Poutine : «si on commence à avoir peur des actions terroristes, ils vont finir par passer à l’acte»

Poutine :  «si on commence à avoir peur des actions terroristes, ils vont finir par passer à l’acte» Source: RIA NOVOSTI
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Dans une interview sur Rossiya 1, le président russe a précisé que dans la lutte contre les terroristes, il fallait «avoir un coup d’avance», soulignant que «si on abandonnait la Syrie», des milliers de terroristes pourraient venir en Russie.

Vladimir Soloviov : Monsieur le président, nous vivons une époque très angoissante : un attentat terroriste en Turquie a fait de nombreuses victimes et blessés. Quelles conclusions peut-on en tirer et qu’est-ce qui peut être entrepris pour arrêter cette vague de terrorisme ?

Vladimir Poutine : Il faut consolider les efforts afin de combattre ce mal. A propos de ce qui s’est passé en Turquie, je souhaiterais présenter mes condoléances au peuple et au président turcs. Il s’agit d’un crime terroriste éhonté ayant causé un grand nombre de victimes et d’une tentative de déstabiliser un pays voisin et ami de la Russie. D’autant plus que cet attentat intervient en pleine campagne électorale. C’est une provocation évidente. Mais c’est seulement en consolidant nos efforts que nous pourrons être efficaces dans la lutte contre ce mal.

V. S. : Nous avons essayé d’y faire face ensemble, avec la communauté internationale, mais cette dernière ne souhaite pas nous entendre. Nous sommes en Syrie. Et l’on entend toutes sortes de récriminations de toutes parts. Quels sont nos objectifs réels dans ce pays et quels sont les critères pour mesurer le succès ?

V. P. : Tout d’abord je veux confirmer un fait qui est déjà connu : c’est par avance que nous avons fait part de nos intentions et plans à nos partenaires, y compris aux Américains, mais aussi à d’autres partenaires, surtout parmi les pays de la région. Il y en a qui disent que nous l’avons fait trop tard. Mais je veux attirer votre attention sur le fait que nous-mêmes, nous ne sommes jamais prévenus par personne de l’élaboration et de la mise en œuvre de telles opérations. Alors que nous, nous l’avons fait.

V. S. : C’est de la bonne volonté ?

V. P. : C’est de la bonne volonté, mais c’est également approprié et correspond à notre envie de montrer que nous sommes ouverts au travail en commun. Je vais souligner une fois de plus, que nous agissons en total respect du droit international, à la demande officielle des autorités de la République arabe syrienne. Quant aux autres Etats qui jusqu’à présent ont participé à de telles actions, ils agissent de façon illégitime. Car il n’y a pas de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU relative à ce sujet, ni de demande officielle des autorités syriennes. Notez qu’au moment du lancement de notre opération, 11 pays avaient déjà effectué des bombardements sur le territoire syrien d’une manière ou d’une autre. Et voilà déjà plus d’un an que ça dure. En étant conscients de ce fait, nous avons premièrement informé nos partenaires et deuxièmement leur avons proposé de coopérer. Le plus simple serait de se joindre à nos efforts et par conséquent de rendre légitimes les actions que ces pays ont menées sur le sol syrien au préalable. Car comme nous avons une autorisation des autorités en place, le plus facile serait de nous rejoindre et de travailler dans le cadre de cette autorisation.

Hélas, pour le moment l’accord avec nos partenaires n’est pas trouvé, mais nous ne perdons pas l’espoir d’y parvenir. Il est vrai qu’il y a déjà certaines avancées : des groupes de travail ont été mis en place avec les Israéliens et nous sommes sur ce chemin avec nos partenaires américains et turcs. Il y a une suggestion américaine quant à la façon dont la coopération dans le domaine militaire pourrait être organisée afin d’éviter toute sorte d’incident. Pour un début, c’est toujours mieux que rien. Nos spécialistes ont reçu les propositions et les demandes américaines, ont élaboré leur réponse traitant du travail commun et l’ont envoyée au Pentagone.

