CRISE EN ARMENIE

Bryan d'Ancona, parti en Syrie en 2013, s'est présenté au consulat de France à Istanbul pour demander son retour. L'ancien djihadiste doit être expulsé de Turquie et risque d'être poursuivi pour «relation avec une entreprise terroriste».
Condamné à la prison en 2018 pour avoir combattu dans les rangs de Daesh en Syrie, un Franco-Marocain s’est vu déchoir de sa nationalité française. Depuis 2013, au moins 1 700 Français seraient partis combattre au Levant.
Dix femmes rapatriées la semaine dernière en France depuis des camps de prisonniers djihadistes de Syrie ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placées en détention provisoire.
La France a procédé à un nouveau rapatriement de Syrie. Au total, 15 femmes de djihadistes et 40 enfants – dont la majorité est née sur place– qui étaient détenus dans les prisons kurdes. Pour Marine le Pen, cette décision est «une véritable folie».
La veuve de Samy Amimour, un des assaillants du Bataclan, a été rapatriée en juillet avec 15 autres femmes revenues de Syrie. Mise en examen et placée en détention provisoire, elle affirmait en 2015 avoir encouragé son époux à commettre l'attentat.
La CEDH a estimé, à une large majorité, que la France avait enfreint certains points de la Convention européenne des droits de l'homme et lui a demandé de réexaminer les demandes de rapatriement de familles de djihadistes présentes en Syrie.
Jean-Yves Le Drian rappelle la doctrine française pour les djihadistes et leurs familles de nationalité française retenus sur zone irako-syrienne : la France rapatrie les enfants, mais pas les adultes qui devront être jugés sur place.
La cour d'assises spéciale de Paris a condamné ce 8 février un Français d'origine arménienne appartenant à la communauté yézidie à 12 ans de réclusion criminelle pour participation à une association de malfaiteurs terroriste.
Dans une tribune publiée dans Le Monde le 4 octobre, 175 parlementaires français ont appelé le gouvernement à «rapatrier immédiatement» les enfants français et leurs mères, «détenus arbitrairement» dans des camps du nord-est de la Syrie.
Ce djihadiste français a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans par la cour d'assises spéciale de Paris, pour des crimes commis entre 2013 et 2015 en Syrie au sein du groupe Etat islamique.
François n'était pas de permanence le 13 novembre 2015 mais il a été rappelé au travail car il est policier scientifique. Pendant plusieurs jours, il a procédé à l'identification des corps des attentats, victimes et bourreaux. Témoignage.
Pour des raisons humanitaires et afin qu'elle puisse être jugée en France, les avocats de Mélina Boughedir, une Française condamnée à perpétuité en Irak pour avoir rejoint Daesh, demandent au président de la rapatrier.
Selon les informations de plusieurs médias belges, la police fédérale du pays redouterait l'arrivée d'Afghans fondamentalistes qui entreraient sur le territoire en fuyant les Taliban. Un email urgent aurait été envoyé aux services compétents.
Dans une tribune, une centaine d'artistes, de médecins, d'universitaires ou encore de magistrats ont demandé que la France organise le rapatriement de ces personnes actuellement détenues en Syrie.
La nouvelle secrétaire générale de l'ONG Amnesty international Agnès Callamard met notamment en cause les restrictions au droit de manifester et la politique étrangère de la France – y compris le retour au cas par cas des enfants de djihadistes.
La ministre de la Citoyenneté Marlène Schiappa a employé le 14 mars l'expression «djihadisme d'atmosphère» à propos d'une nouvelle forme de terrorisme islamiste évanescent, sans commanditaire. Le concept, récent, vient du politologue Gilles Kepel.
Lors d'une audition au Sénat, le général François Lecointre a répliqué indirectement aux propos de l'ancienne otage Sophie Pétronin et rappelé que le groupe qui la détenait est bien «terroriste» et pas «un groupe armé d'opposition au régime malien.»
Racheté par des mercenaires, puis livré aux autorités turques avant d'être expulsé vers la France, le djihadiste montpelliérain Othman Garrido a finalement été mis en examen par le Pnat pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste».
Des djihadistes françaises détenues dans les camps de rétention par les Kurdes dans la zone irako-syrienne seraient parvenues à s'échapper pour rejoindre la France via la Turquie ou pour rejoindre leurs camarades de Daesh en Syrie.
Dans ce nouvel épisode, Alain Juillet se penche sur le djihadisme en France et revient sur le défi sécuritaire qui en découle.