Kremlin : il n'y a eu aucune discussion substantielle sur le déploiement de troupes occidentales en Ukraine

Kremlin : il n'y a eu aucune discussion substantielle sur le déploiement de troupes occidentales en Ukraine Source: Gettyimages.ru
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Dimitri Peskov a indiqué le 17 février qu'il n'y avait aucune discussion substantielle sur l'introduction de troupes européennes en Ukraine. Dans le même temps, le Royaume-Uni, la Suède et la Pologne ont exprimé différents avis sur ce sujet, allant de la volonté de déployer des troupes à la crainte d'éventuels malentendus.

«Il n'y a eu aucune discussion substantielle» sur le déploiement de troupes européennes en Ukraine, a déclaré le 17 février Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. «Aujourd'hui, les Européens parlent beaucoup de contingents de maintien de la paix, aussi bien les Français que les Britanniques. C'est un fait, mais nous connaissons les règles de déploiement des contingents de maintien de la paix», a-t-il noté.

Les dirigeants des pays européens s'expriment de plus en plus sur le déploiement de troupes occidentales sur le territoire de l'Ukraine. Ainsi, le Premier ministre britannique Keir Starmer a fait remarquer dans une interview à The Daily Telegraph le 16 février que le Royaume-Uni était prêt à déployer ses forces armées en Ukraine si cela permettait de garantir la sécurité du pays.

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Stenegrard, n'a pas non plus exclu l'envoi de militaires en Ukraine une fois le conflit résolu. Elle a également indiqué qu'il fallait d'abord négocier «une paix juste et durable en respectant le droit international».

En Pologne, le chef du Bureau de la sécurité nationale, Dariusz Lukowski, a indiqué dans une interview accordée à la chaîne polonaise TVP World que l'envoi de troupes polonaises en Ukraine pourrait donner lieu à des accusations d'intention de procéder à une partition du pays. S'agissant de la volonté de la Grande-Bretagne d'envoyer ses troupes en Ukraine, Dariusz Lukowski a souligné que «c'est une question complètement différente», en raison de la grande distance qui sépare les deux pays et d'autres «éléments historiques». Mais si Varsovie décidait d'envoyer des troupes, cela pourrait provoquer des «malentendus» entre les pays en raison du «contexte historique».

Les discussions sur l'envoi de militaires occidentaux en Ukraine ont repris après la victoire électorale du président américain Donald Trump, qui avait promis un règlement rapide du conflit. Les pays occidentaux entendent déployer leur contingent pour surveiller le cessez-le-feu à l'issue des prochaines négociations.

Volodymyr Zelensky a déclaré en janvier dernier que l'Ukraine aurait besoin d'au moins 200 000 casques bleus en guise de garanties de sécurité. Le journal américain Politico, citant deux diplomates européens, a rapporté également en janvier que l'UE envisageait d'envoyer jusqu'à 50 000 soldats de cinq ou six pays européens.

En outre, l'agence de presse américaine Associated Press a révélé le 15 février qu'un groupe d'élites politiques européennes s'était réuni à la résidence du secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, en décembre dernier, pour discuter de l'envoi éventuel de troupes en Ukraine. Selon l'agence américaine, leur plan était fondé sur la proposition du président français Emmanuel Macron de créer une coalition de pays européens qui seraient prêts à envoyer leurs troupes en Ukraine si cela s'avérait nécessaire.

La Russie condamne le déploiement potentiel de troupes occidentales en Ukraine. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a souligné le 23 janvier que «l'intervention des forces de l'OTAN en Ukraine fait courir le risque d'une escalade incontrôlable du conflit et est catégoriquement inacceptable pour la Russie».

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