«Guerre d'information» : un analyste met en garde contre les manipulations en Ukraine

L'analyste Marko Gasic était l'invité de RT International le 4 avril 2022. Source: RT France
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L'analyste Marko Gasic était l'invité de RT International le 4 avril 2022.
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L'analyste Marko Gasic a réagi aux images de civils ukrainiens gisant morts dans les rues de plusieurs villes de la périphérie de Kiev. Ce dernier met en garde contre les tentatives de manipulation et appelle à la prudence.

Sur l'antenne de RT International, l'analyste Marko Gasic a réagi le 4 avril aux récentes accusations de «crimes de guerre» portées par plusieurs pays occidentaux et l'Ukraine à l'encontre de la Russie après la découverte de dizaines de corps de civils gisant dans les rues de plusieurs villes de la périphérie de la capitale Kiev.

L'analyste a ainsi expliqué que la Russie n'«avait aucune raison valable» de commettre des massacres en Ukraine. Il a aussi tenu à préciser la nature du conflit ukrainien. «Nous devons nous rappeler que nous [...] sommes aussi dans une guerre économique, une guerre politique et surtout [...] dans une guerre de l'information», a-t-il affirmé.

Marko Gasic

Commentant les images de civils ukrainiens morts qui passent en boucle sur les chaînes d'information occidentales, l'analyste met en garde contre toute tentative de manipulation. «Il s'agit de simples images, de simples affirmations qui sont conçues pour en tirer des conclusions simples. Et nous devons toujours nous en méfier», a-t-il affirmé.

L'Occident et l'Ukraine accusent la Russie de «crimes de guerre» après la découverte de corps de civils gisant dans les rues de plusieurs villes de la périphérie de la capitale, notamment à Boutcha. Les images de corps de personnes vêtues en civil dans les rues de cette localité ont fait le tour du monde et soulevé un vif émoi. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de «génocide» contre son peuple. Kiev estime que 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes à Boutcha. 

L'AFP avait vu le 2 avril les cadavres d'au moins vingt hommes portant des vêtements civils gisant dans une rue de Boutcha, reprise par les troupes ukrainiennes après le retrait de l'armée russe. L'un d'eux avait les mains liées et les corps étaient éparpillés sur plusieurs centaines de mètres. Tour à tour, Washington, Paris, Berlin ou Londres ont dénoncé des «atrocités», voire des «crimes de guerre». «Les autorités russes devront répondre de ces crimes», a notamment écrit Emmanuel Macron sur Twitter

La Russie dénonce une tentative de manipulation ukrainienne

Les autorités russes ont fermement démenti toute responsabilité de l'armée russe concernant les événements qui se sont déroulés à Boutcha. Le ministère russe de la Défense a ainsi dénoncé une «provocation» en rappelant que les troupes avaient quitté la ville le 30 mars, au «lendemain de la session de pourparlers entre la Russie et l'Ukraine en Turquie». Or, aux yeux des autorités russes, les cadavres montrés en images ne peuvent pas être restés aussi longtemps dans la rue puisqu'«ils n'ont pas de lividités cadavériques typiques et que dans les plaies il y a du sang qui n’a pas coagulé». En outre, le maire de Boutcha n'avait pas évoqué d'exactions lors d'une courte vidéo publiée sur Twitter le 31 mars, où il proclamait la libération de la ville par l'armée ukrainienne.

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