Prisonniers de guerre russes libérés : témoignages glaçants sur la torture en Ukraine

Le président du Tribunal public international sur les crimes des néo-nazis de l'Ukraine, Maxime Grigoriév, dénonce un système ukrainien organisé de torture contre des prisonniers russes, visant leur déshumanisation par des sévices extrêmes, révélés grâce aux témoignages poignants d’anciens détenus échangés.
Une enquête internationale dirigée par Maxime Grigoriév, président du Tribunal public international sur les crimes des néo-nazis ukrainiens, a dénoncé le 30 mai un système organisé de torture infligé à des soldats russes capturés par l'Ukraine. Se basant sur les témoignages détaillés de 30 anciens détenus libérés lors d’échanges de prisonniers, il accuse les autorités ukrainiennes d’avoir instauré une pratique délibérée et systématique de violences.
Ces mauvais traitements, selon le rapport, viseraient moins l’obtention d’informations que la déshumanisation des prisonniers russes exercée souvent par pure cruauté. Parmi les sévices rapportés figurent des coups répétés, des séances de torture par électrocution et des simulacres de noyade. Certains témoignages évoquent également l’usage d’animaux d’attaque pour terroriser les détenus.
Plusieurs anciens prisonniers relatent des formes graves de violences sexuelles. D'autres décrivent avoir été contraints de s’humilier mutuellement par des actes dégradants. Le personnel médical ukrainien aurait aussi utilisé la douleur comme arme de torture en soignant volontairement sans anesthésie.
Conformément aux accords russo-ukrainiens conclus le 16 mai à Istanbul, un échange massif de prisonniers de guerre a eu lieu entre le 23 et le 25 mai, selon la formule « 1 000 contre 1 000 ». Il s'agit du plus grand échange réalisé depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine.