RIPOSTE

Alors qu’elles multiplient leurs livraisons d’armes à l’Ukraine, les chancelleries occidentales continuent de nier être partie prenante au conflit. Une posture fallacieuse, vis-à-vis de leurs propres citoyens, selon la diplomatie russe.
Multipliant les envois d’armements lourds à Kiev, l'Occident continue de prétendre être extérieur au conflit et chercher à éviter toute «escalade» avec la Russie. La ministre allemande Annalena Baerbock a toutefois déclaré lui «mener une guerre».
Le Kremlin a fustigé la décision du président américain Joe Biden de livrer une trentaine de chars Abrams à l'Ukraine, estimant qu'elle démontrait la participation directe des Etats-Unis, malgré leurs dénégations.
Sergueï Netchaïev a vivement dénoncé la décision de Berlin d'envoyer des chars Leopard à l'Ukraine qui porte, selon lui, le conflit à un niveau de confrontation inédit et démontre l'absence de volonté de l'Allemagne de trouver une issue diplomatique.
Au cours d'une conférence de presse avec le chancelier allemand, le président français a laissé la porte ouverte à l'envoi de blindés en y posant plusieurs conditions, dont celle de ne pas encourager à donner un caractère «escalatoire» au conflit.
Le gouvernement danois a fait savoir que les canons Caesars commandés par Copenhague à la France allaient être livrés à Kiev.
Pour le Kremlin, la livraison de chars Challenger-2 britanniques à Kiev ne changera rien sur le terrain mais fera en revanche durer le conflit et souffrir davantage la population ukrainienne, dont Londres ne se soucie pas.
Deux ans après le coup de poignard asséné par Berlin, la DGA annonce avoir chargé Airbus et Dassault de plancher sur le successeur des Atlantique 2. Pour autant, Paris refuse de fermer la porte à toute coopération européenne sur ce programme.
En plus d'avoir inauguré une vague de dons de blindés à l’Ukraine, Paris s’apprêterait à fournir un système antiaérien dernier cri et ferait pression pour l’envoi de chars Leopard 2. Pour autant, la France se défend de toute cobelligérance.
Le groupe américain Heico a annoncé avoir finalisé le rachat du fabricant de composants électroniques. Devenu britannique en 2014, celui-ci est néanmoins vital pour l'armement ou la haute technologie française.
L'éditorialiste Alexis Poulin est revenu sur les conséquences de la récente annonce du gouvernement français de livrer des chars légers à l'Ukraine. Outre «un soutien qui s'amplifie», pour le journaliste c'est un signal à la surenchère.
Selon la présidence américaine, Washington et Berlin vont livrer des blindés légers aux autorités ukrainiennes. La veille, la France avait annoncé son intention de livrer des chars de combat légers.
Le chancelier allemand Olaf Scholz était pressé ce 5 janvier par des membres de sa coalition de donner son feu vert à l'envoi de chars vers l'Ukraine, après l'annonce par l’Elysée de la livraison de chars de combat légers français.
L'ex-directeur de l'agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine, a annoncé avoir envoyé à l'administration française le bout de shrapnel qui l'a blessé en Ukraine et qui aurait été tiré, selon lui, depuis un canon Caesar fourni à Kiev par Paris.
Vladimir Poutine a annoncé le départ de la frégate «Amiral Gorchkov», dotée du missile hypersonique Zircon. Selon le président russe, cette arme doit «permettre de protéger efficacement la Russie des menaces extérieures».
L'ancien colonel de l’armée de l’air a critiqué la poursuite de l’aide militaire française à l’Ukraine, non validée par le Parlement et reflétant un «manque de courage» dans la mesure où, selon lui, Paris n'assume pas son implication dans le conflit.
A ce stade, pour l'année 2022, l'Allemagne a vendu pas moins de 8,35 milliards d'euros d'armement, dont plus d'un quart à destination de l'Ukraine, selon le ministère fédéral de l'Economie.
Répondre aux besoins des forces russes et systématiser les retours d’expérience : telles sont les priorités pour 2023 fixées par Vladimir Poutine lors d’une réunion à Toula avec les représentants de l’industrie de Défense de la Russie.
La diplomatie nord-coréenne a qualifié d'absurde les accusations selon lesquelles Pyongyang aurait envoyé, par voie ferroviaire, des armes à la Russie. Le gouvernement de Corée du nord assure qu'une telle transaction d'armes n'a «jamais eu lieu».
La Russie a fustigé le soutien indéfectible des Etats-Unis à l'Ukraine, réaffirmé à l'occasion de la visite du président ukrainien, les jugeant sourds aux préoccupations russes et désireux d'entretenir le conflit, au risque d'une escalade.