La France affirme que des combattants djihadistes ont quitté la Syrie pour le Haut-Karabagh

La France affirme que des combattants djihadistes ont quitté la Syrie pour le Haut-Karabagh© POOL Source: Reuters
Emmanuel Macron, le 1er octobre à Bruxelles.
Suivez RT en français surTelegram

La France a affirmé que des «combattants de groupes djihadistes» syriens se déployaient dans le Haut-Karabagh, en proie à un conflit. L'Azerbaïdjan avait démenti, il y a quelques jours, le soutien de mercenaires face aux forces arméniennes.

Selon la France, des djihadistes syriens se sont déployés dans le Haut-Karabagh, en proie à un conflit. «Nous disposons d'informations aujourd'hui, de manière certaine, qui indiquent que des combattants syriens ont quitté le théâtre d'opération, des combattants de groupes djihadistes, en transitant par Gaziantep [en Turquie] pour rejoindre ce théâtre d'opérations du Haut-Karabagh», a déclaré le président français, à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles, le 1er octobre.

«C'est un fait très grave, nouveau, qui change aussi la donne», a ajouté le chef d'Etat.  

Bakou dément le soutien de mercenaires

La veille, Moscou s'était inquiété de la présence de mercenaires dans la région : «Des militants de formations armées illégales sont transférés dans la zone de conflit du Haut-Karabagh [...] notamment depuis la Syrie et la Libye», avait déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Et le 28 septembre, le ministère arménien des Affaires étrangères avait expliqué savoir que les autorités turques recrutaient des mercenaires au Moyen-Orient pour les envoyer sur le lieu du conflit. «Les instructeurs turcs se battent aux côtés des Azerbaïdjanais [dans le Haut-Karabagh]. Ils utilisent des armes turques, notamment des drones et des avions. Nous avons également des informations selon lesquelles la Turquie recrute des terroristes et des mercenaires dans certains pays du Moyen-Orient et les envoie en Azerbaïdjan», avait ainsi déclaré la porte-parole du ministère, Anna Nagdalyan.

Bakou a démenti ces accusations portant sur la présence de combattants mercenaires. Cité par l'agence Reuters le 28 septembre, Hikmat Hajiyev, un assistant de politique étrangère du président de la République d'Azerbaïdjan Ilham Aliyev, avait déclaré qu'il était «complètement absurde» de dire que des combattants syriens venaient pour aider son pays : «Nos forces armées ont plus qu'assez de personnel et de forces de réserve», avait-il affirmé.

Paris, Moscou et Washington demandent «la cessation immédiate des hostilités»

La France fait partie avec la Russie et les Etats-Unis du «groupe de Minsk» chargé d'une médiation dans ce conflit. Les trois présidents de ces pays ont demandé, dans un communiqué commun du 1er octobre, «la cessation immédiate des hostilités». Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev comme le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, avaient eux promis la veille de continuer le combat. 

La région du Haut-Karabagh, peuplée majoritairement d'Arméniens, est considérée comme partie intégrante de l'Azerbaïdjan par les Nations unies. L'Arménie reconnaît l'indépendance de fait du Haut-Karabagh, autoproclamée au début des années 1990.

La région est le théâtre d'affrontements entre Arméniens et Azerbaïdjanais depuis le 27 septembre dernier.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix