«La France se grandirait en ayant des relations plus étroites avec la Russie»

«La France se grandirait en ayant des relations plus étroites avec la Russie»© Union des Français de l'étranger
Les parlementaires française en route pour la Crimée
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Une délégation de parlementaires français s’est rendue à Moscou, où ils ont pu rencontrer des membres de la communauté française vivant dans la capitale russe pour discuter des relations entre les deux pays. Prochaine étape de leur voyage, la Crimée.

A quoi cela sert de faire venir des parlementaires français une nouvelle fois en Crimée ? «Cela sert d’abord à se rendre compte de la réalité», a estimé le chef de la délégation française, le député Les Républicains (LR) Thierry Mariani, qui se rend pour la deuxième fois dans la région russe, emmenant avec lui 11 parlementaires, dont la moitié s’est déjà rendue en Crimée. Leur but ? Voir comment la situation évolue dans la presqu'île. Et ce, en dépit des sanctions ukrainiennes imposées contre les députés qui ont effectué le même périple l’année dernière et de la désapprobation du Quai d’Orsay. Une attitude qui prête à sourire, comme le fait le chef de la délégation française à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE Michel Voisin (LR) : «Les parlementaires ne reçoivent pas leur mandat du Quai d’Orsay mais du peuple et, à ce titre, ils doivent rendre compte de leur mandat au peuple», insiste-t-il.

Le meilleur moyen pour un parlementaire de se rendre compte de la situation est d’aller sur place et se rendre compte de la réalité

Pour Thierry Mariani, l’objectif principal reste le même qu'il y a un an : se faire sa propre opinion de ce qui se passe réellement en Crimée. «Nous sommes tellement faussés dans notre approche que, parfois, le meilleur moyen pour un parlementaire de se rendre compte de la situation est de se déplacer, d’aller sur place et prendre en compte la réalité», complète Michel Voisin. Pour le député du Rhône Patrice Verchère (LR), l’aspect précieux de ce voyage est de pouvoir se faire une idée de la région «sans passer par les médias ou les "on-dit"».

Jérôme Lambert, seul député de gauche de la délégation, confie que beaucoup de ses collègues envient son déplacement. «La préoccupation des relations franco-russes échappe largement au clivage partisan», affirme le député qui se rendra en Crimée pour la deuxième fois.

Parmi les autres buts de ce périple, évaluer la situation de la minorité tatare, sujet de préoccupation pour la communauté internationale. Les députés iront à la rencontre de la population locale pour évaluer la situation sur place. Après sa visite de l’année dernière, Thierry Mariani a pu constater qu’il valait «bien mieux être Tatare en Crimée que Russe en Lettonie, ce que l’Europe préfère oublier».

Michel Terrot, député LR du Rhône, vient pour la première fois en Crimée. Pour lui, il s’agit de faire son travail de parlementaire, de se rendre compte de l’état des relations entre la Russie et sa nouvelle région et de voir «comment les populations locales appréhendent cette nouvelle réalité».

La Crimée est historiquement russe et cela devrait être reconnu positivement dans les années à venir

Pour ce qui est de la reconnaissance du rattachement de la Crimée à la Russie par la communauté internationale, la réponse est pour lui évidente. «Nulle personne censée ne voudra revenir à la situation ancienne», affirme Michel Terrot qui poursuit : «La France se grandirait en ayant des relations plus étroites avec la Russie.»

Michel Terrot à RT France

Le socialiste Jérôme Lambert est persuadé que la Crimée sera reconnue comme territoire russe mais qu’«il faut du temps pour que les choses soient officialisées». Pour lui, la Crimée est redevenue russe, ce qu’elle a été pendant longtemps, et elle «le restera, même si la communauté internationale est loin de pouvoir le reconnaître».  

Nul doute non plus sur cette question pour Patrice Verchère : «La Crimée est historiquement russe, et cela devrait être reconnu positivement dans les années à venir.»

Patrice Verchère à RT France

Lire aussi : Le parlement belge examinera en septembre une résolution pour lever les sanctions contre Moscou

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