Donald Trump se rendra à la marche contre l'avortement à Washington
Donald Trump a annoncé qu'il se rendrait à la marche pro-vie qui a lieu le 24 janvier à Washington chaque année. Il sera le premier président américain à assister à cet événement.
Le président des Etats-Unis a annoncé le 22 janvier qu'il se rendra à la marche annuelle anti-avortement qui se tiendra à Washington le 24 janvier. «On se voit vendredi», a ainsi tweeté Donald Trump au sujet de l'événement, prédisant une «grande foule».
See you on Friday...Big Crowd! https://t.co/MFyWLG4HFZ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 22, 2020
Le compte Twitter officiel de la Maison Blanche a précisé que Donald Trump serait le premier président de l'histoire des Etats-Unis à participer à un rassemblement pro-vie.
This Friday, January 24, President @realDonaldTrump will be the first President in history to attend the March for Life!
— The White House (@WhiteHouse) January 22, 2020
Proche des chrétiens évangéliques, Mike Pence avait été en 2017 le premier vice-président américain à se rendre à la manifestation. En 2018, Donald Trump s'était adressé aux milliers de militants par un message diffusé sur écran géant.
Donald Trump, champion des anti-IVG ?
«Nous sommes profondément honorés d'accueillir le président Trump à la 47e Marche pour la vie», a réagi dans un communiqué Jeanne Mancini, organisatrice de la marche. Celle-ci salue l'action du président depuis sa prise de fonction, notamment «la nomination de juges pro-vie», «la réduction du financement par les contribuables des avortements ici et à l'étranger», ainsi que «l'appel à cesser les avortement tardifs». «Le président Trump et son administration ont été des défenseurs constants de la vie», résume-t-elle.
Depuis l'élection de Donald Trump en 2016 et la nomination de deux juges conservateurs à la Cour suprême, plusieurs Etats ont adopté des lois anti-avortement de plus en plus restrictives. En 2019, le Mississipi, l'Ohio et la Géorgie ont chacun voté une loi interdisant l'avortement après les premiers battements de cœur du fœtus, soit six semaines de grossesse. La même année, c'est l'Alabama qui a voté l'une des lois anti-IVG les plus contraignantes de l'histoire des Etats-Unis. Celle-ci prohibe l'avortement après six semaines, même en cas de viol ou d'inceste.
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