Dans le cadre d'une campagne de diabolisation, Vladimir Poutine a été accusé par l'Ouest de militariser à peu près tout. Mais pour la journaliste Danielle Ryan cette dernière affirmation montre que les médias traditionnels sont à court d'idées.
Il y a très peu de choses que Vladimir Poutine n'a pas militarisées à ce stade. Si ce ne sont pas les réfugiés, ce sont les cafards-robots ou WikiLeaks... Des think tanks, l'histoire ou même la Nature elle-même, s'agissant de la météo. On a beau chercher, Vladimir Poutine peut trouver un moyen de militariser tout cela.
Y a-t-il une manière plus brillante de détruire la civilisation occidentale que d'élever des calmars géants à 14 pattes dans les eaux de l'Arctique ?
Mais la dernière accusation de cette très longue liste de choses militarisées par Vladimir Poutine est la meilleure. Y a-t-il une manière plus brillante (et plus sûre d’un point de vue logistique) de détruire la civilisation occidentale que d'élever des calmars géants à 14 pattes dans les eaux de l'Arctique ? Parfaitement génial.
Cette suggestion bizarre est l’œuvre d'un certain Anton Padalka qui faisait apparemment partie de la mission scientifique qui a découvert l’horrible créature, le calmar – ou l'Organisme 46-B, pour être précis dans le lac Vostok. L'animal a été immédiatement caché par les autorités qui ont rapidement reconnu en lui le potentiel d'une arme meurtrière et dévastatrice. Prends garde à toi, monde occidental !
Selon Anton Padalka, tel que rapporté par le Daily Express, le monstre à 14 pattes peut «hypnotiser ses proies et paralyser les humains à une distance de quelque 45 mètres à l'aide d'un venin toxique» et a été responsable de la mort de deux membres de l'expédition scientifique.
Anton Padalka a rapporté qu'il avait regardé son ami de longue date collecter l'eau «avec un sourire heureux» (probablement hypnotisé ?) avant que la créature lui arrache la tête. Là, je ne veux pas paraître insensible, mais ce type, Anton Padalka, semble raconter les détails de la mort de son ami de longue date en termes étranges et incohérents. Une minute : un récit poétique sur le sourire heureux d'un homme et puis, il utilise le mot «it» [employé en anglais pour les objets] pour parler de son ami – c’est une chose assez étrange que de traiter ainsi son ami de longue date après l'avoir vu se faire dévorer par un calmar. Ou peut-être c'est juste moi ?
Quoi qu'il en soit, nous n'en avons pas encore terminé. Ce calmar a tellement plus de capacités que celle d’hypnotiser. Il peut également complètement se camoufler au moment où il traque sa proie et peut même changer de forme pour tromper ses victimes insouciantes. Anton Padalka se souvient, par exemple, que la créature s’est miraculeusement transformée en plongeur humain.
On pourrait penser à un calmar camouflé, mutant, traquant des humains, avec des tentacules à venin toxique, qui ne meurt pas et ne cède pas à la puissance d'un réservoir humain ou d'une cage
Aussi, c’est un calmar immortel. Tout simplement. Même si on lui arrache ses tentacules, il peut encore vous tuer avec elles. Une autre collègue d’Anton Padalka a péri de cette façon, quand, tard dans la nuit, l'une des tentacules «glissa sur la banquise de glace» et l'étrangla.
Pire encore, le calmar a même réussi à désactiver la radio de l'équipe.
Ma partie préférée de l'histoire, cependant, c’est quand les scientifiques parviennent à capturer la créature après cinq jours. On pourrait penser à un calmar camouflé, mutant, traquant des humains, avec des tentacules à venin toxique, qui ne meurt pas et ne cède pas à la puissance d'un réservoir humain ou d'une cage.
Hélas, l'organisme 46-B a ses défauts comme tous les autres.
Une fois que Vladimir Poutine aura compris comment en reproduire ou en cloner suffisamment, il va les lâcher sur le monde occidental pour faire des ravages mortels et des destructions sanglantes, qu’il a, sans aucun doute, préparées depuis l'enfance
Sans surprise, les recherches rapides sur Google (en anglais et en russe) ne donnent pas beaucoup d'informations sur «Anton Padalka», qui aurait «fui» la Russie après avoir découvert les plans macabres de Vladimir Poutine. Mais nous savons qu'il est forcément réel, car étant quelqu'un qui a échappé à un dictateur-éleveur de calmars-tueurs, il a fait ce que nous ferions tous : il est allé raconter directement son histoire au Daily Express.
Il ne sait toujours pas ce que Vladimir Poutine envisage de faire avec ces créatures monstrueuses, mais vraisemblablement une fois qu'il aura compris comment en reproduire ou en cloner suffisamment, il va les lâcher sur le monde occidental pour faire des ravages mortels et des destructions sanglantes, qu’il a, sans aucun doute, préparées depuis l'enfance. Après cela, peut-être qu'il pourra les stocker au Kazakhstan, aux côtés du vol MH370 de Malaysian Airlines disparu dans l'océan Indien et qu'il cache depuis des années.
Pour citer l'un des commentaires à propos de Monsieur Padalka sur le site Express, j’essayerais bien un peu des substances qu’il consomme.
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