BRAS DE FER

L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands pays producteurs d'or noir, ont décidé de réduire une nouvelle fois leur production jusqu'à fin 2023. Riyad opère une coupe d'un million de barils par jour et Moscou de 300 000.
Riyad prolongera sa réduction de production de pétrole d'un million de barils et Moscou réduira ses exportations de 500 000 barils par jour au mois d'août. Cette énième coupe vise à augmenter les prix de l'or noir, actuellement en berne.
Le secrétaire d'État américain est en visite en Arabie saoudite du 6 au 8 juin. Baisse de la production de pétrole, sanctions à l'égard de la Russie et divergences sur les sujets régionaux, les désaccords sont nombreux entre Washington et Riyad.
Les prix du pétrole bondissent ce 2 avril après l'annonce surprise par plusieurs grands pays exportateurs d'une réduction dès mai de leur production, présentée comme une «mesure de précaution» pour stabiliser le marché.
L'Irak, l'Algérie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït, ont annoncé une réduction de leur production de pétrole. Une «précaution» visant à stabiliser le marché. Moscou va pour sa part prolonger la réduction de sa production.
Les pays producteurs de pétrole de l'Opep+ ont maintenu ce 4 décembre leur quotas de production dans un climat très incertain, à la veille de l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions visant le brut russe.
Le G7 demande aux pays producteurs de pétrole d'augmenter leur production pour faire baisser les prix et empêcher ainsi les gains économiques de la Russie. Le groupe entend également plafonner le prix des hydrocarbures russes.
Estimée en 2021 à 96,9 millions de barils par jour, la demande mondiale de pétrole grimperait à 109,5 millions d'ici 2035 selon un rapport de l'OPEP rendu public. L' organisation prévoit en revanche une baisse de la demande des pays Hors-OCDE.
En réponse au refus des pays de l’Opep+ de s’aligner sur les demandes de Washington en matière de production pétrolière, plusieurs élus démocrates appellent à sanctionner Riyad. Au Congrès, un projet de loi anti-Opep refait surface.
Dénonçant la crise énergétique engendrée par les sanctions «irrationnelles» prises contre la Russie, le président vénézuélien a assuré que son pays était en mesure d'augmenter les volumes d'or noir et de gaz destinés au marché mondial.
Le vice-Premier ministre russe chargé de l'Energie Alexandre Novak a estimé que les Européens seraient les premiers à être affectés par les sanctions antirusses, et notamment par l'embargo décidé par l'Union européenne pour des raisons «politiques».
Les pays producteurs de pétrole ont décidé ce 2 juin d'un accroissement des volumes d'or noir pour l'été 2022, espérant stabiliser des marchés toujours orientés à la hausse sur fond de conflit en Ukraine et d'embargo européen sur le pétrole russe.
Le secrétaire général de l'OPEP et le président vénézuélien se sont rencontrés le 12 mai à Caracas pour discuter de la situation internationale, et ont tous deux convenu que le pétrole ne devait «pas être politisé» en raison du conflit en Ukraine.
Le groupe des pays exportateurs de pétrole a préservé ses rapports avec la Russie en refusant d'augmenter largement sa production de pétrole pour faire face à la montée des prix et au possible embargo sur le pétrole russe que pourrait décider l'UE.
Confrontée à un baril de brut proche de 80 dollars, l’administration américaine s’apprête à puiser dans ses réserves dans le but de faire baisser les prix. Le Japon handicapé sur les marchés du brut par un yen en baisse pourrait suivre.
Les incertitudes qui pèsent sur la reprise mondiale ont encouragé les traders à parier sur des prix du pétrole en très forte hausse. Pour certains, le baril devrait monter jusqu’à 100 dollars d’ici la fin de l’année et 200 dollars fin 2022.
Les membres de l’Opep et leurs partenaires emmenés par la Russie, se sont mis d’accord pour augmenter chaque mois leur production globale de 400 000 barils par jour à partir d’août. Mais ils sont encore loin des niveaux d’avant la crise.
Avec le déconfinement progressif de l’économie mondiale, l’OPEP est confiante dans une remontée durable des cours du pétrole. La levée des sanctions américaines contre l’Iran et son retour parmi les exportateurs ne devraient rien y changer.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés se sont mis d'accord sur une augmentation de leur production de 500 000 barils par jour en janvier, contre près de 2 millions initialement prévus.
Confrontés à une demande déprimée par la pandémie du Covid-19, les pays de l'Opep et leurs alliés ont acté le prolongement en juillet de la réduction historique de production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.