Poutine aux responsables européens agitant la «menace russe» : «Calmez-vous, dormez sur vos deux oreilles et mêlez-vous de vos affaires»

Poutine aux responsables européens agitant la «menace russe» : «Calmez-vous, dormez sur vos deux oreilles et mêlez-vous de vos affaires» Source: Sputnik
Le président russe Vladimir Poutine lors de son intervention à la séance plénière du club Valdaï.
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À Sotchi, Vladimir Poutine intervient au forum Valdaï, consacré au thème «Un monde polycentrique : mode d’emploi». La session réunit 140 experts de 42 pays pour débattre des nouvelles dynamiques des relations internationales et des défis d’un ordre mondial multipolaire.

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  • IMPORTANT

    Vladimir Poutine participe à la séance plénière de la XXIIe réunion du Club de Valdaï

  • Poutine juge incertain l’avenir du traité New START

    Vladimir Poutine a reconnu qu’il lui était difficile de dire ce qu’il adviendrait du traité sur la réduction des armes stratégiques (New START) dans un an, même si les États-Unis acceptaient la proposition russe. Il a ajouté que si Washington ne voyait pas d’intérêt à prolonger l’accord, Moscou n’en verrait pas non plus.

  • Orechnik et le bouclier nucléaire

    Vladimir Poutine a affirmé que la Russie disposait désormais de nombreux systèmes d’armement modernes, citant notamment le complexe Orechnik. Il a ajouté que de nouveaux développements dans le domaine de l’hypersonique étaient en cours.

    Le président a insisté sur la fiabilité du « bouclier nucléaire » du pays, précisant que la Russie possédait plus d’armes nucléaires que les États-Unis. Il a toutefois rappelé que Moscou ne déployait pas d’armes nucléaires tactiques à l’étranger, à l’exception de la Biélorussie.

    Le chef d'État a souligné que ce type d’armement était plusieurs fois plus puissant que les bombes larguées par les États-Unis sur Hiroshima et Nagasaki. Il a mis en garde contre les préparatifs de certains États en vue de nouveaux essais nucléaires, affirmant que la Russie réagirait de manière symétrique si de tels tests venaient à être menés.

  • Helsinki et Stockholm ont sacrifié leur neutralité pour l'OTAN

    Vladimir Poutine a qualifié de « stupidité » la décision de la Finlande et de la Suède de rejoindre l’OTAN. Il a affirmé que la Russie avait déjà réglé toutes ses questions historiques avec la Suède lors de la bataille de Poltava de 1709 et avec la Finlande à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

    Selon lui, ces deux pays, en intégrant l’Alliance atlantique, ont perdu l’avantage que leur conférait leur statut de neutralité. Il a rappelé que la Russie n’avait jusque-là pas de forces armées stationnées dans les régions frontalières avec la Finlande. Mais il a averti que cela allait désormais changer.

  • Les Tomahawk ne changeraient rien sur le champ de bataille

    Vladimir Poutine a déclaré que l’éventuelle fourniture par les États-Unis de missiles Tomahawk à l’Ukraine n’aurait aucun impact significatif sur le déroulement du conflit. Il a rappelé que la Russie s’était déjà adaptée à la présence des missiles ATACMS et avait appris à les neutraliser.

    Le président russe a reconnu que les Tomahawk, bien que technologiquement datés, restaient des armes puissantes. Il a néanmoins affirmé que leur emploi par Kiev nuirait aux relations russo-américaines, soulignant que leur utilisation, sans implication directe des États-Unis, était en réalité impossible.

    Il a jugé dangereuses les spéculations autour de ces livraisons et a répété que les problèmes structurels des forces armées ukrainiennes demeuraient inchangés : selon lui, ni l’apport de drones ni la multiplication des systèmes d’armes ne pouvaient compenser l’absence de personnel suffisant.

    Le chef d'État n’a pas exclu que les annonces américaines sur les Tomahawk visent à détourner l’attention de difficultés intérieures aux États-Unis.

  • La saisie d’un pétrolier par la France en eaux internationales qualifiée de piraterie

    Vladimir Poutine a dénoncé l’interception par la France d’un pétrolier en eaux internationales, qu’il a qualifiée d’acte de piraterie. Il a expliqué que le navire avait été arraisonné sans aucun fondement. Selon lui, les autorités françaises semblaient rechercher à bord des cargaisons militaires ou des drones, qui n’étaient pas présents et ne pouvaient pas l’être.

    Le président russe a précisé que le pétrolier battait pavillon d’un pays tiers et que son équipage était composé de marins de différentes nationalités. Il a ajouté qu’il ignorait dans quelle mesure cet incident concernait directement la Russie, mais a confirmé qu’un tel fait s’était bien produit.

