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Le chef de la diplomatie iranienne a prévenu que son pays se tenait prêt à prendre des mesures «réciproques» et à «mettre des entités des armées des pays européens sur la liste terroriste» si l'UE s'en prenait aux Gardiens de la Révolution.
L'Iran a mis en garde Bruxelles le 18 janvier de «conséquences négatives» en cas d'inscription des Gardiens de la révolution sur la liste des organisations terroristes. La force Al Qods et les Bassidji sont également dans le viseur de l'UE.
Selon l'agence de presse iranienne Irna, un membre des Gardiens de la Révolution iraniens a été abattu «de quatre balles devant sa maison». Depuis plusieurs mois, l'Iran est secoué par une vague de manifestations qui ont causé des centaines de morts.
Les autorités iraniennes ont annoncé l'arrestation d'un «groupe de saboteurs» ayant des liens avec l'Allemagne et les Pays-Bas. Ils avaient tenté de se procurer des armes pour mener des «activités contre la sécurité nationale», selon Téhéran.
L'Iran a mis en cause l'Etat hébreu dans la mort d'un haut gradé du corps des Gardiens de la Révolution, causée par une bombe artisanale non loin de la capitale syrienne, et a promis des représailles.
Ce 14 novembre, l'Iran a lancé une nouvelle série de frappes de missiles et de drones contre des groupes d'opposition kurdes iraniens basés au Kurdistan d'Irak voisin. Pour Téhéran, cette opération vise à protéger sa sécurité intérieure.
En réponse à la vague de protestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, plusieurs milliers d'Iraniens ont défilé pour défendre le gouvernement face à un mouvement accusé de violer les préceptes religieux et de faire le jeu des Etats-Unis.
Sans nommer directement Israël, le chef du corps des Gardiens a affirmé que les «sionistes» étaient responsables de la mort du colonel Sayyad Khodaï, abattu par des motards le 22 mai dans l'est de la capitale iranienne.
Téhéran a annoncé avoir arrêté trois individus en cheville avec les services de renseignement israéliens, qui auraient été impliqués dans la publication d'informations et de documents confidentiels.
Une reproduction grandeur nature de la centrale nucléaire israélienne de Dimona a été anéantie par 16 missiles balistiques et cinq drones suicides déployés par le Corps des gardiens de la révolution islamique, qui évoque un «avertissement sérieux».
Pour rétablir «pratiquement toutes» les sanctions contre l'Iran, Donald Trump veut utiliser le «snapback», un mécanisme prévu par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors même les Etats-Unis ont quitté unilatéralement cet accord.
Washington a confirmé des informations du Wall Street Journal sur la saisie de la cargaison de 4 tankers transportant du pétrole iranien à destination du Venezuela. L'ambassadeur iranien à Caracas avait précédemment dénoncé «un mensonge» à ce sujet.
Elliott Abrams, déjà émissaire de Washington au Venezuela, vient d'être nommé représentant des Etats-Unis pour l'Iran. Téhéran a réagi avec indifférence à cette nomination, estimant que les émissaires américains étaient tous les mêmes.
Les Gardiens de la révolution islamique ont annoncé le lancement «avec succès» du premier satellite militaire iranien, depuis le désert de Markazi.
Des milliers d'Iraniens ont célébré les 41 ans de la République islamique d'Iran dans un contexte de tension extrême avec les Etats-Unis, ce fut l'occasion pour le président iranien de tenter en un discours de galvaniser leur ferveur patriotique
Le Premier ministre canadien a entre autres fustigé le comportement des Etats-Unis vis-à-vis de l'Iran, arguant que Washington avait favorisé les troubles dans la région. De son côté, Hassan Rohani appelle à former un tribunal spécial.
Des messages voire des comptes d'internautes ou de journalistes iraniens ont été supprimés sur Instagram. Motif : ils soutenaient le général Soleimani, exécuté par Washington. Une façon de se conformer aux sanctions américaines, selon Facebook.
Le dirigeant américain a apporté son soutien aux manifestants qui se sont rassemblés en Iran après que Téhéran a reconnu avoir abattu par erreur un avion civil, faisant 176 mors, quelques jours après la frappe américaine contre le général Soleimani.
Après l'intervention américaine en Irak, la situation ne cesse de se tendre entre les Etats-Unis et l'Iran. Donald Trump a menacé la République islamique de représailles violentes en cas de riposte, alors que les cérémonies d’hommage se poursuivent.
Le contre-amiral Ali Fadavi, commandant en chef adjoint des Gardiens de la Révolution, a attesté avoir reçu une missive de Washington préconisant l'Iran à «se venger proportionnellement» de l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.