Accord sur le Nucléaire iranien
Dans un contexte de tensions avec les Etats-Unis et Israël, l'Iran a annoncé débuter l'enrichissement d'uranium à 20%, niveau supérieur au taux autorisé par l'accord de 2015 mais nettement inférieur aux 90% nécessaires à un usage militaire.
Dans une interview sur RT, Zeinab, la fille du général Qassem Soleimani assassiné le 3 janvier à Bagdad, a commenté l'œuvre de son père et émis un jugement sans appel sur Joe Biden dont elle n'attend aucun changement de ton vis-à-vis de l'Iran.
Le ministre russe des Affaires étrangères s'est exprimé sur une radio iranienne, affirmant que les sanctions «illégales et unilatérales» qui touchent le pays sont la preuve du manque de «fiabilité» des pays occidentaux, qui «devraient avoir honte».
L'Arabie Saoudite a exigé d'être «consultée» avant les possibles négociations entre les Etats-Unis et l'Iran concernant le programme nucléaire iranien. Une demande qui a provoqué la colère du porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Selon l'agence de presse Fars, le savant atomiste iranien Mohsen Fakhrizadeh, tué le 27 novembre, aurait été assassiné au moyen d'une mitraillette télécommandée. L'Iran accuse Israël du meurtre, et d'avoir joué le rôle de «mercenaire» des Etats-Unis.
L'Iran accuse Israël d'avoir assassiné l'un de ses éminents scientifiques, Mohsen Fakhrizadeh. Selon le président Hassan Rohani, l'Etat hébreu souhaite semer le «chaos». Le Parlement a signé un appel à venger cette mort.
Depuis le début de leurs carrières ces deux mastodontes du Moyen-Orient se livrent un bras de fer impitoyable. Menaces, accusations et insultes : leurs relations ne font que se dégrader, mettant leurs Etats au bord de la confrontation directe.
Selon le ministre des iranien Affaires étrangères, Téhéran appliquera «automatiquement» ses engagements découlant de l'accord de Vienne signé en 2015, si les Etats-Unis lèvent les sanctions imposées unilatéralement contre Téhéran depuis 2018.
Dans la la course présidentielle américaine Joe Biden et Donald Trump se livrent une bataille sans merci. Les deux candidats ont des visions diamètralement opposées du positionnement des Etats-Unis sur l’échiquier mondial.
En dépit de la farouche opposition de l'administration américaine, Téhéran a fait savoir que l'Iran considérait désormais l'embargo sur les armes mis en place par l'ONU comme expiré. «Un grand jour», selon la diplomatie iranienne.
Washington a mis en place de nouvelles sanctions sur le secteur financier iranien, en dépit de leurs probables conséquences humanitaires dans le pays. Des acteurs du lobbying israélien auraient activement encouragé une telle initiative.
L'Iran a affirmé avoir remporté une «victoire» contre les Etats-Unis après l'échec du président américain Donald Trump à obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies le retour des sanctions onusiennes contre Téhéran.
Nicolas Maduro a vivement critiqué les sanctions annoncées par les Etats-Unis contre l'Iran et son propre pays, à l'occasion du 75e anniversaire de l'ONU. Le même jour, Donald Trump a accru unilatéralement la pression sur l'Iran et le Venezuela.
L'ONU a annoncé ne pas soutenir le retour des sanctions internationales contre l'Iran tant que les Etats-Unis n'obtiendraient pas le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, où une large majorité d'Etats s'oppose à Washington malgré ses menaces.
Le secrétaire d'Etat américain a annoncé le retour des sanctions de l'ONU contre l'Iran avant de menacer tout pays ou entité qui les violerait. La Russie, les Européens et l'Iran contestent cette décision.
Dans ce nouvel épisode de La Source, Alain Juillet aborde le rapprochement entre la Chine et l’Iran qui pourrait déboucher sur une profonde modification de la géopolitique du Moyen-Orient.
Pour rétablir «pratiquement toutes» les sanctions contre l'Iran, Donald Trump veut utiliser le «snapback», un mécanisme prévu par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors même les Etats-Unis ont quitté unilatéralement cet accord.
Trump a affirmé le 15 août qu'il ne participerait «probablement pas» au sommet international sur le dossier iranien, proposé par son homologue russe Vladimir Poutine, avant de promettre un retour des sanctions envers l'Iran, sous forme de «snapback».
Face à une «hausse des tensions» et aux «risques élevés d'un conflit», Vladimir Poutine a appelé le 14 août à un sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, plus l'Allemagne et l'Iran, afin d'évoquer le dossier iranien.
S'exprimant sur une possible réélection en novembre, le président américain a expliqué vouloir aboutir à la signature d'accords avec Téhéran et Pyongyang. Soulignant ses succès avec la Corée du Nord, il a ajouté vouloir renégocier avec l'Iran.
Accord sur le Nucléaire iranien