L'Union européenne approuve de nouvelles sanctions contre la Russie dans l'affaire Navalny

L'Union européenne approuve de nouvelles sanctions contre la Russie dans l'affaire Navalny© REUTERS/Yves Herman
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Selon Reuters et l'AFP, les 27 ont approuvé des sanctions contre une liste de responsables russes, qui doivent encore être définis. Bruxelles a plusieurs fois appelé à libérer Alexeï Navalny, ce que Moscou dénonce comme une «ingérence grossière».

Selon des sources diplomatiques citées par l'AFP et Reuters, les Etats-membres de l'Union européenne ont approuvé à l'unanimité ce 22 février de nouvelles sanctions contre Moscou, à l'issue d'une réunion entre les 27 ministres des Affaires étrangères.

En particulier, quatre responsables russes doivent faire l'objet de ces sanctions. C'est Josep Borrell, Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui est désormais chargé de proposer une liste de noms de personnalités à sanctionner.

«Ingérence grossière», selon Moscou

Comme l'avait annoncé le même Josep Borrell, Bruxelles entendait bien sanctionner une nouvelle fois la Russie dans le cadre de l'affaire Navalny. Au terme d'une visite à Moscou, lors de laquelle il avait soufflé le chaud et le froid, le chef de la diplomatie européenne avait durci le ton, à la surprise de la partie russe, de retour sur le vieux continent.

Josep Borrell avait notamment «condamn[é] la manière dont l’affaire Navalny est gérée», réclamant en outre la libération immédiate de l'opposant russe, incarcéré pour une violation des règles d'une peine avec sursis. Une réclamation perçue comme une forme d'«ingérence grossière» par Moscou qui avait par ailleurs expulsé plusieurs diplomates de pays européens pour participation à des manifestations de soutien à Alexeï Navalny.

L'homme politique a vu sa peine avec sursis être transformée en sentence ferme pour avoir failli, selon l'administration pénitentiaire russe, à se présenter à l'enregistrement auprès de l’inspection à au moins six reprises au cours de l'année 2020, et cela avant son hospitalisation à Berlin pour un empoisonnement présumé dont il accuse le Kremlin et à la suite duquel il est sorti de l'hôpital sans séquelles.

L'Autriche appelle au dialogue avec la Russie

Avant le vote, certains Etats-membres, en particulier l'Autriche, avaient pourtant fait état de réserves quant aux sanctions antirusses. Cité par le journal allemand Welt am Sonntag ce 21 février, avant le vote, le ministre fédéral autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg avait ainsi mis en garde quant à l'objectif poursuivi. «Les listes de sanctions doivent être politiquement intelligentes et juridiquement bien fondées. Sinon, nous ne ferons que scier la branche sur laquelle nous sommes assis», avertissait-il, appelant à «marquer les limites là où c’est nécessaire, mais [à] dialoguer si c’est possible». «La Russie est une réalité dans notre voisinage dont nous ne pouvons pas nous éloigner, et à laquelle nous devons faire face», expliquait encore le ministre.

Une vision diamétralement opposée à celle exposée quelques heures plus tard par Joseph Borrell. Reprochant à la Russie «son désintérêt» présumé à collaborer avec l'Union européenne, le diplomate européen a annoncé que les ministres européens des Affaires étrangères avaient convenu «d'imposer des mesures restrictives contre ceux qui sont responsables de [l']arrestation, la condamnation et la persécution» d'Alexei Navalny. A ce sujet, il a dit espérer leur finalisation dans une semaine. 

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