La mort soudaine de Vitali Tchourkine, «l’un des plus brillants et des plus forts diplomates russes» est une grave perte pour le monde diplomatique. Le sénateur Alexeï Pouchkov partage avec RT ses souvenirs du grand diplomate.
Pour l'ancien président de la commission des Affaires étrangères de la Douma, Alexeï Pouchkov, Vitali Tchourkine, l'envoyé spécial de la Russie à l’ONU qui est décédé «soudainement» à l'âge de 65 ans à New York le 20 février 2017 était «l’un des plus brillants et des plus forts diplomates russes» de notre époque.
Vitali Tchourkine avait le respect non seulement de ceux qui soutiennent notre pays, mais également de nos adversaires
Les qualités exceptionnelles et le professionalisme du diplomate russe étaient reconnus non seulement par le pays tout entier qui «pouvait le voir», mais également par «tous ceux qui suivaient les débats au sein des Nations unies», a souligné le sénateur. Vitali Tchourkine «avait le respect non seulement de ceux qui soutiennent notre pays, mais également de nos adversaires», a-t-il poursuivi.
Issu de l’école diplomatique soviétique qui a préparé tous les responsables actuels du ministère des Affaires étrangères, Vitali Tchourkine «avait employé toute son expérience accumulée depuis des années, toute la force de son caractère, sa capacité de trouver des arguments précis et forts pour être efficace dans son domaine», a expliqué Alexeï Pouchkov.
Vitali Tchourkine était un diplomate d’une force extrême, fidèle à son devoir, à son pays, au chemin qu’il avait choisi
Vitali Tchourkine était «à l’avant-garde du front diplomatique à New York», à une période extrêmement difficile de «nouvelle guerre froide», alors qu’il y avait des tentatives «d’organiser des coalitions politiques et d’isoler notre pays», a ajouté l'ancien journaliste, pour qui «les dernières années de travail à New York ont été une véritable prouesse diplomatique et chaque journée de travail en a apporté la preuve».
«Vitali Tchourkine était un diplomate d’une force extrême», a relevé l'élu, «fidèle à son devoir, à son pays, au chemin qu’il avait choisi». Il restera sans aucun doute «sur l’une des premières pages de l’histoire de la diplomatie russe», a conclu Alexeï Pouchkov.
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