Quatre mois après la crise des sous-marins, l'Australie signe avec une agence européenne d'armements

Un hélicoptère Tigre© Czarek Sokolowski Source: AP
Un hélicoptère Tigre (image d'illustration).
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L'Australie a signé un accord pour être davantage active au sein de l'organisation européenne OCCAR. Un accord qui pose question alors que l'affaire Aukus, torpillant le contrat de sous-marins français avec Canberra, date de moins de quatre mois.

L'Australie va participer plus activement aux programmes d'équipements de défense au sein de l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement), selon le site officiel de l'organisation intergouvernementale européenne.

Un «accord-cadre» entre l’Australie et l’OCCAR est ainsi entré en vigueur le 25 janvier et Canberra s'intéressera particulièrement aux programmes suivants : les véhicules blindés polyvalents Boxer,  les torpilles «Light Weight Torpedo» et l’hélicoptère Tigre.

Dans son communiqué, l'OCCAR affirme que «cet accord offrira à l'Australie des opportunités de collaboration sur les technologies de défense avancées avec les Etats participants au programme de l'OCCAR et facilitera une plus grande intégration de l'industrie de la défense australienne avec les principaux groupes basés en Europe».

L'intégration de l'Australie s'est réalisée avec l'accord des pays membres de l'OCCAR, dont la France, précise notamment La Tribune.

Un accord pouvant paraître surprenant puisqu'il arrive environ quatre mois après l'affaire Aukus, qui avait créé un conflit diplomatique entre la France et l'Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, après la rupture en septembre par Canberra d'un contrat majeur avec la France portant sur la vente de 12 sous-marins. Cette annulation au profit d'un partenariat stratégique avec les Etats-Unis, autre pays allié de Paris, avait été dénoncée comme une «humiliation» par certains membres de la classe politique française.

Le Portail de l'intelligence économique explique néanmoins que le scepticisme autour du nouvel accord est à «nuancer [...] en rappelant que la BITD [base industrielle et technologique de défense] française a encore de gros intérêts en Australie, et qu’elle participe à de nombreux appels d'offres».

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