La Bourse de Paris «rassurée» par la recommandation du FBI de ne pas poursuivre Clinton
Au lendemain de l'annonce par le FBI de la clôture de l'enquête sur les emails d'Hillary Clinton, qui a conduit la police fédérale américaine à maintenir son appel à ne pas poursuivre la candidate démocrate, la Bourse de Paris a ouvert à la hausse.
La CAC 40 semble «espérer» une victoire d'Hillary Clinton sur son rival républicain dans leur course à la Maison Blanche : dans la matinée du 7 octobre, la Bourse de Paris a ouvert en hausse de 1,47%, a rapporté l'agence AFP. Or, la veille, le FBI avait annoncé que l'enquête qu'il menait sur l'Emailgate était arrivée à son terme, et qu'il maintenait sa recommandation à la justice américaine de ne pas engager de poursuites contre la candidate démocrate à l'élection présidentielle.
«La décision du FBI de ne pas modifier ses conclusions après l'examen des nouveaux emails découverts soulage les marchés à la veille du scrutin», ont ainsi commenté les stratégistes du courtier Aurel BGC, cités par l'agence de presse. «Néanmoins, après la hausse initiale attendue à l'ouverture, la prudence devrait rester de mise avant l'annonce des résultats mercredi matin [le 9 novembre]», ont-ils tempéré.
Le FBI avait ouvert une enquête en 2015, au sujet de courriels envoyés via une adresse et un serveur de messagerie privés alors qu'Hillary Clinton exerçait la fonction de secrétaire d'Etat. L'objet de cette procédure était de déterminer si des secrets d'Etat avaient été diffusés via des serveurs de communication privés – permettant théoriquement à des personnes mal intentionnées de s'en emparer – alors qu'elle aurait dû utiliser les outils gouvernementaux mis à sa disposition.
Un an plus tard, en juillet 2016, le FBI avait annoncé qu'à l'issue de ces investigations, rien ne permettait d'affirmer que des données confidentielles avaient été compromises par Hillary Clinton. L'enquête avait toutefois été rouverte le 28 octobre, après la découverte par la police fédérale américaine de nouveaux messages envoyés via le même canal.
Lire aussi : Emailgate : Trump accuse le directeur du FBI de chercher à protéger Clinton