En visite à Athènes, Emmanuel Macron plaide pour la «souveraineté de l'Europe» face au FMI

En visite à Athènes, Emmanuel Macron plaide pour la «souveraineté de l'Europe» face au FMI© Michalis Karagiannis
Emmanuel Macron le 7 septembre
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Lors d'un voyage officiel à Athènes, le président français s'est exprimé face aux médias avec Alexis Tsipras, le Premier ministre grec. L'occasion pour eux d'évoquer la dette et le soutien du Fonds monétaire international qui prendra fin en 2018.

Le 7 septembre, Emmanuel Macron, en visite officielle à Athènes, a fait une déclaration conjointe avec Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, élu en 2015.

Le président de la République française a saisi cette occasion pour afficher son soutien aux Grecs et revenir sur les divers programmes de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI) dont a bénéficié le pays.

Trois sauvetages qui signeraient une vassalité

Au plus fort de la crise en 2010, puis en 2012, et une troisième fois en 2015, le FMI, basé à Washington, était intervenu pour procéder à un sauvetage de l'économie grecque, exsangue, criblée de dettes.

Mais cette troisième intervention, débutée en 2015 et qui prendra fin en 2018, devrait être la dernière si l'on en croit les propos d'Emmanuel Macron.

Le président a semblé regretter une implication du FMI en Europe, qu'il a jugée trop forte par le passé, notamment au Portugal et en Grèce.

Il a déploré que la «crédibilité» et la «souveraineté de l'Europe» aient pâti de ces décisions, ajoutant que la présence du FMI révélait, selon lui, «un manque de confiance entre pays européens», peut-être même une crise de confiance des Européens envers leurs institutions.

Les calculs d'apothicaire du FMI

Enfin, Emmanuel Macron a appelé de ses vœux «une situation crédible de sortie de crise», non sans ironiser sur l'aspect le plus technique des calculs du FMI en déclarant : «Collectivement nous ne devons épuiser ni nos ministres ni nos fonctionnaires dans des nuits et des semaines de discussion pour savoir quel est le taux de croissance à la décimale près dans 20 ou 25 ans.» 

Lire aussi : Face à la dette «explosive» d’Athènes, l’ombre du Grexit ressurgit, affolant les marchés

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