A qui profitent les polémiques autour de l'association islamiste turque Millî Görüs ?

A qui profitent les polémiques autour de l'association islamiste turque Millî Görüs ?© Frederick FLORIN Source: AFP
Une publicité appelant à faire un don pour la construction de la mosquée Eyyub Sultan de Strasbourg, le 24 mars 2021 (image d'illustration).
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Les polémiques entourant la construction d'une mosquée géante à Strasbourg et d'une école musulmane à Albertville ont fait la publicité de Millî Görüs, une association accusée d'être l'instrument du président turc Erdogan... à tort ?

Inconnue du grand public français il y a peu, la Confédération islamique Millî Görüs (CIMG), une association d'origine turque réputée proche des milieux islamistes, a fait parler d'elle avec ses projets de mosquée géante à Strasbourg et d'école à Albertville. Millî Görüs est pourtant implantée en Europe et en France depuis de nombreuses années, où elle est accusée par certains d'être un outil d'influence de Recep Tayyip Erdogan. L'essayiste spécialisé en géopolitique Alexandre del Valle nous aide à décrypter la situation et à comprendre à qui profitent ces polémiques, dont Millî Görüs pourrait bien sortir grandie. 

Une mosquée géante à Strasbourg et une école musulmane à Albertville qui défrayent la chronique 

Le 22 mars 2021, le Conseil municipal à majorité Europe écologie les Verts (EELV) de la ville de Strasbourg a adopté «le principe d'une subvention» de 2,563 millions d'euros pour la construction de la nouvelle mosquée Eyyub Sultan, qui sera gérée par Millî Görüs.  Un montant qui représente «10% du montant des travaux», selon la maire de la ville Jeanne Barseghian, dont la majorité a affirmé qu'il s'agissait d'un pourcentage habituel pour le subventionnement d'un lieu de culte. Jeanne Barseghian a ajouté que le texte avait néanmoins été amendé lors de son examen en prévoyant que le versement effectif de la subvention fasse «l'objet d'un autre vote». Si le projet aboutissait, il s'agirait de la plus grande mosquée d'Europe : le montant du chantier s'élève à plus de 25 millions d'euros avec un coût total de l'opération estimé à 32 millions d'euros. Les travaux avaient démarré en 2017 mais Millî Görüs a fait face à des problèmes de financement, ce qui avait entraîné l'arrêt du chantier en 2019. En Alsace également, Millî Görüs a par ailleurs déposé un projet de «salle de prière» auprès des services de la Ville de Mulhouse (Haut-Rhin).

Le vote de cette subvention a été très contesté par les opposants à la mairie. L'élu au conseil municipal Jean-Philippe Vetter (Les Républicains) a ainsi voté contre cette résolution et s'est ému publiquement du refus de la CIMG de signer en janvier la «Charte des principes pour l'islam de France», texte publiée par le Conseil français du culte musulman (CFCM) et promu par Emmanuel Macron dans le cadre de la lutte contre le séparatisme. Le porte-parole du RN et tête de liste pour les prochaines élections régionales Laurent Jacobelli a également soulevé cet argument, en déclarant qu'«il est scandaleux que des écologistes utilisent l'agent des strasbourgeois pour une organisation qui refuse de signer la Charte des principes de l'islam en France et entretient des liens avec l'ONG "Qatar Charity" qui est soupçonnée de participer au financement du terrorisme». Le candidat a également dénoncé «la complaisance des élus locaux qui contribuent à la progression de l'islam politique en Alsace». Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est lui aussi exprimé sur Twitter le 22 mars en ces termes : «La mairie verte de Strasbourg finance une mosquée soutenue par une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique. Vivement que tout le monde ouvre les yeux et que la loi séparatisme soit bientôt votée et promulguée» faisant référence au projet de loi en cours d'examen au Parlement.

De son côté, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a jugé le 1er avril sur BFMTV et RMC que Millî Görüs allait «à l'encontre des valeurs de la République» et n'avait «pas vocation à organiser des activités, à exister dans la République», sans toutefois annoncer la dissolution de cette organisation. 

Deux semaines après ce vote controversé de la subvention municipale, le préfet du Bas-Rhin a annoncé le 6 avril saisir la justice afin de faire annuler cette «décision litigieuse». «Les échanges de courriers récents» entre le préfet du Bas-Rhin Josiane Chevalier et le maire n'ont «pas permis d'aboutir au retrait de la délibération du conseil municipal», a fait savoir la préfecture, annonçant sa décision de «déférer la délibération litigieuse au tribunal administratif de Strasbourg». «Il s'agit d'obtenir l'annulation de la délibération du conseil municipal dont nous contestons la légalité», avait indiqué les services préfectoraux sans plus de précisions sur les moyens juridiques invoqués.

