«Plus de sévérité à l'entrée en Europe», un accord «de bonne intelligence» avec la Turquie et la France au milieu du dialogue entre grandes puissances - l’ex-Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin parle à RT.
Les contrôles à la frontière européenne ? Il faut qu’ils soient «stricts et sûrs», lance l’ancien chef de gouvernement. Une meilleure maîtrise de l’entrée dans l’Union permettrait de «maintenir la libre circulation», alors qu’un laxisme frontalier mènerait à ce que les pays cherchent à exercer un contrôle plus strict «à l’entrée de leur propre territoire».
En répondant à une question sur l’adhésion éventuelle de la Turquie à l’UE, l’ex-Premier ministre a affirmé qu’en ce moment la Turquie «n’était pas dans une situation où elle pouvait réussir» à intégrer l’Union européenne.
Néanmoins, un accord de «bon voisinage» avec tous les pays frontaliers de l’UE est nécessaire, estime le politicien.
Quant aux relations internationales, Jean-Pierre Raffarin a déclaré que la France devait «être indépendante» et avoir une vision globale, en «voulant parler avec chacun des grands interlocuteurs». L’ancien chef du gouvernement a également souligné le «contentement» qu’il percevait dans son pays quant à la reprise du dialogue «en bonnes proportions» entre la France et la Russie, celui-ci ayant été «insuffisant» pendant trop longtemps.
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