Station scientifique lunaire internationale : Chine et Russie ont invité leurs partenaires
La Chine et la Russie ont envoyé des invitations à leurs partenaires afin de participer à la «station scientifique lunaire internationale», pour la construction de laquelle les deux pays ont récemment signé un mémorandum.
Deux mois et demi après avoir procédé à la signature d'un mémorandum actant la construction conjointe d'une «station scientifique lunaire internationale», également connue sous l'acronyme anglais ILRS, la Chine et la Russie ont fait savoir qu'elles avaient envoyé des invitations à leurs partenaires pour participer au projet, qui a d'ores et déjà été soumis au Comité des Nations unies sur les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique.
«Nous avons envoyé des invitations à un certain nombre de nos partenaires, dont l'Agence spatiale européenne [ESA], pour coopérer sur la station lunaire scientifique internationale», a déclaré le chef adjoint de la coopération internationale de Roscosmos, Sergueï Saveliev, cité ce 27 mai par l'agence de presse Tass. Il a dit espérer de premières réponses lors de la conférence mondiale sur l'exploration spatiale qui se tiendra du 14 au 18 juin 2021 à Saint-Pétersbourg. Baptisé GLEX 2021, l'événement est organisé par la Fédération internationale d'astronautique (IAF) et Roscosmos.
A cette occasion, les agences spatiales russe (Roscosmos) et chinoise (CNSA) ont prévu d'organiser une présentation de la feuille de route de cette station lunaire scientifique internationale.
Pour rappel, les deux agences ont signé en novembre 2017 un programme de coopération spatiale pour la période 2018-2022 qui comportait, entre autres, l’étude de la Lune et de l’espace lointain.
A l'heure actuelle, notre satellite naturel fait l'objet d'un autre projet avancé d'exploitation scientifique, baptisé Artemis. Il s'agit d'un programme spatial habité chapeauté par la NASA, dont l'objectif est d'amener un équipage sur la Lune d'ici 2024, bien que les chances de tenir ce délai s'amenuisent. Artemis comprend notamment le développement d'une station spatiale placée en orbite lunaire, à la construction de laquelle participent des pays de l'Agence spatiale européenne (ESA) dont la France.