Face aux nouveaux dirigeants libyens, Emmanuel Macron a reconnu que la France avait une responsabilité dans le chaos qui règne dans le pays depuis l'intervention de l'OTAN en 2011, qui a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi.
En 2011, l'OTAN contribue, avec la France et le Royaume-Uni, au renversement de Mouammar Kadhafi en Libye. Dix ans après, deux autorités (le GNA et l'ANL) se disputent le pouvoir dans le pays, également gangrené par le terrorisme.
Trois mois après le cessez-le-feu entre les belligérants en Libye, le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays, a appelé ses troupes à reprendre les armes pour, évoquant la Turquie, «chasser l'occupant».
Coup de théâtre dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 : Ziad Takieddine, l'un des principaux témoins à charge contre Nicolas Sarkozy, a retiré ses accusations.
Les policiers français ont retrouvé une infime partie des 160 millions d'euros que Mouammar Kadhafi avait stockés dans la banque de Benghazi chez un couple de Limougeauds, qui a été interpellé en possession du magot.
Bernard-Henri Lévy a été accueilli par des insultes antisémites lors de sa venue surprise à Tarhounah en Libye. Sur les réseaux sociaux, le philosophe interventionniste a expliqué avoir voulu réaliser un reportage sur des crimes de guerre présumés.
La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne se sont dits «prêts à envisager un recours éventuel à des sanctions» en cas de violation de l'embargo en Libye, invitant « tous les acteurs étrangers [à] mettre fin à leurs ingérences» dans le pays.
Les combattants du GNA ont annoncé avoir repris le contrôle de l'aéroport de Tripoli, inutilisé depuis 2014. Cette nouvelle constitue le plus gros revers pour les troupes du maréchal Haftar depuis le début de leur offensive en avril 2019.
Alexandre Djouhri, impliqué dans le dossier du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a été remis aux autorités françaises par leurs homologues britanniques. Il devait être présenté au pole financier du tribunal de Paris.
Dans une tribune, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a longuement interpellé les pays de l'Union européenne, les mettant en garde contre la résurgence d'organisations terroristes en Libye si le gouvernement d'al-Sarraj n'était pas soutenu.
Tout en saluant l'appel au cessez-le-feu de la Russie et de la Turquie, le maréchal Haftar, qui contrôle l'est libyen, a annoncé son intention de poursuivre son offensive. Le risque d'internationalisation du conflit libyen inquiète.
Alors qu'elle célèbre ses 70 ans cette année, l'OTAN semble en pleine crise existentielle. En quête de légitimité après la chute du bloc de l'Est, l'alliance s'est engagée dans diverses opérations extérieures dont le bilan reste pour le moins mitigé.
Ce 1er décembre, Mediapart affirme qu'un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy aurait reçu en 2006 un virement de 440 000 euros de Libye, présidée alors par Mouammar Kadhafi. L'argent aurait transité par un compte appartenant à Ziad Takieddine.
Le rapport d'un haut-fonctionnaire indépendant accuse le Premier ministre canadien d'avoir fait pression sur la ministre de la Justice pour qu'elle intercède en faveur d'une société québécoise. Justin Trudeau assume et invoque des «erreurs».
Après des exhortations répétées de l'ONU en Libye, les forces pro-Haftar ont accepté la trêve demandée à l'occasion de la célébration de la fête sacrée de l'Aïd al-Adha. Le gouvernement d'union nationale a lui aussi accepté la trêve, sous conditions.
Nicolas Sarkozy s'est désisté de son action en diffamation contre l'homme d'affaires franco-libanais, qui devait être jugé en septembre pour avoir affirmé à Mediapart avoir remis 5 millions d'euros d'argent libyen au camp de l'ancien chef de l'Etat.
L'ancien ministre incontournable de la Sarkozie Claude Guéant a été déchu de sa Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite au titre de sa condamnation à un an de prison ferme dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.
Un avion de chasse de l'Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui mène une offensive contre le Gouvernement d'unité nationale depuis le 4 avril, aurait été abattu.
Hillary Clinton, qui avait été très contrariée par les révélations de WikiLeaks la concernant durant la présidentielle de 2016, s'est montrée satisfaite de l'arrestation de Julian Assange, considérant que celui-ci devait répondre de ses actes.
Antonio Gueterres, secrétaire général de l'ONU, a appelé au cessez-le-feu en Libye, où les combats font rage autour de Tripoli. Le risque humanitaire préoccupe tous les observateurs.