Eyüp Sahin, président du futur lieu de culte et de la Confédération islamique Millî Görüs région Grand Est, s'est alors dit «particulièrement affecté» par les «nombreuses accusations» visant son association et son projet lors d'une conférence de presse organisée le 6 avril. Dans une déclaration de principe endossée par deux autres organisations islamiques, Millî Görüs a proclamé à cette occasion son «adhésion aux principes de la République [et son] rejet de l'influence des Etats étrangers».

Dans la foulée, un sondage Ifop publié le 7 avril et commandé par le Grand Orient de France indiquait que les Français interrogés étaient très défavorables au projet de construction de cette mosquée. L'institut de sondage évoquait un «cinglant désaveu» et déclarait que «85% des Français s'y opposent, comme 81% des Alsaciens-Mosellans, 79% des Strasbourgeois et 87% sympathisants EELV.»

Dernier rebondissement : le 15 avril, Jeanne Barseghian a annoncé dans une tribune publiée dans les Dernières nouvelles d'Alsace que Millî Görüs avait retiré sa demande de subvention municipale, constatant «le besoin de consolider leur plan de financement». «Je prends acte de ce retrait et la Ville ne versera donc pas en l'état de subvention pour la poursuite de la construction de la mosquée », ajoute la maire de la capitale alsacienne, tout en rappelant avoir «conditionné le versement d'une subvention à la confirmation par l'association de son inscription dans les principes républicains et à la présentation d'un plan de financement transparent et consolidé».

Au même moment, Millî Görüs a aussi fait parler d'elle en Savoie. Le 6 avril, le tribunal administratif de Grenoble obligeait le maire d'Albertville à autoriser la construction d'une école primaire musulmane privée voulue par l'association. Le tribunal a estimé que les motifs urbanistiques avancés par la mairie – à savoir un manque de places de stationnement par rapport à l'envergure du bâtiment – n'étaient pas recevables, et a donné deux mois à cette dernière pour délivrer le permis de construire.

Le maire Frédéric Burnier-Framboret (divers droite) avait refusé le permis de construire, qui avait été déposé en 2019 par Millî Görüs pour implanter une école pouvant accueillir 400 élèves et qui occuperait les 4 000 m2 d'un terrain jouxtant la mosquée turque de la ville, gérée par l'antenne locale de la CIMG, dans une zone classée quartier prioritaire de cette commune de 20 000 habitants.

Dans une tribune publiée le 9 avril par Le Figaro, Frédéric Burnier-Framboret a vivement regretté la décision du tribunal, s'estimant «démuni» pour «contrer l'installation d'associations ou d'entreprises pilotées par des puissances étrangères, qui favorisent une cristallisation identitaire au cœur de nos territoires». «Le groupe scolaire envisagé comprendra 16 classes, un réfectoire, une cuisine, un gymnase. La capacité de cet établissement s’élèvera à 400 élèves au total, ce qui représente un quart des 1 200 écoliers de notre commune», décrit l'édile dans sa tribune. Le recours au Code de l'urbanisme était «le seul moyen législatif» à sa disposition pour s'opposer à la construction de cette école, a-t-il par ailleurs expliqué à l'AFP.

Le président de la CIMG France a réagi le 9 avril dans un communiqué en estimant que les les propos du maire d'Albertville sont «aussi tendancieux qu'inexacts». Il explique que l'école en projet «ne sera ni "islamiste" ni "turque"» mais «une école confessionnelle hors contrat comme il y en a déjà tant en France, la plupart catholiques ou juives», et dit espérer que son établissement pourra passer sous contrat après le délai légal de cinq ans. Le responsable balaie l'argument de la concurrence scolaire, sauf à vouloir «fermer toutes les écoles privées», et dénonce, derrière le «prétexte» du stationnement pour bloquer son projet, «l'hypocrisie» de Frédéric Burnier-Framboret et une «obsession avec [les] origines» de sa communauté. «Je ne suis pas le représentant d'un pays étranger. Je suis autant Français que vous, ne vous en déplaise», conclut Fatih Sarikir.

Le même jour, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a adressé une lettre au président Emmanuel Macron pour lui demander d'intervenir contre le projet d'école. «Ce projet d’école correspond à une volonté politique très claire : organiser la coupure entre la communauté turque et le reste de la commune, avec un projet démesuré [...]», souligne Laurent Wauquiez dans son courrier au chef de l'Etat. Pour l'ancien chef des Républicains, «l'orientation» de l'établissement «consistera très clairement à promouvoir des valeurs qui ne sont pas celles aujourd’hui de la République». Rappelant que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin «a lui-même désigné Millî Görüs comme étant des "ennemis de la République"», le président de région demande au chef de l'Etat d'apporter son «soutien pour empêcher l’installation de cette école à Albertville sur notre territoire». «Il serait dramatique qu’au sein même de notre pays, le président de la République soit impuissant à faire respecter les principes qu’il a lui-même posé comme ligne directrice pour notre pays», a-t-il conclu.

Millî Görüs, une organisation dont s'est émancipé le parti d'Erdogan, mais avec laquelle il partage une «vision anti-occidentale et anti-juive»

Interrogé à ce sujet par RT France, l'essayiste Alexandre del Valle ne peut contenir sa colère au téléphone : «Quelle idiotie d'avoir présenté Millî Görüs comme l'instrument d'Erdogan !» Et d'expliquer : «Le parti de Recep Tayyip Erdogan [AKP] provient d'une dissidence du Millî Görüs et pour eux, le parti présidentiel s'est dévoyé. C'est pourquoi le Millî Görüs a créé en 2001 le Saadet partisi, pour faire face à l'AKP d'Erdogan. Ils ont d'ailleurs soutenu des coalitions opposées à Erdogan en Turquie. Bien qu’antikémalistes et très islamistes, ils ont même conclu lors de certaines élections une alliance paradoxale avec des forces conservatrices et kémalistes contre l’AKP d’Erdogan.»

Et de conclure : «Ils n'éprouvent donc aucune difficulté à démontrer qu'ils ne servent pas directement les intérêts d'Erdogan quand on les accuse de le faire.»

Fondée en 1969 par l'ancien Premier ministre turc Necmettin Erbakan, Millî Görüs (nom qui signifie «vision nationale») est une organisation politico-religieuse musulmane siégeant à Cologne, en Allemagne. Elle gère des centaines de mosquées en Europe, dont 71 en France où elle compte plusieurs dizaines de milliers de membres et en revendique plus de 150 000 en Europe.

La Confédération islamique Millî Görüs est membre statuaire du Conseil français du culte musulman (CFCM), où elle tenterait d'imposer un «islam à la turque» selon l'universitaire Jean Marcou, qui a affirmé en juillet 2020 dans Le Parisien que cette association«est un vecteur d'influence extrêmement important pour [le président turc] Recep Erdogan». «Il peut ensuite se servir de son emprise sur les communautés européennes comme levier dans ses négociations diplomatiques», poursuit-il, avant d'analyser la situation en ces termes : «C'est du soft power. Depuis 2014, les Turcs de l'étranger peuvent voter aux élections, cela permet à Erdogan de consolider sa base pour les futures élections. Voir une telle association, presque au service d'une puissance étrangère, prendre de l'ampleur sur le sol français est inquiétant. L'Etat doit s'en alarmer.»

Alexandre del Valle, au contraire, souligne auprès de RT France : «On ne peut absolument pas dire que le Millî Görüs c'est Erdogan, car il s'en est émancipé et justement, ils lui en veulent beaucoup. On sait très bien qu'Erdogan vient du même mouvement que le Millî Görüs, on retrouve notamment la composante néo-califale-ottomane très forte, et une vision anti-occidentale, très anti-juive du monde similaire. Mais les Millî Görüs peuvent faire les indignés à loisir d'être comparés à Erdogan.»

Et de décrire une stratégie organisationnelle élaborée : «En réalité, les différentes branches de l'islamisme issu de Millî Görüs fonctionnent comme les Frères musulmans avec leurs émanations multiples. La matrice idéologique est la même, mais chaque branche est indépendante. C'est particulièrement vrai pour les branches qui, dans leur expression politique, se sont autonomisées vis-à-vis de la maison mère.»

Au plan politique, Alexandre del Valle précise : «Tout comme les Frères musulmans, le Millî Görüs et ses émanations ont été à l’école de l’islamisme pakistanais et des Frères musulmans arabes. Ils ont, comme eux, une grande maîtrise de l'entrisme politique et de l’instrumentalisation de l’éducation. En Europe, le Millî Görüs travaille très étroitement avec les Frères musulmans, et comme eux, ils savent fort bien approcher les milieux progressistes, comme les socialistes et les verts à Strasbourg, les trotskystes et même LREM lorsque Castaner était ministre (malgré le sursaut de lucidité de Macron depuis quelques mois). Ce sont des maîtres de la dissimulation et de la dualité. Cela les rend très difficile à contrer si on n'utilise pas les bons arguments. Il faudrait ressortir les textes de référence de leur mouvement et du fondateur Necmettin Erbakan, notamment ses apologies du combat contre les mécréants, la haine envers les juifs et les velléités de conquête de l'Europe.»

