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Jean-Yves Le Drian rappelle la doctrine française pour les djihadistes et leurs familles de nationalité française retenus sur zone irako-syrienne : la France rapatrie les enfants, mais pas les adultes qui devront être jugés sur place.
La cour d'assises spéciale de Paris a condamné ce 8 février un Français d'origine arménienne appartenant à la communauté yézidie à 12 ans de réclusion criminelle pour participation à une association de malfaiteurs terroriste.
Dans une tribune publiée dans Le Monde le 4 octobre, 175 parlementaires français ont appelé le gouvernement à «rapatrier immédiatement» les enfants français et leurs mères, «détenus arbitrairement» dans des camps du nord-est de la Syrie.
Ce djihadiste français a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans par la cour d'assises spéciale de Paris, pour des crimes commis entre 2013 et 2015 en Syrie au sein du groupe Etat islamique.
François n'était pas de permanence le 13 novembre 2015 mais il a été rappelé au travail car il est policier scientifique. Pendant plusieurs jours, il a procédé à l'identification des corps des attentats, victimes et bourreaux. Témoignage.
Pour des raisons humanitaires et afin qu'elle puisse être jugée en France, les avocats de Mélina Boughedir, une Française condamnée à perpétuité en Irak pour avoir rejoint Daesh, demandent au président de la rapatrier.
Selon les informations de plusieurs médias belges, la police fédérale du pays redouterait l'arrivée d'Afghans fondamentalistes qui entreraient sur le territoire en fuyant les Taliban. Un email urgent aurait été envoyé aux services compétents.
Dans une tribune, une centaine d'artistes, de médecins, d'universitaires ou encore de magistrats ont demandé que la France organise le rapatriement de ces personnes actuellement détenues en Syrie.
La nouvelle secrétaire générale de l'ONG Amnesty international Agnès Callamard met notamment en cause les restrictions au droit de manifester et la politique étrangère de la France – y compris le retour au cas par cas des enfants de djihadistes.
La ministre de la Citoyenneté Marlène Schiappa a employé le 14 mars l'expression «djihadisme d'atmosphère» à propos d'une nouvelle forme de terrorisme islamiste évanescent, sans commanditaire. Le concept, récent, vient du politologue Gilles Kepel.
Lors d'une audition au Sénat, le général François Lecointre a répliqué indirectement aux propos de l'ancienne otage Sophie Pétronin et rappelé que le groupe qui la détenait est bien «terroriste» et pas «un groupe armé d'opposition au régime malien.»
Racheté par des mercenaires, puis livré aux autorités turques avant d'être expulsé vers la France, le djihadiste montpelliérain Othman Garrido a finalement été mis en examen par le Pnat pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste».
Des djihadistes françaises détenues dans les camps de rétention par les Kurdes dans la zone irako-syrienne seraient parvenues à s'échapper pour rejoindre la France via la Turquie ou pour rejoindre leurs camarades de Daesh en Syrie.
Dans ce nouvel épisode, Alain Juillet se penche sur le djihadisme en France et revient sur le défi sécuritaire qui en découle.
Après la condamnation à 12 ans de réclusion de Reda Hame, recrue d'Abdelhamid Abaaoud, le cerveau des attentats de Paris du 13 novembre 2015, le parquet national antiterroriste a fait appel. Il avait requis la peine maximale.
Invitée de RTL ce 24 février, la ministre de la Justice a expliqué que 43 détenus pour terrorisme seraient libérés en 2020 et une soixantaine d'ici 2021. «Les services de renseignement les suivent de manière très précise», a-t-elle assuré.
C'est un procès pour le moins surréaliste de djihadistes presque tous présumés morts au nom du «califat» islamique. Des «fantômes» condamnés le 17 janvier à des peines allant de 25 ans à la perpétuité.
Condamné à sept ans de prison en 2013 pour avoir rejoint un groupe islamiste radical en Syrie, Flavien Moreau a été libéré, ce 13 janvier. Il devra se soumettre à certaines obligations, comme le fait de résider à un endroit précis.
Une trentaine de militaires français ont rejoint les rangs djihadistes depuis sept ans, selon un rapport du CAT, une structure indépendante. Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées a fait part de son extrême attention concernant ce phénomène.
Dans un entretien à Paris Match, le président syrien a assuré que les djihadistes détenus dans les prisons kurdes seraient bien jugés en Syrie en cas d'accord entre les deux parties. Il est par ailleurs revenu sur le rôle de la France sur le terrain.