul et inquiètent le secteur.
Face à une inflation qui atteint encore 8,75% dans la zone euro, la BCE a de nouveau monté ses taux directeurs d’un demi point de pourcentage. Et cela alors qu’aux Etats-Unis les hausses des taux ont déjà provoqué la faillite d’une banque.
Une hausse d’un demi-point de pourcentage de ses taux directeurs est attendue aujourd’hui de la Banque centrale européenne. Elle pèsera sur le coût du crédit et ne devrait pas suffire à ramener l’inflation au rythme voulu par Francfort.
Dans le sillage de la Fed, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a annoncé une nouvelle hausse de ses taux directeurs. A hauteur de 50 points de base, elle est moins brutale que les précédentes.
A l’heure du match de coupe du monde de football opposant la France et la Pologne, François Villeroy de Galhau a prédit sur LCI une poursuite, mais à un rythme ralenti, des hausses de taux directeurs la BCE et le ralentissement de ses achats d’actifs
La croissance économique dans la zone euro a enregistré un net ralentissement au troisième trimestre selon Eurostat. Les risques de récession s'intensifient face à l'envolée de l'inflation, à un nouveau sommet en octobre.
Tandis que Berlin fait exploser son budget pour aider particuliers et entreprises contre l’avis de l’influent gouverneur de la Bundesbank, Emmanuel Macron plaide à mots couverts contre une nouvelle hausse des taux.
Une émission animée par Amira Bendjaballah Jean-Pierre et décryptée par Olivier Delamarche, avec Anice Lajnef, ex-trader et spécialiste de la finance.
Le chef économiste de l'institution chargée des politiques monétaires a proposé d'imposer davantage les plus aisés et les grandes entreprises afin d'aider ceux qui souffrent le plus de l'inflation et d'éviter de creuser les déficits publics.
La zone euro s'expose à une «récession» pour l'année 2023 en cas de «coupure totale» des livraisons de gaz russe, a prévenu lors d'une conférence de presse la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.
Une émission animée par Amira Bendjaballah Jean-Pierre et décryptée par Olivier Delamarche, avec l’économiste Philippe Murer.
Depuis un forum au Portugal, la présidente de la Banque centrale européenne a reconnu que l’inflation était un défi pour sa politique monétaire. Sa préoccupation : relever les taux sans plonger la zone euro dans la récession.
La présidente de la banque centrale européenne s'est attaquée frontalement aux cryptomonnaies qui, selon elle, «ne valent rien». Avec l'idée de voir un jour l'émergence d'un euro numérique dont la BCE aurait le contrôle.
La hausse brutale des taux d'intérêt menace la stabilité financière des Etats largement endettés de la zone euro. Certains indicateurs, comme l’écart entre les taux allemands et ceux d’autres pays, rappellent la crise de la dette de 2010.
Stimulée par la hausse des prix de l’énergie, l’inflation a atteint en Espagne son plus haut niveau depuis décembre 1986. Pour l’ensemble la zone euro, la Banque centrale européenne a relevé sa prévision de hausse des prix de +3,2% à +5,1%.
La présidente de la BCE a été promue commandeur de l'ordre national du Mérite par le président. Quelques jours plus tôt, selon Les Echos, Nicolas Sarkozy aurait soufflé à Emmanuel Macron le nom de Christine Lagarde comme potentiel Premier ministre.
Dans cet épisode de C’est Cash, Estelle Farge et Olivier Delamarche se questionnent sur une suppression de la dette détenue par la Banque Centrale Européenne.
Après des années de largesses, les grandes Banques centrales entament la normalisation de leurs politiques monétaires. Mais comment agir sur les vannes du crédit sans peser sur une croissance qui s’essouffle déjà, comme c’est le cas en Europe ?
Dans sa chronique éco, Jacques Sapir est revenu sur le 20e anniversaire de l’euro, introduit en janvier 2002, et ses conséquences sur l’économie, y compris sur la perte de revenus des Français ou encore sa compétitivité face au dollar américain.