J’espère que le pas suivant sera fait, car sans cela, il est impossible de régler la situation. Il s’agit de la recherche d’une solution politique. Mais si l’on ne parle que du côté militaire, nous en parlons avec notre partenaire, quand on nous adresse des critiques, selon lesquelles nous ne bombarderions pas uniquement les organisations terroristes, telles que le Daesh et al-Nosra etc., mais également ce qu’on appelle l’opposition modérée. Nous avons dit : «Si vous avez une meilleure connaissance du terrain que nous – cela fait déjà plus d’un an que vous y êtes ; votre présence n’est pas légitime, mais elle est réelle –, alors si vous connaissez mieux la situation – ce dont je doute, mais admettons – indiquez-nous les objectifs et nous les traiterons.»

V. S. : Ils ont refusé ?

V. P. : Oui, ils ont refusé. Ils ont dit qu’ils n’allaient pas collaborer à ce niveau. On n’en saisit pas la raison. Si en vérité ils connaissent mieux la situation et ont la volonté de combattre le terrorisme, pourquoi ne pas nous indiquer les lieux où se cachent les terroristes, leurs centres de commandement et leurs entrepôts d’armes et d’équipements. Donnez-nous les cibles. Quoi de plus facile ? Malheureusement on n’est pas encore à ce niveau de collaboration. Mais je le répète, les premiers pas dans la perspective d’une coopération dans le domaine militaire ont déjà été faits.

V. S. : L’armée syrienne est passée à l’attaque. Quelle est la probabilité que cette offensive soit un succès ?

V. P. : Cela dépend évidemment avant tout de l’armée syrienne elle-même ainsi que des autorités syriennes. Nous ne pouvons pas prendre d’engagements excessifs et nous ne l’avons jamais fait. J'ai dit tout au début, que l'étape active de notre travail sur le terrain se limiterait à la période pendant laquelle l'armée syrienne mènerait son offensive. Et pour en revenir à votre question, je peux dire que notre objectif est de stabiliser le pouvoir légitime et de créer les conditions nécessaires pour la recherche d’un compromis politique.

Lire aussi : L’armée syrienne, aidée de l’aviation russe, a libéré la ville de Al-Bahsa, au nord de Hama

V. S. : De le stabiliser par des moyens militaires ?

V. P. : Par des moyens militaires, évidemment, puisque quand vous avez, près de la capitale des groupes armés de terroristes internationaux, Daesh et leurs semblables, il est certain que les autorités syriennes qui sont presque assiégées dans leur capitale, n’ont aucune volonté de négocier avec eux. Et inversement, si l’armée syrienne montre qu’elle est encore capable et prête, ce qui est le plus important, à combattre le terrorisme, si le pouvoir montre qu’il est en mesure d’y parvenir, la probabilité d’un consensus politique sera bien plus élevée.

V. S. : Cela signifierait-il que vous prenez en considération la possibilité d’une opération terrestre des forces armées de la Fédération de Russie en Syrie ?

V. P. : Non, c’est exclu.

V. S. : Donc quoi qu’il arrive…

V. P. : Non, nous n’envisageons pas de faire cela et nos amis syriens le savent.

V. S. : En même temps, la précision des frappes aériennes et les données des rapports du ministère de la Défense montrent que la Russie semble mieux contrôler la situation que la coalition pro-américaine. Comment la Russie trouve-t-elle une information d’une telle qualité ?

V. P. : Nous nous sommes préparés pour ces actions militaires. Nous avons entrepris des mouvements au préalable nous permettant de concentrer sur place des forces, des moyens, des munitions en quantité nécessaire. Le renseignement a été assez long et persistant, mené depuis l’air et l’espace. Nous avons comparé les différentes informations et les spécialistes de notre état-major, en coordination avec les partenaires syriens et les autres pays de la région, et avons mis en place un centre d’information à Bagdad. Grâce à cet échange d’informations, nous avons a reçu des données supplémentaires. Tout ce qui se passe dans les airs et au sol, ce ne sont donc pas des actions spontanées, mais la mise en œuvre de plans élaborés au préalable.

