Le FBI recommande de ne pas poursuivre Hillary Clinton sur ses emails

Le FBI recommande de ne pas poursuivre Hillary Clinton sur ses emails Source: Reuters
Suivez RT en français surTelegram

Pour le FBI, Hillary Clinton n'a pas eu l'intention de violer la loi mais a été «négligente». Dans le même temps WikiLeaks a publié un nouveau lot important de courriels envoyés par la candidate à la présidence américaine.

Le FBI a recommandé le 5 juillet de ne pas poursuivre Hillary Clinton concernant ses emails professionnels envoyés via un serveur privé, en transmettant à la justice son dossier d'enquête qui conclut toutefois que l'ex-secrétaire d'Etat a fait preuve d'une «négligence extrême».

De l'avis de la police fédérale américaine, «aucune poursuite ne s'impose», a déclaré le chef du FBI James Comey devant la presse, en annonçant la fin des investigations ultra-sensibles menées par ses services, cette enquête étant susceptible de faire dérailler la course vers la Maison Blanche d'Hillary Clinton.

Certains des emails envoyés par celle qui était alors secrétaire d'Etat en utilisant un serveur privé étaient classés «secret» et des personnes mal intentionnées ont théoriquement pu y avoir accès, a précisé le patron du FBI. Elle n'a cependant «pas eu l'intention» de violer la loi, a précisé James Comey.

Les conclusions du FBI n'ont fait l'objet d'aucune interférence de la part du ministère de la Justice, a aussi assuré James Comey.

L'équipe de campagne de Hillary Clinton s'est dite «satisfaite» de la recommandation du FBI.

«Comme la secrétaire le dit depuis longtemps, ça a été une erreur d'utiliser ses emails personnels et elle ne le referait pas. Nous sommes heureux que cette question soit désormais résolue», écrit son porte-parole Brian Fallon dans un communiqué, à propos des conclusions de la police fédérale sur une affaire qui empoisonne la campagne de Hillary Clinton depuis des mois.

«Nous sommes satisfaits que les professionnels chargés de ce dossier aient conclu qu'aucune autre action de la part du ministère (de la Justice, ndlr) était nécessaire», selon le porte-parole. 

Le principal rival d'Hillary Clinton dans la course à la présidence, le républicain Donald Trump, s'est engouffré dans la brèche, s'opposant fermement à la position de James Comey. Cela permet d'en déduire qu'il tient à ce que des charges soient maintenues contre la candidate démocrate.

WikiLeaks dévoile 1 258 courriels privés d’Hillary Clinton sur la guerre en Irak 

Le 4 juillet, jour de la fête nationale aux Etats-Unis, WikiLeaks a twitté un nouveau lien qui renvoie sur une archive électronique privée que l’ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, utilisait pour écrire et recevoir des messages sur l’engagement des Etats-Unis lors de la guerre en Irak entre les années 2009 et 2013. Il s’agit d’un nouveau lot de messages diffusés au cours de ces derniers mois après l’acceptation de la Loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act).

Ces révélations ont provoqué un scandale retentissant au sein de la classe politique car Hillary Clinton a été accusée d’avoir opéré de graves violations des règles de sécurité nationale en utilisant une messagerie privée et non pas celle du département d’Etat pour des lettres portant les mentions «secret» et «top secret».

Ces emails révéleraient par exemple que les autorités américaines et notamment Hillary Clinton étaient déterminées à faire chuter Mouammar Kadhafi en 2011, connaissant pertinemment les risques de déstabilisation de la région.

Début juin, après qu’Hillary Clinton a battu Bernie Sanders, son rival démocrate dans la course à l’investiture du parti pour la présidentielle de novembre prochain, Julian Assange a déclaré que le site qu’il avait fondé possédait assez de «lettres de sa messagerie» pour la «traduire en justice» tout en reconnaissant que Loretta Lynch, procureur général des Etats-Unis, ne le permettrait pas.

D’après les révélations des médias américains, l’ex-président Bill Clinton, le mari d’Hillary, a rencontré le procureur général des Etats-Unis le weekend dernier et, bien évidemment, les thèmes qu’ils ont abordés dans leurs discussions restent inconnus du public. 

Mais les républicains se sont engouffrés dans la brèche, dénonçant une initiative de Bill Clinton au minimum maladroite, voire proprement scandaleuse. «La rencontre entre Bill [et la ministre américaine de la Justice Loretta Lynch] a probablement été amorcée et voulue par Hillary !», avait tweeté Donald Trump le 1er juillet.

Lire aussi : Julian Assange accuse Google d'être directement engagé dans la campagne d'Hillary Clinton

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix