REVELATIONS

Maher Al-Agal, chef de Daesh en Syrie et présenté comme un des «plus hauts dirigeants» du groupe terroriste, a été tué dans une frappe de drone américaine, le 12 juillet, selon le Pentagone.
Une enquête du New York Times a révélé que l'armée étasunienne a bombardé un groupe de civils et tué 70 personnes en Syrie en mars 2019. Le commandement central a quant à lui invoqué la «légitime défense» établie par une enquête militaire.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé les alliés des Etats-Unis à rapatrier leurs citoyens partis combattre pour Daesh. Selon des estimations américaines, 10 000 combattants sont toujours détenus dans le nord de la Syrie.
Affaiblie par des luttes intestines et les défaites militaires sur le terrain en Syrie, l'opposition politique en exil a échoué en dix ans de guerre à unifier ses rangs pour présenter une alternative crédible à Bachar al-Assad.
Dix ans après le début du conflit syrien, le chef de l'Etat français a plaidé le 15 mars pour une «solution politique». De son côté, Londres a décidé d'instaurer des sanctions contre des proches du président syrien.
Selon Damas, des hélicoptères américains ont attaqué un checkpoint, tuant un militaire syrien près de Kameshli (nord-est de la Syrie). Les soldats syriens auraient précédemment empêché le passage d'une patrouille américaine.
Les autorités syriennes se sont insurgées contre un accord passé entre «la milice des FDS et une compagnie pétrolière américaine pour voler le pétrole syrien», qui avait été précédemment confirmé par Washington.
La diplomatie syrienne a vigoureusement dénoncé le rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques sur l'utilisation de substances toxiques à Latamné en 2017. Elle accuse l'OIAC de prendre ses informations chez les terroristes.
Alors que la tension est montée d'un cran ces dernières 24h entre la Turquie et la Russie à propos de la situation au nord-ouest de la Syrie, l'Union européenne a exprimé sa vive inquiétude quant au risque d'une confrontation militaire.
Après l’offensive turque menée contre les milices kurdes et la mort du chef de Daech, les autorités s'inquiètent de l'avenir des djihadistes prisonniers en Syrie. Combien sont-ils ? Où sont-ils ? Faut-il s'attendre à une résurgence ?
L'armée syrienne a envoyé des troupes dans le nord après un accord avec les Kurdes, et aurait pénétré dans la ville de Raqqa, une première depuis cinq ans. Retour sur les soubresauts de cette ville, un temps capitale du «califat» de Daesh.
Deux djihadistes belges qui étaient emprisonnés dans le nord-est de la Syrie, se sont échappés de leur centre de détention, a annoncé devant une commission du Parlement belge Paul Van Tigchelt, patron de l'Ocam, l'agence antiterroriste belge.
Pour Agit Pola, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France, l'opération militaire que la Turquie prévoit de lancer dans le nord de la Syrie pourrait déstabiliser la région.
Déjà active dans le nord de la Syrie, la Turquie veut intervenir à l'est de l'Euphrate, en territoire syrien contrôlé par les forces kurdes. Ankara ne cesse de défier les Etats-Unis en attaquant la coalition arabo-kurde soutenue par Washington.
Selon des ONG dont les informations sont rapportées par l'AFP, au moins douze civils, dont trois enfants, auraient perdu la vie en Syrie, dans des bombardements menés par l'armée syrienne soutenue par la Russie.
Dans une interview, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a annoncé que son mouvement avait réduit le nombre de ses troupes en Syrie. Il a en outre exposé son analyse sur les conséquences d'une guerre entre les Etats-Unis et l'Iran.
Les conclusions des sommets arabes qui se sont tenus fin mai accablent l'Iran, notamment sur la question syrienne. Le Qatar, qui a participé à ce sommet, a rejeté ses conclusions. La Russie, la Syrie et l'Iran ont aussi exprimé leur désaccord.
Alors que Damas a décrété un cessez-le-feu après avoir fait reculer les groupes terroristes, Washington menace «le régime de Bachar el-Assad», assurant qu'il a mené une attaque chimique... tout en reconnaissant manquer d'informations fiables.
Dans un contexte de regain d'activité des groupes djihadistes dans une région censée être démilitarisée, la base aérienne russe de Hmeimim a essuyé une tentative d'attaque. Damas et Moscou ont mené de nouvelles frappes en riposte.
Failles du renseignement, bombardements aériens imprécis, tirs d'artillerie à l'aveugle : Amnesty a publié un rapport très critique de l'intervention de la coalition internationale à Raqqa, qui aurait fait 1 600 morts civils selon l'ONG.