Belgique : la police fédérale s'inquiète de l'arrivée d'Afghans radicaux
Selon les informations de plusieurs médias belges, la police fédérale du pays redouterait l'arrivée d'Afghans fondamentalistes qui entreraient sur le territoire en fuyant les Taliban. Un email urgent aurait été envoyé aux services compétents.
Selon les informations de plusieurs médias belges du groupe Mediahuis, notamment Het Nieuwsblad, la police fédérale belge redouterait l'arrivée de «fondamentalistes en provenance d’Afghanistan» et aurait alerté les services compétents en la matière, en particulier ceux qui supervisent les centres d'asile.
La ministre belge de l'Intérieur, Annelies Verlinden serait également sur le qui-vive. Ce message urgent à usage interne contiendrait une mise en garde sur les risques que comportent cette «vague migratoire considérable à venir».
Par ailleurs, selon cette même source, les forces de sécurité belges souhaiteraient obtenir une «aperçu rapide de ce qu'impliquera» cette arrivée importante de nouveaux migrants afghans sur le territoire.
Enfin, ce courrier mentionnerait aussi le «comportement très violent» de certains Afghans déjà présents dans ces centres d'asile.
Selon LeVif.be, la police fédérale et le ministère de l'Intérieur craignent surtout «que les réfugiés afghans, y compris les passeurs, les extrémistes et les recruteurs, tentent d'entrer dans le pays par toutes sortes de moyens».
France : cinq Afghans déjà sous surveillance, dont un en garde à vue
En France, le 23 août un Afghan rapatrié en France, présumé proche des Taliban par les autorités françaises, a été placé sous surveillance ainsi que quatre autres rapatriés proches de lui, avait appris l'AFP auprès du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Ces cinq hommes ont fait l'objet d'une «mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas)», prévue dans le cadre des lois antiterroristes. Un homme a particulièrement retenu l'attention des autorités.
Ce 24 août, l'un des cinq Afghans placés sous surveillance a déjà été placé en garde à vue, selon une source proche de BFMTV, confirmant des informations d'Europe 1.
Le migrant mis en cause n'aurait pas respecté une des conditions de surveillance : ne pas quitter le département de la Seine-Saint-Denis (à Noisy-le-Grand) pour des raisons sanitaires et sécuritaires.
Selon cette même source, il ne s'agit cependant pas du «principal profil qui inquiétait les autorités», mais d'un membre de sa famille qui était placé sous surveillance sous les modalités de la mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas). L'individu aurait été interpellé dans Paris le soir du 23 août.