V. S. : Bien sûr, ce qui s’est passé le 7 octobre a fait forte impression y compris parmi les experts militaires. Il s’agit d’une frappe de la flottille de la Caspienne, qui a survolé deux pays pour atteindre une cible sur le territoire d’un troisième. Personne ne s’y attendait. Le service de renseignement américain, a-t-il cessé de fonctionner ?

V. P. : Je pense qu’il fonctionne et que c’est l’un des meilleurs au monde. Ne leut jetons pas la pierre ! C’est l’un des plus puissants, mais il ne sait pas tout et ne doit pas tout savoir.

V. S. : Quels missiles ont été employés ?

V. P. : Les missiles Kalibr. Cela ne fait pas longtemps qu’ils sont en service ; depuis 2012. Leur portée est de 1 500 kilomètres. On en a déjà parlé. Il s’agit d’une arme moderne, de haute technologique et de grande précision. C’est avec des armes de cette sorte, non uniquement des missiles, mais également des machines terrestres et aériennes de nouvelle génération que nous envisageons d’équiper toute l’armée russe. En effet, il s’agit de systèmes sophistiqués et très efficaces, comme la pratique l’a démontré.

V. S. : Comment s’est déroulé leur trajet ?

V. P. : Vous l’avez dit, ils sont passés via deux Etats. Au cours de leur trajet ils ont changé 147 fois de cap. La hauteur de leur vol a varié de 80 à 1 300 mètres.

V. S. : La vitesse, c’est un secret militaire ?

V. P. : Non, ce n’est pas un secret. La vitesse correspond à celle d’un avion à réaction. Tout le monde le sait. Cette information n’est pas secrète. En principe tous nos partenaires, en tous cas au niveau des experts, savent que la Russie possède une telle arme. Une chose est de savoir au niveau des experts que la Russie pourrait posséder une arme pareille. C’en est une autre chose d’avoir la confirmation que premièrement, elle existe en réalité, que notre complexe militaro-industriel la produite ; deuxièmement qu’elle est d’une haute qualité ; troisièmement que nous avons du personnel entraîné et hautement qualifié, capable de l’employer efficacement ; et quatrièmement que la Russie a la volonté de s’en servir, si cela correspond aux intérêts nationaux de notre Etat et du peuple russe.

V. S. : Les analogues occidentaux, sont-ils meilleurs ou moins bons. Ont-ils quelque chose à craindre ?

V. P. : Ils sont identiques. Par exemple les Américains ont des missiles mer-sol identiques pouvant couvrir 4 000 kilomètres à peu près, si je ne me trompe pas. Nous avons des systèmes semblables, mais aussi des systèmes aériens, qui ont également une portée de 4 000 kilomètres.

V. S. : Cela signifie que nous pouvons lancer des frappes depuis notre espace aérien ?

V. P. : Oui, c’est exactement ça.

V. S. : La course aux armements ?

V. P. : Non, il ne s’agit pas d’une course aux armements. En fait les armes et les moyens de leur transport sont en constante évolution et dans certains pays, ces évolutions sont plus rapides que chez nous. Nous sommes donc contraints, et je le souligne, de faire en sorte de ne pas accuser de retard, premièrement. Et deuxièmement notre programme d’armement gouvernemental a été conçu il y a quelques années, quand la situation internationale n’était pas  aussi tendue. Ce programme a été élaboré et se réalise non parce que nous envisagions des actions agressives, mais à cause du fait que les systèmes militaires et de défense de l’époque et qui sont encore en service, vieillissaient et devenaient obsolètes. Le temps est donc venu de les remplacer et nous avons a pris cette décision au bon moment.

