Zelensky appelle la population à ne pas céder à la «panique» face à une présumée invasion russe

Zelensky appelle la population à ne pas céder à la «panique» face à une présumée invasion russe© Sergei SUPINSKY Source: AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky après un entretien avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev à Kiev, le 14 janvier 2022.
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Ce 19 janvier, Volodymir Zelensky est revenu sur les tensions actuelles avec la Russie. Alors que les Occidentaux multiplient, sans preuves, les déclarations sur l'existence d'un projet d'invasion russe, le président ukrainien a appelé au calme.

Ce 19 janvier, dans une adresse à la nation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les citoyens de son pays à ne pas céder à la panique face aux informations faisant état d’une présumée menace russe.

«Cela fait maintenant huit ans que la guerre dure, ce n'est pas le moment de paniquer, d'aggraver la situation», a-t-il déclaré, selon l’agence Ria Novosti. «Mais qu'y a-t-il de nouveau ? N’est-ce pas la réalité depuis huit ans ? L’invasion, n’a-t-elle pas commencé en 2014 ? La menace de la guerre n’est-elle apparue que maintenant ? Ces risques ne datent pas d’hier, ce n'est pas qu'il y a plus de risques aujourd’hui, c’est qu’il y a plus d'agitation autour de ces risques», a-t-il ajouté.  

«Nous avons une armée qui est forte, audacieuse, prête à tout. Toutes mes journées commencent par des informations sur la situation dans le Donbass et près de nos frontières. Nous connaissons toutes les menaces possibles et comprenons toutes nos réponses possibles», a-t-il encore déclaré.

Les allégations concernant une prétendue invasion ont été maintes fois démenties par Moscou. «Jusqu'à présent, toutes ces déclarations étaient dénuées de preuves et n'ont été confirmées par rien» avait encore déclaré le 14 janvier le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il répondait ainsi à des questions de la presse sur des allégations occidentales concernant une supposée provocation russe à venir dans le Donbass.

Pour avancer sur la voie de la désescalade autour de l'Ukraine, Moscou formule certaines exigences, dont celle d'un engagement de Kiev à ne pas rejoindre l'OTAN et cherche plus généralement à obtenir un accord bloquant l'extension de l'Alliance militaire à l'est. Mais pour l’heure, Moscou déplore l’absence de signes de bonne volonté des occidentaux.

A ce titre, Dmitri Peskov avait estimé le 17 janvier que l'OTAN se livrait à une «invasion progressive» en Ukraine, amenant le bloc dirigé par les Etats-Unis à proximité de la «ligne rouge» fixée par Moscou. En rejetant les demandes de la Russie, l'OTAN crée une situation qui constitue une «menace imminente» pour la sécurité européenne, avait-il diagnostiqué.

Washington appelle Moscou à s’engager dans la voie diplomatique tout en accentuant son aide militaire à Kiev

C’est dans ce contexte toujours tendu que le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a réaffirmé ce 19 janvier le soutien de Washington à Kiev lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky et son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba. «J'espère fortement que nous pourrons rester sur une voie diplomatique et pacifique, mais en fin de compte, ce sera la décision du président Poutine», a notamment déclaré Antony Blinken.

Un soutien dans les mots mais encore une fois également sur le plan militaire : comme le rapporte l’AFP, les Etats-Unis ont annoncé ce même jour le déblocage de 200 millions de dollars supplémentaires d'aide sécuritaire. Washington avait fourni quelque 450 millions de dollars d'aide militaire à Kiev à la fin de l'année dernière.

Le président ukrainien a remercié les Etats-Unis à cette occasion pour leur «aide en ces temps difficiles» en recevant le 19 janvier à Kiev le secrétaire d'Etat américain. «Nous consacrons des fonds records depuis l'indépendance en soutien à notre armée, mais nous comprenons que pour avancer rapidement, pour moderniser l'armée, il faut de l'aide, surtout en ces temps difficiles», a-t-il ajouté.

Antony Blinken est attendu le 20 janvier à Berlin pour des discussions avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, avant de rencontrer le lendemain son homologue russe Sergueï Lavrov à Genève.

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