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Le tribunal correctionnel de Bastia a prononcé des peines allant jusqu'à quatre mois de prison ferme à l'encontre de 16 individus, dont un cadre du SC Bastia, jugés pour les incidents du match Bastia-OL du 16 avril.
Fin avril, cinq individus avaient déjà été présentés en comparution immédiate, soupçonnés d'être à l'origine de violences. Le club corse a déjà écopé de premières sanctions, en attendant la décision finale de la Ligue de football professionnel.
Alors que l'enquête, ouverte par le parquet de Bastia pour «violences», suit son cours, le club corse a déjà écopé de premières sanctions et attend la décision finale de la Ligue de football professionnel afin d'en savoir plus sur son avenir sportif.
Le match entre Bastia et Lyon a été définitivement arrêté à la pause après deux bagarres entre supporters insulaires ayant envahi la pelouse et joueurs lyonnais. Le club corse risque de lourdes sanctions.
L'attaquant italien de Nice a déploré les «bruits de singe» émis par certains supporters lors d'un match de Ligue 1 en Corse, qui a également été entaché d'incidents violents – le caillassage du bus niçois et des heurts entre hooligans.
De violents incidents ont éclaté le 15 décembre à Corte (Haute-Corse) après un rassemblement de soutien à des supporters du SC Bastia, dont le procès en appel pour des violences commises en marge d'une rencontre à Reims début 2016 a été reporté.
Des graves échauffourées entre supporters des équipes de football de l’OL et du SCB se sont déroulées dans le centre-ville de Lyon en préalable au match, le 5 novembre. Les chaises et tables d’une terrasse voisine leur ont servi de projectiles.
Le 6 octobre, en Haute-Corse, plusieurs dizaines de jeunes nationalistes corses, protestant contre la condamnation à des peines de prison ferme de trois de leurs camarades à Paris,ont affronté les gendarmes. Il n'y a eu aucun blessé.
Avant le coup d’envoi du match de football opposant le PSG à Bastia, qui avait lieu le 12 août en Corse, un groupe de supporters a une nouvelle fois déployé une banderole polémique pointant du doigt le financement qatari du club francilien.
Une centaine de personnes, dont des membres de la CGT et du PCF, ainsi que des soutiens du supporter du SC Bastia blessé par la police en février dernier, ont copieusement sifflé le Premier ministre en déplacement dans l'île de Beauté.
Le 20 février, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans le calme derrière une banderole «Ghjustizia per Maxime» (« Justice pour Maxime») à Bastia, une semaine après les incidents qui ont suivi le match Reims-Bastia.
Alors qu’ils devaient être jugés en comparution immédiate, les sept supporters suspectés de violences contre les forces de l’ordre comparaîtront finalement le 22 mars. Lundi, des manifestations de soutien ont à nouveau dégénéré.