V. S. : Barack Obama considère que c’est uniquement l’orgueil qui vous pousse à faire tout cela, la volonté de faire à nouveau de la Russie un acteur important sur la scène internationale et qu’en même temps vous mettez l’économie russe dans une situation critique. C’est sa citation exacte. Sommes-nous en mesure de nous permettre un tel réarmement et une telle politique extérieure ?

V. P. : Ce n’est pas une question de la politique extérieure de la Russie, qui est pacifique sans la moindre exagération. Si l’on observe la carte politique de la planète et regarde ce que représente la Russie, on comprend tout de suite que nous n’avons pas besoin des territoires ou des ressources naturelles des autres. Nous en avons assez. La Russie est un pays qui se suffit à lui-même. Nous n’avons pas besoin de faire la guerre ni d’être en conflit avec qui que ce soit.

De plus, en 1990 c’est bien la Russie qui a initié le «divorce» entre les républiques soviétiques de l’époque. C’est bien nous qui avons fait preuve de bonne volonté et avons ouvert la voie vers l’indépendance à toutes les anciennes républiques de l’URSS. Ce n’est pas par le biais d’une guerre civile ou d’autres conflits de ce type que cela s’est réglé. C’était une décision commune. Et au cœur de cette décision commune était celle de la Russie. Par conséquent, nous n’avons aucune volonté de reconstituer un « empire », de reconstituer l’URSS. Mais nous devons protéger notre propre indépendance et notre propre souveraineté. C’est ce que nous avons fait [jusqu’à présent] et c’est ce que nous allons continuer à faire. Quant à l’économie, je reviens à ce que je viens de dire : cette décision d’équiper notre armée avec des systèmes militaires ultra-modernes a été prise il y plusieurs années. Depuis dix ans on y réfléchissait, élaborait et réalisait ces plans. Je le répète encore : ce processus est lié au remplacement naturel des équipements qui ont vieilli. Et il y a un autre point que je voudrais évoquer. Dans ce domaine, il s’agit de hautes technologies. Les problèmes qu’il faut résoudre dans ce cadre nous encouragent à développer, non seulement la science appliquée, mais également la science fondamentale. Et cela a des conséquences positives sur toute l’économie.
A ce propos j’aimerais également évoquer la question de la substitution des importations. Il y a tout un nombre de choses qu’on achetait à l’étranger pour notre industrie militaire. Mais il a toujours été évident qu’acheter [à l’étranger] certains éléments sensibles, certaines technologies, ne fût-ce que des pièces de rechange pour des équipements militaires était une politique à courte vue. C’est le moins qu’on puisse dire. C’était facile de le faire avec les pétrodollars. Mais il faut développer sa propre technologie, sa propre production. Et cette substitution des importations, vers laquelle nos partenaires nous ont poussé, elle nous est d’une grande utilité. Nous ne créons donc pas de problèmes à notre économie.
Au contraire, nous l’amenons à un autre niveau, hautement technologique.

V. S. : Le complexe militaro-industriel est donc un moteur de la croissance ?

V. P. : Exactement. D’ailleurs, c’est comme ça dans tous les pays en vérité. Aux Etats-Unis, en Europe, en Chine, en Inde. Avec les Indiens, par exemple, nous avons développé le missile Brahmos. Nous avons mis en place tout un complexe de production pour l’industrie indienne. Les scientifiques indiens ont consacré beaucoup d’efforts à ce travail. C’est un véritable pas vers le développement du secteur des hautes technologies en Inde. Les partenaires indiens sont très contents et ils proposent de donner une suite à ce programme. Et c’est ce que nous comptons faire.

V. S. : Mais l’attentat en Turquie soulève une question que de nombreux individus posent en Russie : nous combattons le terrorisme qui nous menace, nous faisons en sorte de l’arrêter tant qu’il est encore loin de nos frontières, mais sommes-nous en mesure d’y faire face à l’intérieur du pays et de ne pas le laisser se répandre à nouveau la désolation et la mort sur notre territoire ?