    « Mais de quoi s'agit-il réellement ? Est-ce si important pour la France ? Oui, c'est important. Savez-vous pourquoi ? En raison de la situation politique difficile pour les dirigeants français. Parce qu'ils n'ont aucun autre moyen de détourner l'attention de la population, des citoyens français, des problèmes complexes et difficiles à résoudre au sein même de la République française », a estimé Poutine.

  • L'Europe en déclin

    Vladimir Poutine a estimé que l’Union européenne restait un centre civilisationnel puissant, mais en voie d’affaiblissement. Il a affirmé que l’Europe, « telle que nous l’avons tant aimée », était en train de disparaître. Le président russe a souligné que la stagnation économique du bloc ne datait pas d’hier et qu’elle se poursuivrait dans les années à venir. Il a ajouté que l’immigration incontrôlée, entre autres, fragilisait l’Europe de l’intérieur et que le continent continuerait à décliner.

    Le chef d'État a noté que l’interdiction d’importer le pétrole et le gaz russes était liée, entre autres, à une perte de souveraineté. Il a conclu en affirmant que lorsqu’un État perd sa souveraineté, « tout finit par s’effondrer ».

  • Poutine met en garde contre les frappes ukrainiennes autour de la centrale de Zaporojié

    Vladimir Poutine a affirmé que l’Ukraine poursuivait ses frappes dans les environs de la centrale nucléaire de Zaporojié, précisant qu’aucun tir direct n’avait atteint la centrale.

    Il a estimé que les autorités de Kiev devaient réfléchir aux conséquences de leurs actions, rappelant que d’autres centrales se trouvaient sur le territoire ukrainien et que la Russie pourrait répondre de manière symétrique.

    Le président russe a qualifié ces frappes de pratique extrêmement dangereuse et a exhorté à y mettre fin.

  • 800 millions de dollars tirés de l’uranium vendu aux États-Unis

    Vladimir Poutine a déclaré que la Russie avait gagné environ 800 millions de dollars l’année dernière grâce à la vente d’uranium aux États-Unis.

  • Inde : renoncer à l’énergie russe serait une perte inutile

    Vladimir Poutine a estimé que les pertes de l’Inde en cas de sanctions seraient comparables à celles qu’elle subirait si elle renonçait aux ressources énergétiques russes. Il a mis en question la logique d’un tel choix, soulignant qu’une telle décision ne ferait qu’affaiblir New Delhi sans apporter de bénéfice réel.

  • Poutine rend hommage à un Américain tombé en Ukraine pour la Russie

    Vladimir Poutine a affirmé qu’il n’avait appris qu’au moment de signer le décret de décoration que le fils de la directrice adjointe de la CIA, Michael Gloss, avait participé au conflit en Ukraine. Selon lui, ce dernier avait combattu en première ligne avec courage et mérite. Bien qu’Américain, il était, par son engagement, un « soldat russe », a-t-il estimé.

    Le président a raconté qu’alors qu’il saignait lui-même, il essayait d’aider son compagnon d’armes russe, ce qui, selon lui, témoignait d’un véritable héroïsme. « Comment dit-on dans l’hymne national américain ? "La patrie des courageux". Voici un homme courageux qui l’a vraiment prouvé par ses actions et sa vie », a-t-il ajouté.

    Le 21 août, CNN a rapporté que l’envoyé spécial de la Maison Blanche, Steve Witkoff, avait remis une médaille russe, au nom du président Vladimir Poutine, à la directrice adjointe de la CIA, Juliane Gallina, dont le fils a été tué en combattant pour la Russie lors du conflit en Ukraine.

    Le fils de Juliane Gallina, Michael Gloss, âgé de 21 ans, avait quitté le domicile familial en 2023. Après un voyage en Europe, il s’était secrètement engagé dans l’armée russe en septembre de la même année, a déclaré son père au Washington Post.

    Gloss a été tué le 4 avril 2024 dans la République populaire de Donetsk, selon le certificat de décès russe remis à sa famille. Son père a indiqué que les documents mentionnaient une « grave hémorragie » comme cause du décès, et qu’il était mort alors qu’il tentait de secourir un camarade blessé lors d’une frappe d’artillerie. Sa dépouille a été rapatriée aux États-Unis en décembre et il a été incinéré dans sa ville natale.

Découvrir plus

Vladimir Poutine s’exprime ce 2 octobre à Sotchi lors de la séance plénière du club Valdaï. Placée sous le thème « Un monde polycentrique : mode d’emploi », la rencontre réunit 140 experts venus de 42 pays pour réfléchir aux contours d’un nouvel ordre mondial multipolaire.

Créé en 2004, le club Valdaï rassemble chaque année des spécialistes de premier plan en sciences politique, économie, histoire et relations internationales. Il doit son nom au lac Valdaï, près de Veliki Novgorod, où s’est tenue la première conférence.

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