INSOLITE

Yaël Braun-Pivet, récemment réélue députée pour le parti présidentiel dans les Yvelines, a été élue au perchoir de la chambre basse, devenant ainsi la première femme à accéder à ce poste. Elle avait quitté le gouvernement le 25 juin.
Les tractations s'accélèrent pour la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée : la Nupes a choisi un candidat commun avec Eric Coquerel (LFI), mettant en difficulté le candidat RN Jean-Philippe Tanguy, en quête d'alliés à droite.
A l'issue de son entrevue avec Elisabeth Borne, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale a assuré que son parti allait se situer dans l'opposition. Il souligne néanmoins que des compromis seront possibles sur certains textes.
L'ancienne présidente de la commission des Lois de l'Assemblée, récemment nommée ministre des Outre-Mer, a quitté son poste et devrait être élue au perchoir en début de semaine prochaine. Elle devrait succéder à Richard Ferrand.
Femme de chambre connue pour avoir mené avec succès un intense combat syndical contre le groupe Accor, la désormais députée Rachel Kéké a fait l'objet ces derniers jours d'une polémique liée à certaines de ses publications sur les réseaux sociaux.
Le chef de file des Insoumis a jugé «vains» les appels d'Emmanuel Macron à l'opposition et exigé que la Premier ministre se soumette à un vote de confiance à l'Assemblée, forte d'une «légitimé» plus solide selon lui que celle du président.
Le président de la République s'est adressé aux Français ce 22 juin, après la perte de sa majorité absolue aux élections législatives. Plutôt qu'un gouvernement d'union nationale, il compte parvenir à une majorité étendue au-delà d'Ensemble.
Le leader des insoumis a suggéré que les composantes de la coalition de gauche se fondent dans un seul groupe parlementaire. Une perspective qui a été rapidement rejetée par les socialistes, les communistes et les écologistes.
Après la percée historique de son parti aux législatives avec près de 90 députés à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen a confirmé que les postes clés qui reviennent d'ordinaire au premier groupe d'opposition seront réclamés.
L'échec de la majorité macroniste aux législatives a été symbolisée par la défaite cuisante de plusieurs ministres, qui devront quitter le gouvernement. Cependant, d'autres ont réussi à se faire réélire, parfois de justesse.
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand n'est pas parvenu à conserver son siège. Il a reconnu sa défaite. Mélanie Thomin, son adversaire de la Nupes, l'emporte avec 50,6% des voix, selon les premières estimations d'IFOP Fiducial.
Les éditorialistes de RT France Alexis Poulin et Éric Revel, reviennent pour Politmag sur le rôle de l’Assemblée nationale à l’orée des élections législatives 2022.
La bataille des législatives vire au pugilat judiciaire dans la capitale, Rachida Dati ayant mis en cause le député LREM Gilles Le Gendre dans des affaires de harcèlement. Ce dernier accuse en retour l'élue de dénonciation calomnieuse.
Le député et conseiller d'Emmanuel Macron Thierry Solère a annoncé qu'il ne briguera pas de nouveau mandat. Mis en examen pour 13 chefs d'accusations, dont fraude fiscale et emploi fictif, il dénonce la «cavalerie judiciaire» dont il serait victime.
Malgré un revenu mensuel brut dépassant les 7 000 €, Jérôme Lambert bénéficie depuis deux décennies d'un logement financé par le Prêt locatif intermédiaire, destiné aux personnes dont les revenus sont trop faibles pour se loger dans le parc privé.
Bien que condamné pour des faits de violences conjugales, l’investiture de Jérôme Peyrat par la majorité présidentielle a été défendue par le délégué général de LREM, Stanislas Guérini. Non sans provoquer une polémique au sein du paysage politique.
Le député M'jid El Guerrab (Agir ensemble) a été condamné ce 12 mai à trois ans de prison dont un ferme et à deux ans d'inéligibilité pour l'agression à coups de casque de l'ancien responsable socialiste Boris Faure en 2017. Il va faire appel.
Les élues sortantes Laetitia Avia et Sira Sylla seront candidates une deuxième fois pour le camp macroniste, malgré les accusations de harcèlement qui pèsent sur elles.
La députée LREM Coralie Dubost qui avait été épinglée pour ses notes de frais «mirobolantes» a publié un communiqué dans lequel elle fustige leur révélation qu’elle qualifie de «voyeurisme» tout en annonçant son retrait contraint de la vie politique.
Mediapart met en lumière des dépenses dans des espaces de loisirs et en vêtements réalisées par la député Coralie Dubost, en utilisant son enveloppe allouée par l’Assemblée. L'élue affirme que tous les frais indus ont été régularisés.