Retrouvez sur RT France toutes les actualités politiques liées au Pérou et à Pedro Castillo, proclamé président le 20 juillet 2021.
SIDERANT

Des centaines de Péruviens ont pris la direction de la capitale du pays afin de reprendre les manifestations visant à pousser Dina Boluarte à quitter la présidence alors que le Pérou traverse une importante crise politique.
Amnesty International a présenté à la présidente du Pérou, Dina Boluarte, des preuves que des agents des forces de l'ordre ont fait un usage meurtrier de la force dans leur répression des manifestants qui réclament sa démission depuis décembre 2022.
Le bureau du procureur du Pérou annonce enquêter sur la mort de manifestants. Des policiers et des militaires sont visés pour les meurtres d'au moins huit personnes, dont un mineur, lors de manifestations à Ayacucho le 15 décembre.
Pour la quatrième fois depuis décembre, le Congrès rejette un projet de loi visant à avancer les élections et à organiser un référendum sur une assemblée constituante, comme le demandent les manifestants mobilisés depuis la destitution de Castillo.
Les tensions ne faiblissent pas au Pérou. La mobilisation se poursuit dans la capitale ainsi que dans les campagnes. Une motion de vacance a été déposée contre la présidente pour dénoncer sa gestion des forces de l'ordre.
Après être venus par leurs propres moyens des quatre coins du Pérou, des milliers de manifestants ont marché à Lima pour demander la démission de la présidente Dina Boluarte, le retour de Pedro Castillo et l'organisation de nouvelles élections.
Des Péruviens, souvent de condition modeste, ont décidé de marcher sur la capitale Lima pour exiger le retour du président Pedro Castillo, la démission de son successeur Dina Boluarte et la tenue de nouvelles élections.
Le parquet péruvien a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire contre la présidente Dina Boluarte pour «crimes présumés de génocide» après la répression des manifestations qui a fait 40 morts depuis début décembre 2022.
Gustavo Petro, le président colombien, a estimé que l'incarcération du président déchu péruvien Pedro Castillo était un «scandale». Il a également demandé «l'ouverture d'un dialogue politique», alors que les manifestations se poursuivent au Pérou.
Alors que la Cour suprême péruvienne a annoncé que Pedro Castillo serait maintenu en détention après sa destitution, les manifestations de soutien au président déchu se poursuivent dans tout le pays et ont fait au moins 18 morts.
Malgré l'annonce d'élections anticipées en 2024, de nouvelles manifestations ont fait cinq morts au Pérou. Les manifestants demandent le retour du dirigeant de gauche Pedro Castillo, destitué et arrêté. Mexique, Argentine et Colombie le soutiennent.
Dina Boluarte a pris la parole de nuit pour annoncer qu'un scrutin anticipé aurait lieu dès 2024, et proclamé l'état d'urgence dans les régions les plus touchées par les manifestations réclamant la libération de l'ex-président Pedro Castillo.
Placé en détention provisoire après sa destitution par le Parlement péruvien, Pedro Castillo a fait une demande d'asile au président mexicain. L'ex-président péruvien est accusé entre autres de corruption et de trafic d'influence.
Ce 7 décembre, le Parlement du Pérou a voté la destitution du président Pedro Castillo, ignorant l'annonce par le dirigeant de gauche de sa dissolution. Romain Migus, journaliste et fondateur du site «Les 2 rives», répond à RT France sur ce sujet.
Le Parlement du Pérou a voté ce 7 décembre la destitution du président Pedro Castillo, peu après l'annonce par ce dernier de sa dissolution, ainsi que du placement du pays en état d'urgence.
A l'initiative des transporteurs routiers, des manifestations violentes ont eu lieu contre l'augmentation des prix du carburant, conduisant le gouvernement de gauche de Pedro Castillo à décréter un couvre-feu dans plusieurs villes, dont la capitale.
La valse des ministres continue au Pérou avec un quatrième gouvernement en six mois. En cause, l’impuissance de Castillo à forger des alliances parlementaires dans un Congrès fragmenté et un pays instable au niveau institutionnel.
Le président péruvien va pouvoir retrouver un peu de tranquillité après que le Congrès a voté contre une motion de destitution le visant. Le propre parti qui l'a porté au pouvoir s'était retourné contre lui avant de finalement voter contre la motion.
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