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Volonté de passer à une immigration choisie, instauration du droit du sang, suppression du regroupement familial... dans un sondage réalisé par l'IFOP, les personnes interrogées s'avèrent très critiques envers la politique migratoire de la France.
Si Jacques Chirac a eu des mots durs sur l'immigration, aucune mesure concrète n'est à mettre à son actif. S'il a dénoncé le pillage de l'Afrique, tout laisse croire qu'il a contribué à la Françafrique. Retour sur une ambivalence politique.
L'écrivain Denis Tillinac revient pour RT France sur le récent aveu de l'ex-président Valéry Giscard d'Estaing, confessant «regretter le regroupement familial».
Décidé en 1976 par Jacques Chirac, alors Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing, le regroupement familial serait l'un des actes politiques que l'ex-président centriste regretterait le plus, selon une biographie sortie le 10 octobre.
Après un deuxième attentat islamiste à Manhattan en six semaines, Donald Trump veut revoir la loi sur le regroupement familial, qui a permis à l'auteur présumé de l'attentat du 11 décembre de s'installer aux Etats-Unis.
Craignant une hausse du flux migratoire, plusieurs parlementaires sont montés au créneau après la révélation du quotidien allemand Die Welt selon laquelle la Commission européenne projette de réformer la notion de regroupement familial.
Le système du regroupement familial propre à l'hexagone serait-il en train de rendre l'âme ? C'est ce que semblent indiquer les chiffres d'un sondage Ifop réalisé les 14 et 15 avril et qui montrent un choix tranché chez une majorité de Français.