ANALYSE

La télévision publique égyptienne a fait savoir ce 25 février que l'ancien chef d'Etat Hosni Moubarak était décédé. Arrivé au pouvoir en 1981, il en avait été chassé en 2011 par la révolte du «printemps arabe» égyptien.
La mesure peut prêter à sourire de ce côté de la Méditerranée. Mais dans un pays qui a connu une révolution sanglante suivie d'un coup d'Etat militaire, la perspective d'une contagion du mouvement des Gilets jaunes est prise très au sérieux.
Renversé en 2011 et poursuivi dans plusieurs affaires, notamment pour sa responsabilité présumée dans la mort de centaines de manifestants lors du printemps arabe, l'ancien raïs vient d'être libéré par les juges.
Le marathon judiciaire s'arrête là pour Hosni Moubarak : la cour de cassation égyptienne l'a définitivement acquitté dans le procès pour la mort de manifestants lors d'affrontements avec la police, pendant la révolte de 2011.
Le spécialiste de l'Afrique Bernard Lugan tire les conclusions des révolutions en Tunisie et en Egypte.
Lors d'un débat pour les primaires républicaines, les candidats ont abordé la question de la situation politique en Syrie et se sont demandé si les Etats-Unis devaient continuer à renverser les dictateurs, dont le président syrien, Bachar el-Assad.
Les sources dans un hôpital à Caire où avait été admis l’ex-dirigeant égyptien ont déclaré que son état était stable, en dépit des informations publiées auparavant sur la mort prétendue de Moubarak.