BRAS DE FER

Alors que l'ancienne chancelière allemande et l'ex-président français ont tout deux déclaré que les accords de Minsk avaient permis de donner du temps à Kiev, le vice-président du Sénat russe Konstantin Kossatchev y a vu un aveu de malhonnêteté.
Dans un entretien au Kyiv Independent, Hollande a revendiqué que les accords de Minsk avaient amené la Russie sur le terrain diplomatique, laissant à l'armée de Kiev le temps de se renforcer. Un aveu contredisant les déclarations pacifiques d'alors.
S'exprimant devant la presse le 22 décembre, le président russe a dénoncé la guerre déclenchée par Kiev dans le Donbass en 2014. Selon le chef d'Etat, Moscou a attendu en vain un règlement du problème via l'application des accords de Minsk.
Ayant admis que les accords de Minsk avaient été signés pour laisser à l'Ukraine du temps face à la Russie, Angela Merkel porte selon Régis de Castelnau une responsabilité considérable dans la tragédie actuelle. Analyse.
L'ex-chancelière a récemment confié que les Accords de Minsk avaient été une «tentative» de donner le temps à Kiev de se renforcer militairement. De quoi jeter «un éclairage nouveau» sur la situation en Ukraine, comme l'a noté le président serbe.
D'après l'agence de presse DPA, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres aurait proposé un poste dans un organe consultatif à Angela Merkel. Les chances de la voir accepter seraient «considérées comme plutôt faibles», estime DPA.
Dans cet épisode de La Source, Alain Juillet s’intéresse à l’Allemagne post-Angela Merkel et à la prochaine présidence française de l’Union Européenne.
Officiellement élu par le Bundestag ce 8 décembre, le nouveau chef du gouvernement allemand a un profil plutôt austère et lisse, qui ne l'a pas empêché de parvenir au sommet des responsabilités après une carrière au sein du Parti social-démocrate.
Selon Angela Merkel, l'Allemagne va mettre en place des restrictions pour les non-vaccinés dans certains lieux publics afin de combattre la reprise de l'épidémie de Covid-19. Une obligation vaccinale pour les personnels soignants est aussi annoncée.
Alors que la crise migratoire à la frontière polonaise mobilise une partie des chancelleries européennes, Vladimir Poutine a appelé Angela Merkel pour demander à l'UE de renouer le dialogue avec la Biélorussie.
Lors de la visite d'adieu de la chancelière qui achève son mandat après 16 ans à la tête de l'Allemagne, le président français lui a remis la grand'croix de la Légion d'honneur et a tenu à la remercier de lui avoir «tant appris».
Tout sourire, Angela Merkel a été accueillie par Emmanuel Macron le 3 novembre à Beaune (Côte d'Or) pour faire ses adieux à la France après 16 années au pouvoir, durant lesquelles elle a travaillé étroitement avec quatre présidents français.
Le SPD, les Verts et les libéraux ont annoncé ce 15 octobre être parvenus à un accord préliminaire en vue de former un gouvernement pour succéder à l'alliance menée par Merkel. Le social-démocrate Olaf Scholz sera probablement le futur chancelier.
La chancelière allemande, qui s'apprête à quitter le pouvoir, se rend à Jérusalem pour vanter les relations entre l'Allemagne et Israël. En revanche, elle ne visitera pas les territoires palestiniens occupés.
Frédéric Taddeï reçoit Franck Dedieu, journaliste à Marianne et Jean Quatremer, journaliste à Libération
D'après un décompte provisoire de la commission électorale, les sociaux-démocrates remportent les législatives avec 25,7% des voix, devant les conservateurs. Les deux camps revendiquent d'ores et déjà la formation du prochain gouvernement.
Les Allemands votent le 26 septembre pour des législatives à suspense où sociaux-démocrates et conservateurs se disputent la succession d'Angela Merkel, qui va quitter la chancellerie après 16 ans de pouvoir.
Lors d'un meeting à Aix-la-Chapelle, la chancelière allemande Angela Merkel, qui quitte ses fonctions après 16 ans au pouvoir, a appelé le 25 septembre à voter pour Armin Laschet, le candidat de la CDU.
Le projet Nord Stream 2 a été au cœur de de la visite de la chancelière allemande en Ukraine. Angela Merkel a estimé que «dans 25 ans au plus tard, le gaz ne sera plus du tout exporté de Russie vers l'Europe».
Interrogé par un journaliste sur la supposée «persécution» des partisans de Navalny, Vladimir Poutine a rappelé les motifs de la condamnation de celui-ci. Et a souligné que certains opposants, en Occident, n'étaient guère chéris par les autorités.