SIDERANT

Le président américain Donald Trump vient de revenir, le 31 janvier, sur la décision de Barack Obama de se plier partiellement au traité d'interdiction des mines antipersonnel d'Ottawa de 1997, autorisant désormais l'utilisation des mines «avancées».
Le président français a laissé entendre qu'il souhaitait convaincre Washington de maintenir ses forces en Afrique et en particulier au Sahel. Les Etats-Unis, de fait, ont déclaré envisager de réduire leurs ressources militaires sur le continent.
Selon le New York Times, les Etats-Unis pourraient bientôt réduire considérablement le nombre de leurs soldats présents en Afrique de l'Ouest, voire tous les retirer. Le Pentagone voudrait réorienter son dispositif vers la Chine et la Russie.
Le ministère de la Défense russe a mis en cause Washington dans l'exploitation et la contrebande de pétrole dans la région de Deir ez-Zor. Les Américains avaient déjà fait valoir leurs droits à disposer des plus importants champs pétroliers syriens.
A la veille de l'expiration du cessez-le-feu annoncé par la Turquie dans le nord de la Syrie, des véhicules militaires américains ont essuyé des jets de projectiles de la part d'habitants d'une ville kurde.
Le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a annoncé que «moins» de 1 000 soldats s’apprêtaient à évacuer le nord de la Syrie. Le Pentagone veut éviter aux forces américaines dans la région d'être prises entre les feux turcs et kurdes.
Alors qu'il s'envolait pour une visite au Royaume-Uni, le Premier ministre israélien a appelé à accentuer la «pression» sur l'Iran. A l’approche des législatives du 17 septembre, il a réprouvé l'invitation par la France de dirigeants iraniens au G7.
Mark Esper a confirmé l'information, rapportée le mois dernier par les médias américains, selon laquelle Hamza Ben Laden, un des fils de l'ancien leader d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden, aurait trouvé la mort. Il n'a pas donné de détails sur l'opération.
Dans un contexte international tendu pour les Etats-Unis, notamment impliqués dans un bras de fer avec l’Iran, le Sénat a finalement nommé le successeur de Jim Mattis : Mark Esper, proche du néoconservateur Mike Pompeo, dirigera le Pentagone.