Le rôle des pouvoirs locaux fait réagir le législateur 

Outre le projet de la grande mosquée de Strasbourg, Millî Görüs mène d'autres chantiers de mosquées dans des lieux où vivent d'importantes communautés turques : l'une en face de son nouveau siège à Sevran, en Seine-Saint-Denis, l'autre à Creil dans l'Oise. Un autre chantier à Sarcelles, Val-d'Oise, est dans l'attente de la délivrance d'un permis de construire, comme le rappelle Le Parisien

Le 8 avril dernier, lors de l'examen du projet de loi sur le «séparatisme», le Sénat a voté un amendement du gouvernement qui prévoit d'obliger les collectivités à informer le préfet, au moins trois mois au préalable, avant toute subvention pour la construction d'un lieu de culte. Le lendemain, le 9 avril, dans l'hebdomadaire local La Savoie, le maire d'Albertville Frédéric Burnier-Framboret a demandé au Parlement d'adopter «des dispositions législatives adaptées pour permettre aux maires de contrer l’installation d’associations ou des entreprises pilotées par des puissances étrangères qui favorisent une cristallisation identitaire au cœur de nos territoires». L'école en projet à Albertville «ne peut qu'inciter au communautarisme», a-t-il déploré auprès de l'AFP. Le conseiller municipal d'opposition Laurent Graziano a abondé, dans Marianne, sur l'impuissance de la mairie : «Il est légalement impossible pour une municipalité d’interdire l’implantation d’une école privée hors contrat tant qu’il n’y a pas d’atteinte avérée aux valeurs de la République ou de trouble à l’ordre publique. Mais tant que l’école n’est pas ouverte, prouver une atteinte aux valeurs de la République est très difficile.» 

Les collectivités qui sont donc pour l'heure impuissantes face à des projets tels que ceux portés par Millî Görüs – si tant est qu'elles s'y opposent, ce qui n'est pas toujours le cas. Dans une lettre ouverte relayée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace le 16 avril, Jeanne Barseghian a mis en cause ses prédécesseurs, qui étaient des maires issus du Parti socialiste depuis 1989 : «Les municipalités précédentes avaient fortement soutenu ce projet [de grande mosquée], au point de modifier les règles d’urbanisme pour en permettre la réalisation. La première pierre de l’édifice a été posée en 2017, en présence du Préfet de région Jean-Luc Marx, de mon prédécesseur Roland Ries et de nombreux autres élus».

Une victoire symbolique pour Millî Görüs ?

Malgré le retrait de la demande de subvention de Millî Görüs pour construire une mosquée auprès de la ville de Strasbourg, selon Alexandre del Valle, il n'y a aucune ambiguïté : «Milli Görüs a réussi à faire parler d'elle. Comme on dit en théorie de l'information, il n'y a pas de mauvaise publicité. Si elle a perdu au plan tactique, du point de vue du marketing politique Milli Görüs a indéniablement gagné la bataille symbolique en se faisant passer auprès des musulmans pour la victime stigmatisée de l'islamophobie et d'une haine envers les Turcs.»

L'essayiste déplore même une dégradation de la situation au niveau local : «Je suis prêt à parier que l'association a gagné des points de part de marché, notamment au sein des erdoganistes purs et durs de la diaspora turque et même parmi les communautés maghrébine, indo-pakistanaise et subsaharienne, de plus en plus séduites par l'islam turc et très sensibles aux discours victimaires. Millî Görüs a réussi à faire parler d'elle et c'est toujours bon en marketing, c'est comme pour Daesh après chaque attentat. Cette polémique va faire des dégâts à l'échelon local... des bienfaiteurs vont être motivés de secourir les stigmatisés, les dons proposés au Millî Görüs ont sûrement augmenté pendant cette campagne.»

Enfin, Alexandre del Valle s'inquiète : «Je suis frappé dans toute cette affaire par le manque de discernement des politiques qui n'écoutent pas assez le renseignement. On devrait totalement dissoudre ces associations pour leur opposition au droit national, leur suprémacisme et leur apologie de la charia. L'intérêt national n'émeut plus assez en France, alors d'autres valeurs forces s'imposent à la place comme la repentance, les accusations d'homophobie ou l'utilisation du mot "facho". Mais surtout ce vide moral et philosophique permet à l'islamisme de s'exprimer... Tout cela avec l'aide des indignés et des vexés de profession ! Cela devient une folie qui a gagné nos élites, qui sont victimes de ces attaques. J'appelle cela un "viol mental". Si la réplique à l'islamisme turc peut paraître dure pour certains, il faut comprendre que la prise de conscience est au contraire très superficielle.»

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