BRAS DE FER

A l'occasion d'un entretien diffusé à l'heure de grande audience sur la télévision publique italienne, Emmanuel Macron a tenté d'apaiser la crise diplomatique franco-italienne, soulignant l'importance selon lui de «réinventer le rêve européen».
Une première demande d'extradition a été reçue par la France de la part de l'Italie. Elle vise un ancien militant d'extrême gauche durant les «années de plomb». Matteo Salvini avait exigé mi-mars l'extradition de tous les réfugiés italiens en France.
A l'appel du collectif Résistance 06, des Gilets jaunes, dont Maxime Nicolle, ont voulu passer en Italie, mais les forces de l'ordre se sont interposées entraînant une pagaille à la frontière. Chou blanc, les manifestants sont restés en France.
S'ils assument leurs critiques à l'égard du gouvernement français, les deux ministres italiens Matteo Salvini et Luigi Di Maio ont tous deux assuré être disponibles au dialogue avec Paris après le rappel de l'ambassadeur de France en Italie.
La France a rappelé son ambassadeur en Italie pour «consultations», après des «accusations répétées, d[es] attaques sans fondements, d[es] déclarations outrancières», selon un communiqué du Quai d'Orsay.