Tensions entre l'Iran et les Etats-Unis dans le Golfe d'Oman (EN CONTINU)

Tensions entre l'Iran et les Etats-Unis dans le Golfe d'Oman (EN CONTINU)© U.S. Navy/Chief Mass Communication Specialist Eric S. Powell Source: Reuters
Le porte-avions américain USS Abraham Lincoln, ici en janvier 2012 lors d'une mission au Moyen-Orient (image d'illustration).
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Alors que l'Iran a abattu un drone de la Marine américaine et que le président des Etats-Unis aurait ordonné des frappes de rétorsion sur des cibles stratégiques iraniennes avant de se rétracter, la situation dans le golfe d'Oman demeure instable.

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  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a accusé dans un tweet le conseiller à la Sécurité nationale américain John Bolton de fomenter une guerre contre l'Iran.

    «Voulez-vous savoir pourquoi ceux-là même qui ont prouvé qu'ils détestaient la diplomatie montrent un intérêt soudain pour des pourparlers ?», a-t-il ironisé. A l'appui de son accusation, le chef de la diplomatie iranienne cite un article de John Bolton lui-même, paru dans la National Review en août 2018, intitulé «Comment sortir de l'accord sur le nucléaire iranien».

    John Bolton y donne une marche à suivre méthodique, où l'activité diplomatique – vue comme devant être discrète – n'est considérée que comme un moyen parmi d'autres de disqualifier les accords de 2015 (Joint Comprehensive Plan of Action en anglais ou JCPOA). «L'Iran ne sera pas enclin à de nouvelles négociations une fois le JCPOA abrogé, mais l'administration [américaine] devra, d'un point de vue rhétorique laisser cette possibilité ouverte», préconisait-il alors.

    Et Javad Zarif de conclure : «L'Iran n'a jamais quitté la table des négociations. L'équipe B [L'équipe de John Bolton] en a sorti les Etats-Unis tout en préparant la guerre contre nous.»

  • Toujours prompt à changer de ton, Donald Trump a posté une série de tweets incendiaires ce 25 juin, contre l'Iran dont il a fustigé l'«ignorance».

    «Toute attaque sur quoi que ce soit d'américain sera contré par une force considérable. Dans certains cas "considérable" veut dire anéantissement», a-t-il menacé.

    «Malheureusement, la [seule] chose que [Téhéran] comprenne, c'est la force et la puissance. Et les Etats-Unis sont de loin la force militaire la plus puissante dans le monde, avec 1,5 millier de millions de dollars investis dans les deux dernières années», s'est-il vanté. 

  • Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a mis en garde l'Iran contre une violation de l'accord sur le nucléaire de 2015. Le chef de la diplomatie française a évoqué «une grave erreur» et «une mauvaise réponse à la pression exercée par les Etats-Unis» contre Téhéran. «La diplomatie française, allemande et britannique sont entièrement mobilisées pour faire comprendre à l'Iran que ce ne serait pas son intérêt», a-t-il souligné à l'Assemblée nationale.

    La veille, le Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé «au dialogue» et à des mesures pour mettre fin aux tensions dans le Golfe, dans une déclaration unanime approuvée par ses 15 membres.

  • La Russie a dénoncé ce 25 juin comme «imprudentes» et «déstabilisatrices» les nouvelles sanctions américaines à l'encontre de l'Iran, accusant Washington de chercher à couper les voies de négociation sur le programme nucléaire iranien.

    «Les autorités américaines devraient se demander où mène leur politique imprudente envers l'Iran. Elle implique non seulement la déstabilisation du Proche et du Moyen Orient mais sape également tout le système de sécurité international», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué cité par l'AFP.

    Lire aussi : Refusant toute négociation, l'Iran accuse la Maison blanche de souffrir de «troubles mentaux»

  • D'après l'agence iranienne semi-officielle Fars qui cite le secrétaire du Conseil suprême de la Sécurité nationale Ali Shamkhani, l'Iran va s'affranchir de deux autres engagements pris dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, dont Donald Trump est sorti unlatéralement en mai 2018.

    Lire aussi : Accord sur le nucléaire : l’Iran suspend certains de ses engagements

  • Le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a fait savoir qu'il était peu probable que son pays se joigne aux Etats-Unis en cas de conflit avec l'Iran.

    «Les Etats-Unis sont notre plus proche allié, nous leur parlons tout le temps, nous prenons en considération chacune de leurs requêtes, mais nous ne pouvons envisager [...] une quelconque initiative conduisant à la guerre», a-t-il argumenté très diplomatiquement, cité par Reuters.

  • Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a affirmé que le drone américain abattu par l'Iran l'avait été dans l'espace aérien iranien et non pas dans l'espace aérien international comme l'assurait Washington.

    «Je dispose d'informations du ministère russe de la Défense, selon lesquelles ce drone se trouvait dans l'espace aérien iranien», a déclaré Nikolaï Patrouchev, cité par l'agence de presse russe Interfax, à des journalistes à Jérusalem.

    Un drone américain a été détruit le 20 juin dernier par un missile iranien, dans l'espace aérien iranien selon Téhéran, mais dans l'espace international selon Washington.

    Lire aussi : Le drone américain «a violé l'espace» iranien, affirme Téhéran, coordonnées à l'appui

  • D'après Reuters, qui cite l'agence russe RIA, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé que la crise entre Washington et Téhéran évoluait vers un scénario dangereux.

  • Le conseiller américain à la Sécurité nationale John Bolton a dénoncé le silence selon lui «assourdissant» de l'Iran alors que le président Donald Trump garde, toujours d'après lui, la porte ouverte au dialogue avec Téhéran.

  • La Chine a appelé les Etats-Unis et l'Iran à «garder leur sang-froid et leur retenue», au lendemain de l'annonce de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran, qui accuse Washington d'avoir «coupé la voie de la diplomatie».

    «Nous pensons que persister à appliquer une pression maximale [contre l'Iran] n'aide pas à résoudre le problème», a jughé lors d'une conférence de presse régulière Geng Shuang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

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