CRISE EN ARMENIE

Pour cet épisode, De Lisbonne à Vladivostok s’intéresse au 7ème art, à travers 3 réalisateurs très différents.
Le réalisateur franco-serbe Emir Kusturica était présent à Belgrade à l'occasion de la visite de Vladimir Poutine en Serbie. L'occasion pour lui de donner son avis sur les Gilets jaunes à RT France.
Dans la région moscovite, à Balashikha, le cinéaste, acteur et musicien serbe Emir Kusturica a pris part à un match caritatif. Il a joué en compagnie de son groupe No Smoking Orchestra contre l’équipe du gouvernement de la région de Moscou.
Le cinéaste et musicien serbe, qui donnait un concert en Crimée, a fait part de son avis sur le rattachement de la péninsule à la Russie. Il a appelé les habitants à s'affirmer en tant que Russes, sans attendre la reconnaissance internationale.
Evoquant les difficiles relations entre la Russie et l'Occident, le réalisateur serbe Emir Kusturica confie à RT sa vision de Vladimir Poutine, Donald Trump, et de la situation en Ukraine, en laquelle il voit une redite de la guerre de Yougoslavie.
Vladimir Poutine est «un type bien» que les «Occidentaux» présentent «comme le diable», estime le réalisateur serbe Emir Kusturica dans une interview au JDD, à l'occasion de la sortie de son nouveau film «On the milky road».
Pour le chroniqueur Matthieu Buge, les peuples européens doivent se rendre à l’évidence : même dans la sphère du plus pur divertissement, l’embrigadement politique est désormais de mise à chaque instant.
La semaine dernière, de nombreuses rumeurs ont circulé dans les médias russes concernant l’absence d’Emir Kusturica au Festival de Cannes, et notamment son amitié avec Vladimir Poutine. Le réalisateur serbe, déjà double Palme d’or, les a démenties.
Le cinéaste et musicien serbe a fait jouer l’hymne russe avant le début de son concert à Paris. Les 6 000 spectateurs semblent avoir apprécié puisqu’ils se sont tous levés en signe de respect à cette occasion.
Les autorités ukrainiennes ont interdit le concert d'Emir Kusturica à Kiev le 28 juillet prochain en raison du soutien du réalisateur serbe à la politique de la Russie.