V. P. : Vous savez, nous sommes habitués à faire face à l’apparition du terrorisme par endroits et par moments. Malheureusement on n’a toujours pas éradiqué ce fléau. Mais à l’époque, quand je prenais la décision de lancer une offensive contre les groupes terroristes internationaux suite à leur attaque au Daghestan, nombreux étaient ceux qui me disaient qu’on ne pouvait pas faire ci, qu’on ne pouvait pas faire ça, rien du tout ! Car il y a un danger que les terroristes puissent nous causer des ennuis. Je suis arrivé à la conviction que, si l’on commence à avoir peur que les terroristes fassent quelque chose, ils vont finir par le faire. Il faut avoir un coup d’avance. Bien sûr que ce danger existe. Mais je veux souligner qu’il existait même avant le début de notre opération en Syrie. Et si l’on abandonnait la Syrie, ces milliers de personnes armées de Kalachnikov pourraient se retrouver sur notre territoire. Mais en les combattant de loin, nous aiderons le président Assad à les vaincre.

V. S. : On essaie de nous persuader que vous entrez en guerre contre les sunnites du côté des chiites.

V. P. : C’est un message mensonger, une suggestion fausse. Nous ne faisons aucune différence entre les chiites et les sunnites. Une grande partie de la population de la Russie, 10 %, sont musulmans. Je l’ai dit à de nombreuses reprises : ils sont aussi citoyens que les chrétiens, que les juifs. Nous ne faisons pas la différence. En aucun cas nous ne voulons être impliqués dans un conflit religieux en Syrie. Nous n’avons qu’un seul but : soutenir le gouvernement légitime et créer les conditions pour un règlement politique. C’était notre point de départ et ça reste notre point de référence. Heureusement nous sommes en bons termes avec des pays dont la plupart des habitants sont musulmans, chiites et aussi sunnites. Nous sommes en très bons termes avec eux. Nous tenons beaucoup à ces relations et nous voulons les développer.

V. S. : Parmi les dirigeants sunnites, y en a-t-il qui [vous] ont soutenus ?

V. P. : Eh bien, regardez. Je crois que oui.

V. S. : Il y a donc eu des appels téléphoniques de dirigeants de pays qui ont soutenu la participation russe…

V. P. : Ce ne sont pas les appels qui comptent, nous sommes constamment en contact avec ces gens et nous savons ce qu’ils pensent. De plus, si je ne retenais que les clichés de la propagande qui se répandent dans les médias, sans savoir ce que pensent réellement les dirigeants de ces pays, nous n’aurions peut-être pas lancé cette action en Syrie.

V. S. : Donc nos camarades égyptiens nous soutiennent ?

V. P. : Il ne s’agit pas que de l’Egypte.

V. S. : Les autres aussi ?

V. P. : Je vous assure que le danger terroriste existe pour un grand nombre des pays de la région. Un dirigeant d’un Etat de cette partie de la planète m’a dit une foi – et je sais que c’est vrai – que les pays musulmans de la région étaient les premières victimes du terrorisme et qu’ils voulaient et étaient prêts à le combattre. Mais je ne comprends pas certains de nos collègues européens et américains qui prétendent lutter contre le terrorisme, alors qu’on ne voit pas de résultat réel. De plus, les Américains ont suspendu leur programme de formation de la soi-disant Armée syrienne libre. C’est bien connu. Ils prévoyaient de former 12 000 hommes, puis ils ont annoncé 6 000, puis ils en ont formé 60. Et à la fin il s’est révélé qu’il n’y avait que 4 ou 5 hommes se battant contre Daesh.

Ils ont dépensé 500 millions de dollars pour atteindre cet objectif. Il aurait mieux fallu qu’ils nous les donnent, nous en aurions fait un meilleur usage dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international. Ça c’est sûr est certain. Pas besoin d’être grand clerc, comme on dit.

En tout cas, comme je l’ai déjà dit, il faut amener ce travail à un niveau qui permette l’échange  d’informations issues du renseignement, de manière complète.

V. S. : Merci, monsieur le président.

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