Pour rétablir «pratiquement toutes» les sanctions contre l'Iran, Donald Trump veut utiliser le «snapback», un mécanisme prévu par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors même les Etats-Unis ont quitté unilatéralement cet accord.
Washington a confirmé des informations du Wall Street Journal sur la saisie de la cargaison de 4 tankers transportant du pétrole iranien à destination du Venezuela. L'ambassadeur iranien à Caracas avait précédemment dénoncé «un mensonge» à ce sujet.
Elliott Abrams, déjà émissaire de Washington au Venezuela, vient d'être nommé représentant des Etats-Unis pour l'Iran. Téhéran a réagi avec indifférence à cette nomination, estimant que les émissaires américains étaient tous les mêmes.
Les Gardiens de la révolution islamique ont annoncé le lancement «avec succès» du premier satellite militaire iranien, depuis le désert de Markazi.
Des milliers d'Iraniens ont célébré les 41 ans de la République islamique d'Iran dans un contexte de tension extrême avec les Etats-Unis, ce fut l'occasion pour le président iranien de tenter en un discours de galvaniser leur ferveur patriotique
Le Premier ministre canadien a entre autres fustigé le comportement des Etats-Unis vis-à-vis de l'Iran, arguant que Washington avait favorisé les troubles dans la région. De son côté, Hassan Rohani appelle à former un tribunal spécial.
Des messages voire des comptes d'internautes ou de journalistes iraniens ont été supprimés sur Instagram. Motif : ils soutenaient le général Soleimani, exécuté par Washington. Une façon de se conformer aux sanctions américaines, selon Facebook.
Le dirigeant américain a apporté son soutien aux manifestants qui se sont rassemblés en Iran après que Téhéran a reconnu avoir abattu par erreur un avion civil, faisant 176 mors, quelques jours après la frappe américaine contre le général Soleimani.
Après l'intervention américaine en Irak, la situation ne cesse de se tendre entre les Etats-Unis et l'Iran. Donald Trump a menacé la République islamique de représailles violentes en cas de riposte, alors que les cérémonies d’hommage se poursuivent.
Le contre-amiral Ali Fadavi, commandant en chef adjoint des Gardiens de la Révolution, a attesté avoir reçu une missive de Washington préconisant l'Iran à «se venger proportionnellement» de l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.
Le site du Selective Service System est resté inaccessible en raison d'un trafic trop important après l'opération américaine menée en Irak le 3 janvier. Une conscription d'office ne semble néanmoins pas envisageable.
Les dirigeants russe et français, qui se sont joints par téléphone, partagent la même analyse de la situation suite à l'assassinat du général iranien Soleimani qui fait selon eux peser un sérieux risque d'escalade des tensions dans la région.
Le chef des Gardien de la révolution a inauguré de nouvelles peintures murales dans l’ancienne ambassade américaine de Téhéran, prise d'assaut par des étudiants en novembre 1979. Ces œuvres offrent une critique de la volonté hégémonique américaine.
Frédéric Taddeï reçoit Gabriel Martinez-Gros, auteur de «L’Empire islamique – VIIe – XIe siècle» aux éditions Passés composés.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont arrêté un opposant qui serait lié aux «services de renseignements français». Rouhollah Zam a dirigé une chaîne sur télégram opposée au gouvernement durant les contestations de l'hiver 2017-2018.
Venant confirmer des informations du Financial Times, le département d'Etat américain a confié avoir tenté d'offrir plusieurs millions de dollars au capitaine indien de l'Adrian Darya 1 afin de saisir le tanker iranien. En vain.
Selon CNN, le Pentagone s’apprêterait à déployer 500 soldats supplémentaires en Arabie Saoudite pour contrer la menace iranienne. Une annonce non confirmée par l’exécutif américain alors que la monarchie dérange de plus en plus outre-Atlantique.
Les Pasdaran ont indiqué avoir «confisqué» un pétrolier britannique, le Stena Impero, dans le détroit d'Ormuz pour «non respect du code maritime international». Le Royaule-Uni a immédiatement réagi, parlant d'une «saisie inacceptable».
Les Pasdaran ont déclaré avoir arraisonné, dans le détroit d'Ormuz, un «tanker étranger» accusé de «contrebande» de carburant dans le Golfe. L'identité du navire n'a pas été communiquée, mais certains pensent à un navire battant pavillon panaméen.
Après avoir évoqué une «menace imminente» de l'Iran, les Etats-Unis ont accru leur présence militaire dans le Golfe. Depuis son retrait de l'accord sur le nucléaire, Washington exerce une pression maximale sur Téhéran autant économique que politique.