Crise au Moyen-Orient : l'Allemagne retire une partie de ses soldats stationnés en Irak

- Avec AFP

Crise au Moyen-Orient : l'Allemagne retire une partie de ses soldats stationnés en Irak© Azad Lashkari Source: Reuters
La ministre allemande de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer, à Erbil en Irak, le 21 août 2019 (image d'illustration).
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L'armée allemande a annoncé le retrait d'une partie de ses soldats actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation et leur transfert en Jordanie et au Koweit en raison des tensions dans la région après la frappe de Washington à Bagdad.

Le ministère allemand de la Défense a annoncé ce 7 janvier que le contingent de son pays jusqu'alors présent en Irak, fort d'une trentaine de militaires basés à Bagdad et à Taji (au nord de la capitale), allait être «provisoirement réduit» et que les soldats concernés seraient transférés dans le Koweït voisin et en Jordanie.

Ce déplacement de troupes pourrait «commencer prochainement» selon le porte-parole du ministère qui n'a pour l'heure pas apporté plus détails sur le calendrier précis ou le nombre précis de soldats concernés.

Outre les militaires basés dans et à proximité de la capitale irakienne, l'Allemagne compte aussi des troupes dans le Kurdistan irakien, pour des missions d’entraînement des forces de sécurité locales. Au total, Berlin compte actuellement quelque 120 militaires dans le pays, dans le cadre de la coalition antiterroriste menée par Washington.

L'annonce du retrait partiel d'Irak a été communiquée par courrier par le ministère de la Défense à la chambre allemande des députés, qui encadre strictement les missions des militaires.

La veille au soir, dans une interview à la radio publique, le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas avait affirmé que le retrait des troupes occidentales d'Irak était «une réflexion que tous [devraient] avoir», au vu du contexte.

«Car il n'y a aucun pays membre de la coalition anti-[Daesh] qui veuille rester en Irak s'il n'y est pas désiré», avait-il ajouté, en référence au vote du 5 janvier par le Parlement irakien d'une motion demandant le retrait de la coalition du pays, et réclamant la fin de la «présence des troupes étrangères» dans le pays.

En outre, cette annonce intervient au lendemain d'une situation pour le moins confuse au sujet d'un éventuel retrait des militaires américains d'Irak. En effet, dans la soirée du 6 décembre, le secrétaire à la Défense des Etats-Unis Mark Esper a démenti l'information rapportée par les agences de presse AFP et Reuters selon laquelle l'armée américaine aurait fait savoir au numéro deux du commandement militaire irakien, que les forces de la coalition internationale anti-Daesh, sous commandement américain en Irak, allaient être «repositionnées» en vue d'un retrait du pays.

La région est sous haute tension depuis le 3 janvier, date à laquelle le général Qassem Soleimani, de la Force al-Qods, unité d'élite du corps des Gardiens de la révolution islamique, a été tué lors d'une frappe américaine en Irak. Frappe qui a également coûté la vie à Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-iranienne et figure de proue de la lutte contre Daesh en Irak, avait aussi perdu la vie aux côtés de plusieurs autres militaires dans la frappe américaine.

Lire aussi : «Aucune décision» de quitter l'Irak : le chef du Pentagone contredit une lettre de l'armée

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