BRAS DE FER

Le Quai d’Orsay a dénoncé les propos du ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich qui a nié l'existence des Palestiniens en tant qu'individus comme en tant que peuple, lors d'une soirée organisée le 19 mars à Paris.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a menacé Israël en cas d'hypothétique action de l'Etat hébreu contre l'Iran, qui estime que des «centres stratégiques» seraient disséminés à ses frontières.
Ulcan a été condamné à deux ans et demi d'emprisonnement pour une série d'appels malveillants extrêmes par le tribunal correctionnel de Paris, qui a prononcé un mandat d'arrêt à son encontre. Résidant en Israël, il ne s'était pas présenté au procès.
Réagissant au classement comme «terroriste» par Israël d'un réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens, Patrick Perrot a interpellé le ministre de l'Intérieur. Une tentative d'étouffer les critiques, pour le collectif «Palestine vaincra».
Le procès de Grégory Chelli s'ouvre à Paris, en son absence. Mais qui est ce militant aux modes opérationnels bien rodés, qui nargue la justice française depuis Israël où il est installé depuis le début des années 2010 ?
La franco-algérienne Zineb Sedira représentera la France à la biennale de Venise en 2021. Interpellant le ministre de la Culture, des associations, dont le CRIF, contestent ce choix, reprochant à l'artiste son engagement pro-palestinien supposé.
Deux jeunes palestiniens de 14 et 17 ans ont été tués par des snipers israéliens en marge de la Marche du retour le 6 septembre. L'armée israélienne a bombardé le lendemain des «positions du Hamas» après la chute de roquettes dans des champs.
Dans une tribune au Point, Bernard-Henri Lévy a affirmé qu'il croyait au «repentir» de l'écrivain Yann Moix, qui lui a demandé «pardon» pour ses dessins et textes négationnistes parus dans sa jeunesse, dans lesquels il l’insultait notamment.
Dans un premier temps interdite d’entrée pour son soutien au boycott d’Israël, l'élue démocrate Rashida Tlaib, d’origine palestinienne, pourra finalement entrer en Israël afin de rendre visite à sa grand-mère.
Un diplomate allemand, pressenti pour diriger l'instance chargée de permettre à l'Europe de commercer avec l'Iran en contournant les sanctions américaines, a renoncé à ce poste à la suite de propos jugés controversés à l'égard d’Israël et de l'Iran.
Des dizaines de militants pro-palestiniens ont manifesté contre l’inauguration par Anne Hidalgo de la place de Jérusalem à Paris, en présence du maire Moshe Leon. Ils voient en cet événement un appui à la politique de colonisation d'Israël.
Le président de l'association culturelle des musulmans de Drancy, Hassen Chalghoumi a rencontré, avec une délégation, le président d'Israël. L'imam a notamment vivement mis en cause l'islam politique, cause unique selon lui, de la «haine».
Prenant sa retraite, Gérard Araud, ambassadeur de France à Washington, a donné plusieurs interviews, caractérisées par un ton très libre. Lors d'un entretien, il a notamment fustigé la politique d'Israël à l'égard de la Palestine.
La France va adopter une définition de l'antisémitisme intégrant l'antisionisme. Mais pour l'essayiste Jean Bricmont, qui s'oppose à toute criminalisation des opinions, les deux concepts diffèrent fondamentalement.
Se basant sur des faits divers antisémites, des députés macronistes, LR et centristes, veulent pénaliser l'antisionisme. Le sujet est sensible, d'aucuns estiment qu'il s'agirait ici de sanctionner une opinion politique. Qu'en est-il ?
Devant le Crif, le président de la République a dénoncé une «résurgence de l'antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde guerre mondiale». Il entend intégrer l'antisionisme à la définition de l'antisémitisme et continuer à combattre BDS.
Sous l'impulsion d'un député LREM, les membres du groupe d'étude sur l'antisémitisme devraient soumettre un texte pour que l'antisionisme soit reconnu comme un délit. Leur décision doit être prise avant le discours d'Emmanuel Macron au dîner du Crif.
A l'occasion de la sortie d'une étude sur le complotisme, Hadrien Mathoux, journaliste de Marianne, évoque les ressorts de cette pensée et les raisons de son développement. Selon lui, les délires ne sont pas légitimes, mais certains doutes le sont.
Pour contraindre le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir aux frappes aériennes israéliennes sur le sol syrien, Damas s'est ouvertement demandé s'il était nécessaire de procéder à des représailles contre un aéroport d'Israël.
Le commandant de l'armée de l'Air iranienne a déclaré ce 21 janvier que ses hommes voulaient en découdre avec le «régime sioniste». «Quiconque menace de nous éliminer en porte l'entière responsabilité», a dit ce même jour Benjamin Netanyahou.